À Nice, je suis toujours le fils du boucher ! Dick Rivers
À soixante-dix ans, il est meilleur pour la santé
d'avoir des femmes dans la mémoire que sur les genoux. Maurice
Chevalier
Aime ce que tu fais et fais ce que tu
aimes car tu ne sais jamais ce que tu récolteras quand tu sèmes.
Pierpoljak
Avant aussi je faisais des trucs « baston », mais
après le carton de « Je l’aime à mourir », le directeur de ma maison
de disques ne sortait en 45 tours que des chansons d’amour… Francis Cabrel, Longueur d’Ondes, 1986.
Avant, le mec qui aimait le heavy metal n’aimait pas le hard et
vice versa. Maintenant, je peux rencontrer un type qui me dise : « J’aime
Jean-Pierre Mader et toi ? » Je pense que c’est un mal, parce que la
culture, avant tout, c’est une sélection. Axel Bauer, Longueur d’Ondes, 1987.
Avec le violon, il faut choisir : ou bien tu joues
juste, ou bien tu joues tzigane. Boby Lapointe
Avoir des
enfants n'est pas incompatible avec l'homosexualité. Patrick Juvet
Catholique
par ma mère, musulman par mon père, un peu juif par mon fils... et athée grâce
à Dieu (Marcel Mouloudji).
C’est
incroyable que seules trois chansons aient réussi à me faire vivre pendant 30
ans ! (Nicolas
Peyrac, février 2009, BFM TV)
Ce disque, écoute-le avec ton ventre, avec ton cœur. Après, tu
as le droit de ne pas aimer. Mais écoute-le ! (Chloé Mons, Longueur d’Ondes, 2009).
Chaque fois que la corrida avance, c'est l'humanité qui recule. - Francis Cabrel
Dans les années 80, on pouvait faire n’importe quoi. Je suis
parti comme ça une semaine à Tokyo pour faire une pochette d’album. Tout ça
générait tellement de fric… (Alain Chamfort, Longueur d’Ondes, 2006).
Dans mes chansons, je fais le constat de certaines choses qui me
dérangent. Évidemment, il y a des gens que rien ne dérange et qui sont toujours
dérangés par des gens qui font des constats. C’est toujours ceux-là qui me
taxent d’être provocateur (Daniel Balavoine, Longueur d’Ondes, 1983).
Davantage d'avantages
avantagent davantage (Boby Lapointe).
Écrire
des chansons c'est comme l'amour ; plus on écrit, plus on doit écrire.
(Julien
Clerc)
En
1960, tout le monde appelait son chien Dick. Quand j'ai commencé à être connu,
les gens aboyaient quand ils me voyaient. (Dick Rivers, 1996)
En
politique, il ne faut jamais rien croire tant que ça n'a pas été officiellement
démenti (Garou).
Femme-sujet,
femme-objet, je suis un peu les deux, comme tout le
monde. (Arielle
Dombasle)
Il a marché sur mes plates-bandes et y a fait pousser des fleurs
(Christophe, à propos de la reprise des « Mots Bleus » par Alain
Bashung).
Il est très difficile d’aller à contre courant puisque personne
ne fout rien (Gérard Manset, Longueur
d’Ondes, 1986).
Il faut
chanter dans le micro comme si on faisait la cour à une femme (Henri Salvador).
Il faut regarder loin pour voir nulle part (Jean-Jacques Goldman).
Il
vaut mieux jeûner avec les aigles que picorer avec les pigeons. (Bernard
Lavilliers)
Il
y a des gens à qui je fais la cour et d’autres le jardin. (Catherine Lara)
Il y a des
gens qui ont les yeux en magasin, mais pas l'esprit (Gilbert Montagné).
J’adore chanter mais je n’aime vraiment pas ma voix, je la
trouve stridente et irritante. Je sais qu’elle est particulière, puissante et
cassée… Je déteste l’entendre, même quand je parle. Mais grâce à elle, j’ai une
vie plutôt cool (Camélia Jordana, Les
Inrockuptibles n°980, septembre 2014).
J’adore Nostalgie. Quand tu écoutes cette radio à haute dose, tu
finis par repérer comment sont construits tous ces « hits ». Il y a
parfois des breaks intéressants chez Hervé Vilard, des claps très groovy chez
Jeane Manson (Boogers, Longueur d’Ondes,
2009).
J’ai acheté des poules récemment alors que, paradoxalement, les
gallinacés me dégoûtent (Philippe Katerine, Les
Inrockuptibles n°958, avril 2014).
J'ai deux
amours : mon pays et Paris (Joséphine Baker).
J'ai été
très sage toute ma carrière puis, arrivée à l'âge où je devrais rentrer à la
maison, je commence à me déshabiller ! (Céline Dion).
J'ai pris deux nègres bien blancs pour écrire mon
bouquin ! (Doc Gynéco)
J'ai le portefeuille à droite et le coeur à gauche. (Passi)
J’ai rêvé de finir ma carrière comme je suis en train de la
finir (Dick Annegarn, Les Inrockuptibles n°961,
avril 2014).
J'ai tendance à trop parler. Je finis par dire des bêtises qui m'agacent moi-même.
(Florent
Pagny)
J'ai un peu le cul
entre deux chaises, pas assez rock, pas assez variété. (Calogero)
J'aime beaucoup boire du lait, mais peut-être pas
de la même manière que Valérie Bègue ! - Anggun, à propos des photos dénudées et suggestives de Miss France 2008 parues dans Entrevue, puis dans Choc.
J'aimerais
bien être macho, mais ça ne marche plus, les filles ne veulent pas. On peut les
taquiner, mais pas leur laisser la vaisselle sale ! - Bénabar
J’appartiens à une génération qui était, entre guillemets, « rebelle sans raison ». Nous rêvions de nous éloigner de nos parents, mener notre vie en toute indépendance ; ce qui est un peu l’opposé d’aujourd’hui : maintenant beaucoup de jeunes restent chez leurs parents, ont peur d’affronter la vie, ou font tout ce qu’on attend d’eux… Nous, non. Il faut aussi dire qu’à l’époque le chômage n’existait quasiment pas, celui qui ne bossait pas était un fainéant. - Dick Rivers, Interview à Midi Libre parue le 20 septembre 2018.
J'aurais aimé
être moins disciplinée. Sortir, fumer un peu en me disant que ce n'est pas
grave. Comme Adèle. - Céline Dion.
Jamais
je ne poserai nue pour de l’argent. Je trouve cela ignoble. J’irais brûler en enfer pour une chose
pareille. La seconde chose qui m’empêche, c’est l’idée que ma famille puisse
tomber sur ces photos. Si mon pépé m’avait vu étaler tout ça... - Muriel Moreno,
Niagara, 1990.
J'étais comme Bernadette Soubirous à Lourdes... Je ne suis pas
croyant mais c'était pour moi comme voir le Bon Dieu (Dick Rivers, à propos de
sa rencontre avec Elvis Presley, Le
Nouvel Observateur, 9 août 2012).
J’emmerde la chanson française. C’est une critique sans l’être,
c’est aussi un hommage (Erik Arnaud, Longueur
d’Ondes, 1999).
Je le dis clairement, je ne suis absolument
pas contre le mariage pour tous, au contraire, je suis pour l'égalité des
droits. […] C'est une évidence (France Gall, 2013).
Je me
transforme un peu en Hitler mais en aucun cas un groupe ne peut être
démocratique. Un groupe, c'est bidon, ça n'existe pas. Il y a toujours une ou
deux personnes et des satellites autour, ce qui ne retire en rien leur talent
(Jacno).
Je n’ai d’autre ambition que de ne pas vieillir comme je
l’ai vu faire par tant d’hommes que je croyais admirables (Maurice Chevalier).
Je
n’ai pas la mythologie de la chanson qui consiste à refaire le monde chaque
soir après le concert une bouteille à la main. (Vincent Delerm)
Je n’aime pas la chanson française. Je déteste que l’on vienne
me tirer l’oreille pour me raconter quelque chose. J’ai seulement besoin de la
musique (Luz).
Je n'allais quand même pas me taper Julie Pietri ! (Jean-Luc Lahaye).
Je
ne fume plus... de cigarettes ! (Florent Pagny)
Je ne peux pas collaborer avec un enfoiré ! (Christophe, Longueur d’Ondes, 2007).
Je
ne suis ni un sous, ni un sur-Polnareff. Je ne me considère pas comme quelqu’un
d’extraordinaire, mais je ne suis pas si mauvais que ça non plus. (Pascal
Obispo)
Je ne suis pas un jet-setter. Je préfère regarder une série à la
maison qu’aller à une fête casse-tête (Sébastien Tellier, Les Inrockuptibles n°984, octobre 2014).
Je ne suis
pas une superstar, je suis Céline (Céline Dion).
Je ne
veux certainement pas paraître comme tout le monde (Jacno).
Je ne
veux surtout pas être raisonnable. Je vois des enfants sages partout. Si on
fait ce métier de chanteur, c'est pour secouer le bocal (Christophe Miossec, Télérama, 2015).
Je n’ose pas donner un avis définitif ou celui, soi-disant, de
l’expérience, parce que si tu m’avais montré la maquette de la Mano Negra,
j’aurais dit que ce n’est pas possible que ça marche ! (Francis Cabrel, Longueur d’Ondes, 1990).
Je
pensais que quand les gens de la génération hippie qui fumaient des pétards
deviendraient présidents, le monde serait plus doux. En fait non, il est de
plus en plus violent. (Alain Souchon)
Je pense que je vais faire évoluer le personnage de Christine.
Elle n’est pas assez caractérisée pour que j’aie besoin de la tuer à chaque
album à la manière d’un Ziggy Stardust. C’est comme un alter-ego scénique, qui
peut grandir, vieillir. Christine and the Queens, Les Inrockuptibles n°971, juillet 2014.
Je peux faire pleurer quand je le veux, je l'ai fait plusieurs fois, mais je trouve que c'est un peu inutile ; je trouve que la vie est tellement belle qu'on n'a pas le temps de pleurer. On a assez d'emmerdements pour en plus faire pleurer les gens.
- Henri Salvador, La joie de vivre, 2011.
Je préfère faire l'amour plutôt que d'être amoureuse.
Carla Bruni
Je suis à un point de ma vie, franchement... je n'ai peur de rien, même pas de la mort. Je ne vais pas avoir peur de quelque chose qui ne marche pas ou qui ne séduit pas. Si moi, ça me plait, c'est ça qui compte. Et je crois qui si ça me plait, j'ai une telle conscience de l'humanité que je suis sûre qu'il y a des gens qui seront touchés et qui s'y retrouveront. Ça ne sera jamais un échec total. Jeanne Moreau parlant de son duo avec Christian Olivier des Têtes Raides dans la chanson Emma.
Je suis d’abord un témoin qui propose une sorte d’aspirine à
ceux à qui le désespoir colle aux basques et qui ne comprennent pas la marche
en avant de ce monde qui va au fiasco le plus total sur le plan de la
communication. Dans leur solitude, ils seront peut-être rassérénés de trouver
quelqu’un qui leur montre que ça n’a pas toujours été ainsi. En ce sens, mes
chansons peuvent apporter un espoir (Gérard Manset, Longueur d’Ondes, 2004).
Je suis né sur scène, c’est la scène qui m’a fabriqué. On est tombés à une époque où ça marchait du feu de dieu. Tout était basé là-dessus. Et on y revient, parce que plus personne ne vend de disque… ou alors il faut être mort. - Dick Rivers, interview parue dans Le Télégramme du 14 novembre 2018.
Je suis poisson, c'est le liquide qui me soutient et c'est
la queue qui me dirige (Carlos).
Je suis un Dieu vivant parce que j’ai créé un personnage. Il y a
déjà un mythe autour de moi. Il se dit que j’ai le don de mettre les filles en
chaleur pendant mes concerts (Gogol Premier, Longueur d’Ondes, 1987).
Je suis un peu maso. Si tout allait bien, je serais malheureux !
(Cali, Longueur d’Ondes, 2003).
Je suis
une femme rouge et ardente (Axelle Red).
Jusqu'à 8 ans, je faisais pipi debout ! (Amel Bent)
L’accent, les mots qui se sont incrustés dans le français, les
ruines de châteaux cathares, les hôtels particuliers des vendeurs de pastel, le
canard, la brique rouge, les rues étroites… On n’est pas obligé d’être allé
dans une calandreta pour se sentir occitan (Barbagallo, Aquaserge, Le Nouvel Observateur, mars 2015).
L'âge mûr
est le plus beau de tous. On est assez vieux pour reconnaître ses erreurs
passées, mais encore assez jeune pour en commettre de nouvelles (Maurice
Chevalier).
L’album
pour Johnny, je l’ai composé dans l’urgence, il y avait peut-être des chansons
moyennes, mais j’ai tout donné pour Johnny et tout le monde le sait. Et puis,
ce disque a sonné sa résurrection. Après son passage à Las Vegas, il était
quand même très mal parti. Je l’ai sorti du trou et il manque un peu de
reconnaissance sur ce coup. Mais bon, je le laisse avec sa conscience. (Pascal
Obispo)
L'amitié,
c'est la fidélité, et si on me demandait qu'est-ce que la fidélité ? Je
répondrais c'est l'amitié ! (Julio Iglesias).
L'amour,
c'est comme le potage : les premières cuillerées sont trop chaudes, les
dernières sont trop froides (Jeanne Moreau).
L'amour
sans amour n'est plus rien (Joe Dassin).
L'argent et
la télé sont deux fléaux de la société actuelle. Il n'y a plus de dialogue
(Brigitte Bardot).
La chanson,
c'est le dernier refuge de la tradition orale (Maxime Le Forestier).
La chanson
est une caresse sur la joue (Alain Souchon, Télérama, 1999).
La Corse,
c'est le pays où, quand tu avances, le travail recule (Tino Rossi).
La crise, on la sent partout où on passe. Les gens ont de plus en plus de mal à venir aux concerts. La musique devient un luxe. Les disques se vendent dans des magasins de fringues, parce que ça fait chic. - Miossec, Interview Télérama, Laurent Rigoulet, février 2015.
La douleur
est le terreau de l'artiste (Dalida).
La haine
n'est pas l'envers de l'amour, elle en est le renoncement. Ne plus pouvoir
aimer, glisser lentement vers l'indifférence... Seule, la volonté de puissance
peut combler ce vide (Charlotte Savary).
La
Légion d’honneur, on me l’a donnée. J’espère seulement qu’un jour je la
mériterai ! (Catherine Lara)
La maternité, c'est un miracle qui n'arrête pas de
chier... (Carla Bruni)
La
musique devient un luxe. Les disques se vendent dans des magasins de fringues,
parce que ça fait chic (Christophe Miossec).
La musique est un anneau de pouvoir qui aide les hommes à mieux
vivre avec la désillusion (Yves Simon).
La musique est un cri qui vient de l’intérieur (Bernard Lavilliers).
La musique ne dit rien. Elle pleure et se lamente. (...) La musique avance, ondule, s'en va vers les oreilles (Yves Simon).
La
poitrine, c'est comme les bijoux : je n'en porte pas beaucoup mais je trouve ça
joli sur les autres. (Anggun, Entrevue, Novembre 2008)
La
première chose que je regarde chez un homme, c'est sa femme. (Catherine Lara)
La
réalité c'est l'illusion créée par l'absence de drogues (Richard Desjardins).
La rumeur
publique est plus forte que toutes les puissances de ce monde (Gilles Vigneault).
La Russie
et moi, c'est comme l'amour d'un homme et d'une femme, je suis reçue ici comme
une tsarine. - Mireille Mathieu
La scène a toujours été pour moi un combat de catch… Il faut que
ce soit physique ! - Dominique A, 2012.
La Tour Eiffel est très différente de la Statue de la Liberté, mais qu'importe ? À quoi bon avoir la statue sans la liberté, la liberté d'aller où l'on veut si on est retenu par sa couleur ? Non, je préfère la Tour Eiffel, qui ne fait aucune promesse. - Joséphine Baker
La trahison
n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent
pas de la même façon qu'eux. - Charlotte Savary
La vie ne
devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment (Tété).
La
violence, c'est un manque de vocabulaire (Gilles Vigneault).
La vraie
inégalité entre individus, elle est quasiment insoluble, c'est l'intelligence
(Yves Montand).
Le bonheur
est un métier, il s'apprend (Marie Laforêt).
Le but du jeu, c’est de dire « je » sur des sentiments
qui appartiennent à d’autres. Certaines chansons sont personnelles, mais
beaucoup d’autres sont collectives (Miossec, Longueur d’Ondes, 1995).
Le
dimanche, c'est un jour autre. Même le soleil est différent... (Yves Montand).
Le fascisme c’est avec vaseline. Le
nazisme c’est à sec. (Doc Gynéco)
Le
gouvernement, ce sont des employés de grands groupes, qui font les plans de la
prochaine crise, de la prochaine guerre (Demis Roussos).
Le matin,
c'est la plus belle image du monde... On devrait l'encadrer ! (Gilles Vigneault).
Le seul
voyage qui vaille est celui que nous faisons là où nous sommes, toutes
écoutilles au vent, quand notre but n'est pas de conquérir le monde mais d'être
conquis par lui (Francis Cabrel).
Le
véritable amour c'est quand un silence n'est plus gênant. (Jean-Jacques
Goldman)
Le
vrai anticonformiste c'est mon mari. La preuve, il m'a épousée. (Carla Bruni)
Le yukulélé
est à la guitare ce que le string est au caleçon (Thomas Fersen).
Les années
qui passent sur nos visages, elles passent. Ce qui importe, c'est la jeunesse
de l'âme (Brigitte Bardot).
Les bites, c’est comme les chiennes, faut les sortir au
moins 3 fois par jour (Eric Charden).
Les
chansons ne sont pas si sacrées que ça. Elles sont faites pour être chantées.
(Jean-Jacques Goldman)
Les chanteurs ne trichent pas.
Chanter, ce n'est pas simplement aller chercher de l'air et le ressortir en
mots et en notes. C'est donner, se livrer, s'exposer (France Gall, 2004).
Les chauffeurs de taxi me demandent souvent des
nouvelles de Larusso parce qu'ils me confondent avec elle. (Lââm)
Les femmes
préfèrent être belles, plutôt qu'intelligentes parce que, chez les hommes, il y
a plus d'idiots que d'aveugles (Yvonne Printemps).
Les
mecs ne me regardent pas dans les yeux. (Ophélie Winter, Entrevue, n°39)
Les
rockers engagés sont nos derniers des justes - Ils nous sauvent peut-être
pendant qu'on s'amuse. (Jean-Jacques Goldman)
Les Sex
Pistols, c'était un boy's band, il faut quand même le préciser (Jacno).
Lire
ça te remplit de pas mal de choses que tu n’as pas vécues. Quand on lit quelque
chose, parfois on oublie assez vite ce qu’on a lu mais ça s’intègre inconsciemment
à ce que soi-même on vit et à ce qu’on a l’impression de pouvoir ressentir. La
lecture de certains livres, c’est presque une greffe de sentiments !
(Vincent Delerm)
Lorsqu'on
a rendu autant de gens heureux avec des disques, on n'a pas le droit de
prétendre qu'on a raté sa vie (Demis Roussos).
L'un de nos
problèmes est l'uniformisation. Il n'y a plus de débats d'idées. Les gens
suivent les sondages et les top 50. Les jeunes ne sont pas assez fous ! (Robert
Charlebois).
L’usage de l’anglais est un cache-misère pour les musiciens
français. Daft Punk, c’est super. Mais il n’y a pas deux Daft Punk. Ceux qui
croient chanter comme Jack White ont tout faux (Julien Gasc, Aquaserge, Le Nouvel Observateur, mars 2015).
Ma
maison de disque m'aurait préférée mieux gaulée. (Chimène Badi)
Ma seule patrie,
ce qui a commencé avant ma naissance, c'est la musique. (Sacha Distel)
Mais
quand même... pas question de faire « vieille » comme métier... plus
tard ! (Alice Dona).
Malgré
les années, je ne connais toujours rien à la musique. (Ricky Martin)
Michel
Sardou n'est peut être pas de droite mais il est encore moins de gauche. (Coluche)
Moi je déchaîne les passions
parce que je fais des trucs de gamin, je roule en grosse voiture, je montre les
plus belles meufs dans mes clips. J'ai mon caractère, je ne ferme pas ma gueule
(Booba).
Moi, je ne
travaille pas. Je fais ce qui me plaît (Henri Salvador).
Mon album arrivera quand il sera fait (Vanessa Paradis).
Mon
album est sinistre, inaudible et chiant : c'est mon meilleur album. (Etienne
Daho)
Mon
premier groupe, c'était à 16 ans, au lycée, et on s'appelait "Pénétration
anale". On était super punks. (Cali)
On dit que c’est la scène qui va rapporter de l’argent [aux artistes] maintenant... Oui, mais
sauf pour quelqu’un qui est infirme, faut pas déconner quoi ! (Laurent Voulzy).
On ne doit
pas nous voler notre propre mort, car elle fait partie de notre vie, il est
donc important de vivre aussi ce moment-là (Dalida).
On
nous inflige Des désirs qui nous affligent. (Alain Souchon, Foules sentimentales)
On sort
avec les maigres, on rentre avec les grosses (Régine).
Parce que
la vie est un perpétuel recommencement, nous n'en avons jamais fini avec
l'amour... (Charlotte Savary).
Parfois j’écris des choses qui
s’adressent à ceux qui doivent comprendre. En fait, du moment que moi j’arrive
à comprendre, je m’en bats les couilles du reste (Booba).
Pas de livres chez moi mais j'avais la clé de la bibliothèque de
l'école ! J'y ai rencontré Jack London (Yves Simon, Chassé Croisé de Mathias Deguelle, France Inter, 22 juillet 2017).
Pascal
Obispo n'est pas assez malin pour m'écrire tout un album. (Florent Pagny, Le
Parisien / Aujourd'hui en France, 8 décembre 2008)
Passé
soixante ans, quand on se réveille sans avoir mal quelque part, c'est qu'on est
mort (Ricet Barrier).
Pendant
longtemps, je me suis caché derrière la fausse modestie, mais c'est infernal de
faire ce métier sans aimer s'écouter (Christophe Miossec).
Pire que casse-bonbons, je suis un vrai pitbull (Marianne James).
Quand
j'ai écrit Tellement je t'aime, j'avais fumé un gros pétard juste avant.
(Faudel)
Quand je vais au supermarché, c'est moi qui pousse le caddie
(Vanessa Paradis).
Quand
je vais au tribunal, je joue à guichets fermés. (Joeystarr, 2010)
Quand on achète un poulet en grande surface, on ne le
connaît pas (Eve Angeli).
Quand on allait à la bibliothèque municipale pour emprunter des
disques, je choisissais toujours les pochettes où l'on voyait des artistes
noirs ! (Nadja).
Quand tu joues dans une médiathèque devant quatre personnes,
t’as pas 36 solutions : il faut être bon tout de suite ! (Alexis HK, Longueur d’Ondes, 2009).
Quand tu vas tout droit, tu ne touches que les gens qui sont
d’accord avec toi (Sanseverino, Longueur
d’Ondes, 2001).
Quelle que soit ta nature, quelle
que soit ta couleur, aucune race n’est supérieure (NTM).
Qu’il reste quelque chose de moi
m’indiffère. Je ne suis pas comme ces personnalités politiques qui éprouvent le
besoin de faire bâtir un monument afin de laisser une trace tangible de leur
passage : moi, je ne construis que ma vie (France Gall, 1987).
Se croire
sexy, c'est entretenir la paresse intellectuelle : on n'a pas besoin de fournir
de gros efforts pour intéresser les autres (Emmanuelle Seigner).
S'il y a un
combat à mener, il est dans sa vie, dans le fait de ne pas être consommateur
(Arthur H).
Si Bobby
Lapointe s'était défenestré, il aurait juste laissé un mot à sa femme en
mettant « Je suis en bas » (Benjamin Biolay).
Si
j'aimais la musique j'en ferais pas. (Pascal Obispo)
Si
j'écris, c'est aussi parce que je ne sais pas parler. (Diam’s)
Si je dois rester éveillée, je bois. (Carla Bruni)
Si
je me retrouvais sur une île déserte avec Michel Sardou et Marilyn Manson, je
pense que je me ferais un dauphin ! (Zazie)
Si je n'avais pas été chanteur, qu'est-ce que j'aurais fait ? Un métier de merde. J'aurais été insatisfait, donc absolument odieux, donc ma femme m'aurait quitté. Vous voyez… - Alain Souchon
Si le
bonheur existe, c'est une épreuve d'artiste (France Gall).
Si tu penses vraiment ce que tu chantes, il faut changer ta
vie (Graeme Allwright dans Putain de chanson de Fred Hidalgo, 1991).
Tous nos
baisers ont une histoire un mouvement et un savoir (Bernard Lavilliers).
Un baiser
peut être une virgule, un point d´interrogation ou d'exclamation. Voici les
points essentiels de la ponctuation que toute femme devrait connaître
(Mistinguett).
Un jour, un médecin m’a expliqué ce dont je souffrais. Il m’a
dit : « Plus une goutte d’alcool ou c’est la chaise roulante. » J’ai
dû fixer une date : celle de mon dernier verre. Le médecin m’a accordé une
semaine de grâce, pendant laquelle je me suis offert les meilleurs vins
(Miossec, Les Inrockuptibles n°959,
avril 2014).
Un
porte-plume, ça fait moins d'ampoules qu'une pioche ! (Yves Montand).
Un soir,
dans ma grosse berline de chanteur, j'ai posé ma main sur la sienne. Elle l'a
retirée en me disant doucement : Dave, vraiment, je t'aime beaucoup mais les
hommes, je les aime jeunes et je les aime noirs... Fin de l'histoire d'amour (Dave,
J'irais bien refaire un tour, 2012).
Une
chanson, c'est d'abord des mots sur des notes, ce n'est pas de la poésie. Il
faut juste trouver le bon équilibre entre les divers éléments (Zazie).
Une femme
qui atteint la sérénité est une femme qui a abandonné le combat (Anne
Sylvestre).
Une gonzesse complètement pétée est venue nous emmerder. On l’a
envoyée chier. C’était Janis Joplin ! (Dick Rivers, qui était ce jour-là avec
Johnny Hallyday à la terrasse d’un café).
Une
guitare, c'est bien, mais ça ne remplace pas une femme. (Roch Voisine, Extrait de la revue Paris-Match - Mars 1991)
Vieillir :
c'est très mauvais signe quand on oublie de reboutonner sa braguette après
avoir pissé, mais c'est pire quand on oublie de la déboutonner avant (Maurice
Chevalier).
— Vous avez écouté le Carla Bruni ? —
On a son mari en concert toute l’année, c’est bon comme ça, tu crois pas ?
(Joeystarr, NTM, Rock&Folk septembre 2008)
|