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Boris Vian


Boris Vian (10 mars 1920, Ville-d'Avray (Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine), France - 23 juin 1959, Paris) était un écrivain français, ingénieur de l'École centrale, inventeur, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste). À ces multiples talents, il convient d'ajouter ceux de conférencier, de scénariste et de traducteur (anglo-américain). Il a également publié sous les pseudonymes de Vernon Sullivan, de Bison Ravi, de Baron Visi ou de Brisavion (anagrammes de son nom).

Biographie de Boris Vian

Site officiel

MySpace

 

CITATIONS

 

A quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par dessus ?


Ah ! que de volumes n'écrirait-on point si l'on voulait dénoncer les ravages causés par la connerie absolue.


Aussi longtemps qu'il existe un endroit où il y a de l'air, du soleil et de l'herbe, on doit avoir regret de ne point y être. Surtout quand on est jeune.


Avec des si, on scierait.


Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent.


C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde.


Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun.


Chez une femme, la beauté est signe de modestie.


Dire des idioties, de nos jours où tout le monde réfléchit profondément, c'est le seul moyen de prouver qu'on a une pensée libre et indépendante.


Elle sentait distinctement et décidément le savon. Au diable. Autant coucher avec une machine à laver.


Évolution inéluctable qui, parallèlement à ce grand courant partant du singe pour aboutir à l'homme, part de l'homme pour aboutir à l'imbécile.


Il n'est pire sourd que ventre affamé.


Il n’y a pas d’autre forme de mort que l’absence d’amour.


Il vaut mieux être déçu que d'espérer dans le vague.


Il y a deux façons d'enculer les mouches : avec ou sans leur consentement.


Il y a deux façons de ne plus avoir envie de rien : avoir ce qu'on voulait ou être découragé parce qu'on ne l'a pas.


Je déteste les femmes qui croient pouvoir se permettre d'être laides parce qu'elles sont intelligentes.


Je me demande si je ne suis pas en train de jouer avec les mots. Et si les mots étaient faits pour ça ?


Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant.


Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai.


Je voudrais pas crever Avant d'avoir usé Sa bouche avec ma bouche Son corps avec mes mains Le reste avec mes yeux.


L’absurdité des batailles qui sont des batailles de mots mais qui tuent des hommes de chair.


L'argent ne fait pas le bonheur de ceux qui n'en ont pas.


La critique, art aisé, se doit d'être constructive.


La critique n'a aucun intérêt. Une bonne critique fait du bien, mais une mauvaise ne fait pas de mal (En avant la zizique, 1997).


La douleur est une chose que l'on n'a le droit d'infliger qu'à soi-même.


La femme est ce que l'on a trouvé de mieux pour remplacer l'homme quand on a la déveine de ne pas être pédéraste.


La foi soulève des montagnes mais les laisse joyeusement retomber sur la tête de ceux qui ne l'ont pas.


La guitare, c'est un instrument qui vous rend paresseux. On la prend, on joue un air, et puis on la laisse, on flemmarde, on la reprend pour plaquer un ou deux accords ou s'accompagner pendant qu'on siffle.
-
J’irai cracher sur vos tombes, 1946.


La langue est un organe sexuel dont on se sert occasionnellement pour parler.


La Légion d'honneur de Lyon ? La rosette !


La mort n'a rien de tragique. Dans cent ans, chacun de nous n'y pensera plus.


La mort n'est pas drôle parce qu'elle ne supporte pas la répétition.


La musique est un moyen de rendre le langage plus frappant.


La police est sur les dents, celles des autres, évidemment.


La presse française fait preuve d'une partialité révoltante et ne traite jamais que les mêmes sujets : les hommes politiques et les autres criminels.


La sacristie... c'est comme qui dirait les cabinets de la maison du Seigneur. On s'y relâche un peu.


La vie, c'est comme une dent D'abord on y a pas pensé On s'est contenté de mâcher Et puis ça se gâte soudain Ça vous fait mal, et on y tient Et on la soigne et les soucis Et pour qu'on soit vraiment guéri Il faut vous l'arracher, la vie.


Le jour où personne ne reviendra d'une guerre, c'est qu'elle aura enfin été bien faite.


Le malheur avec un type intelligent, c'est qu'il n'est jamais assez intelligent pour ne pas se dire qu'il est le plus intelligent.


Le pluriel d'un maréchal, c'est des maraîchers. Le pluriel d'un général, c'est des générés.


Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne.


Le propre du militaire est le sale du civil.


Le ridicule ne tue nulle part mais aux U.S.A., il enrichit drôlement.


Le temps perdu c'est le temps pendant lequel on est à la merci des autres.


Le travail, c'est la liberté. La liberté, c'est celle des autres. Le travail, c'est celui des autres.


Le travail est l'opium du peuple... Je ne veux pas mourir drogué !


Les femmes aiment peut-être les impuissants. Un homme, un vrai, ça leur fait toujours un peu peur. Elles craignent d'être blessées. Un impuissant, c'est comme une bonne copine.


Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.


Les hommes politiques sont des cons qui avec talent réussissent à faire passer un message merdeux.


Les oiseaux sont responsables de trois au moins des grandes malédictions qui pèsent sur l’homme. Ils lui ont donné le désir de grimper aux arbres, celui de voler, celui de chanter…


Les prophètes ont toujours tort d'avoir raison. (L'Herbe rouge,1950)


L'homme est le seul animal qui accepte de mourir pourvu qu'il en tire un plaisir.


Mieux vaudrait apprendre à faire l'amour correctement que de s'abrutir sur un livre d'histoire.


Ne sachant à quel sein me vouer, j’ai choisi le plus confortable, le gauche de Marilyn Monroe (Jazz Hot).


N'importe quel objet peut être un objet d'art pour peu qu'on l'entoure d'un cadre.


On commence à avoir des malheurs quand on a cessé de ne penser qu'à soi.


On n’est pas là pour se faire engueuler. (1954)


On ne devrait tromper sa femme que quand elle est jolie. Sans ça on doit avoir l'impression que les filles vous accordent ça pour vous consoler.


On ne reste pas parce qu'on aime certaines personnes ; on s'en va parce qu'on en déteste d'autres. Il n'y a que le moche qui vous fasse agir.


Pour faire du commerce, il faut, de nos jours, être américain; mais si on se contente d'être intelligent, on peut aussi bien être français.


Pour faire un soldat, il faut défaire un civil.


Pour qu'il y ait passion, il faut que l'union soit brutale, que l'un des corps soit très avide de ce dont il est privé et que l'autre possède en très grande quantité.


Prenez un garçon de trente ans, doué pour la peinture, la musique, la chanson, enfin doué pour la vie, quoi ; mettez-le dans une pièce, avec un piano et un stylo, laissez-le tourner,  chercher, laissez-le brûler, laissez-le faire, faire son trou, son p'tit trou qui deviendra grand dans le monde de la chanson. Et puis, quand vous l'aurez laissé chanter, laissé frémir,  laissé brûler devant vous ...  Vous le ferez revenir ! (à propos de Serge Gainsbourg aux 3 Baudets en 1958).


Quand on ne sait rien, on peut tout de même trouver des choses, avec de l'imagination.


Qu'on en dise du bien ou du mal, quand tout le monde en parle, c'est un succès.


Retirez le Q de la coquille : vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille.


Si Dieu s'est fait homme pour avoir de l'autorité sur terre, c'est évidemment qu'il se rendait compte qu'un homme, ça fait tout de même plus sérieux.


Si l'influence exercée par le jazz sur la chanson s'est traduite d'un côté par l'éclosion de talents originaux comme celui de Trenet, elle s'est exercée de façon beaucoup moins flagrante et plus subtile, en profondeur, sur des gens comme Georges Brassens. Et ceci se manifeste dans son interprétation : la manière de chanter de Brassens est souvent comparable à celle des chanteurs de blues, notamment par sa mise en place et sa façon d'attaquer un peu en retard sur l'accompagnement, si caractéristique dans « La chasse aux papillons ». La netteté du style de Brassens et la fraîcheur de son expression l'apparentent d'ailleurs aux chanteurs folkloriques noirs en ce qui concerne la teneur même de ses chansons (En avant la zizique, 1997).


Si votre éducation musicale a été négligée, nul besoin de choisir une voie aride pour la refaire : l'évolution rapide du jazz vous mènera insensiblement de la musique la plus fraîche et la plus naturelle des parades et des orchestres de marches aux recherches les plus raffinées des arrangeurs actuels ; et le monde de la mélodie, de l'harmonie et du rythme vous sera définitivement ouvert (Écrits sur le Jazz, 1946 à 1959).


Supprimez le conditionnel et vous aurez détruit Dieu.


Un des services les plus éminents que Goodman ait rendus à la cause du jazz, c'est l'introduction de musiciens de couleur dans sa formation (Boris Vian dans les notes de pochette du LP Benny Goodman : The Famous 1938 Carnegie Hall Jazz Concert, Philips n°7000, juin 1954).


Un jour il y aura autre chose que le jour.


Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir, c'est bon pour les robinets.


Un uniforme ? C'est un avant-projet de cercueil.


Une solution qui vous démolit vaut mieux que n'importe quelle incertitude.

A PROPOS DE BORIS VIAN

Si les chansons de Boris Vian n'existaient pas, il nous manquerait quelque chose. Elles contiennent ce je-ne-sais-quoi d'irremplaçable qui fait l'intérêt et l'opportunité d'une œuvre artistique. Un  temps viendra,  comme dit l'autre, où les chiens auront besoin de leur queue et tous les publics des chansons de Boris Vian (Georges Brassens, 1955).


Un soir, au Milord, je vois Boris Vian. J'encaisse ce mec, blême sous les projos, balançant des textes ultra-agressifs devant un public sidéré. Ce soir-là, j'en ai pris plein la gueule. Il avait sur scène une présence hallucinante, mais une présence maladive; il était stressé, pernicieux, caustique. C'est en l'entendant que je me suis dit "Je peux faire quelque chose dans cet art mineur... (Serge Gainsbourg)

 

 

 

 

 

 

 

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