Dans certains pays, on connaît mon cul mieux que ma musique.
Quand mon corps s'éteindra, j'espère le plus tard possible, je
voudrais être conservé dans l'azote. Au cas où on pourrait me rallumer (Spèrme, 2016).
Il y a une chose où je sais que je triche, c’est que je dis que
je cherche l’amour parfait et en même temps je le redoute, exactement comme je
redoute le confort (1970).
J’avoue que ça dépasse un peu ce qu’on avait prévu au départ,
parce que je trouvais que montrer mon cul c’était une pantalonnade si j’ose
dire, et j’avoue que maintenant ça prend des proportions énormes. Donc, vous
voyez qu’un petit cul peut amener de grandes choses (Michel Polnareff, 1972).
Je n’ai pas attendu d’être copié par un singe chauve pour
exister. (à propos de Pascal Obispo.)
Je ne me suis jamais acheté de maison ni d’appartement parce que
j’ai toujours mis mon argent dans le matériel de scène, dans les choses que je
prépare professionnellement, donc évidemment le côté vie privée en prend un
sérieux coup. Il faudra que je m’en occupe parce que je me suis aperçu d’une
chose que j’ignorais qui est que la vie privée est quelque chose de très
important qu’il faut soigner, parce que la vie professionnelle en dépend en
grande partie (1971).
Je ne suis pas homosexuel et je m’en excuse auprès des gens qui
le souhaiteraient. Mais je veux dire quelque chose, quand un artiste
n’est pas « normal », ou bien il est pédé, ou bien il se drogue.
Alors pour moi, on n’a pas pu dire que j’écrivais de la mauvaise musique, du
moins jusqu’à présent, on n’a pas dit non plus que je chantais trop mal, alors
je suis pédé quoi ! J’ai donc écris « Je suis un homme » pour
faire une légère mise au point, et je répète un truc que je dis toujours :
si j’étais pédé, je le dirais (1970).
Je ne suis pas stable et je ne cherche pas à l’être parce que je
sais que si je le devenais, je n’aurais plus envie de faire quoi que ce soit.
Je pense que je pourrais me détruire mais pas avec la drogue car je suis
entièrement contre, par expérience puis par principe (1970).
Les belles histoires d’amour ne prennent vraiment leur valeur
que dans le moment où ce n’est pas possible. Ce que je cherche, à chaque fois
je crois le trouver mais très vite je déchante, ce qui pour mon métier est très
embêtant ! (1970).
Les femmes pour l’inspiration c’est important. Mais je crois que
pour l’inspiration d’un créateur, le plus important n’est pas les femmes, mais
LA femme, et celle-là, je ne l’ai pas encore rencontrée (1972).
Ma coiffure n’est pas une agression. Je trouve personnellement
que les gens sont assez tristes en général, et qu’il faut essayer de l’être le
moins possible, alors je cherche tous les moyens de l’être le moins possible,
tout au moins en apparence (1971).
Ma plus grosse fortune ne se mesure pas à un billet de banque.
Ma plus grosse fortune c’est les idées que j’ai dans ma tête. Ma Rolls on
pourra la détruire mais ce que j’ai dans ma tête, on ne pourra pas me l’enlever
(1971).
Quand
je me vois dans la glace, je corresponds à ce que je voudrais être. Le jour où
je n’y correspondrai plus, je me tirerai une balle dans la tête, probablement.
(1971)
Une mouche
c'est vraiment bête à tuer.
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