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Jean-Louis Murat


Jean-Louis Bergheaud, qui signe ses albums Jean-Louis Murat est un auteur-compositeur-interprète, né le 28 janvier 1952 à la Bourboule. Il passe une grande partie de sa jeunesse chez ses grands-parents dans une ferme isolée à Murat-le-Quaire (d'où il tire son pseudonyme).

Biographie de Jean-Louis Murat

Site officiel

MySpace

 

CITATIONS

 

Au tirage au sort de la nature j’ai eu le truc ego surdimensionné, je fais avec (2003).


Autour de moi, j'entends trop de petits singes sous doués, qui chantonnent dans un anglais de cuisine qui fait rigoler la Terre entière (Télérama, 2014).


Ça me plaît assez qu'on ne m'aime pas.


C’est la crise, les salles prennent moins de risque et préfèrent programmer des gros cons comme Renaud ou Polnareff (2016).


C'est le mauvais goût du public qui fout la zone !


Ce qui m’intéresse moi c’est de faire, d’enregistrer, d’écrire. Cet été en juillet, août, par exemple j’ai écrit un album entier donc ce qui m’intéresse maintenant c’est de l’enregistrer. J’ai écrit tous ça sans forcer. Je pense que chacun a son rythme il y a des écrivains qui sortent un bouquin tous les dix ans, d’autres un par an, d’autres deux par an. Simenon par exemple en sortait cinq par an. Chacun son rythme. Je ne pense pas qu’il y ait un rythme qu’on doive imposer à chacun. Chacun fait suivant sa créativité (2003).


Chez Labels je fais ce que je veux, encore que tout est relatif, en gros on ne me fait pas chier. Je déteste être aux ordres, obéir. Je suis très bien chez Labels. On me fout la paix (2003).


Culturellement, nous sommes devenus un pays de nabots. Nous sommes devenus une sorte de Lichtenstein culturel ... Je suis abasourdi par l'inculture des animateurs et des journalistes dans les médias ... Il faut faire un constat simple, les chanteurs français n'ont strictement plus rien à dire. D'ailleurs chez moi, je n'écoute que de la musique anglo saxonne jamais de "chanson française" tant c'est lénifiant. Tout comme je ne vais plus voir de films français ... Et comme disait Baudelaire, "un artiste n'a aucune obligation sauf d'être productif". "Productif" dans le sens travail bien fait. Mes racines sont paysannes, et je ne conçois pas une vie réussie sans la notion de dur labeur, donc de travail bien fait. (émission Nonobstant le 26 mars 2008)


Depuis une dizaine d'années, les directeurs artistiques des maisons de disques sont des lopettes qui signent des lopettes. Ils craignent les personnalités fortes, donc, globalement, les artistes français ont une personnalité fadasse. Ça se sent dans leur musique et c'est désespérant. Ce sont des monsieur madame tout le monde, mais à un niveau ! On a l'impression qu'ils ont été recrutés par Flaubert pour "Bouvard et Pécuchet". (2007)


Des Bénabar, des Grand Corps Malade, c'est du zéro de chez zéro ! J'aime Amy Winehouse, les White Stripes, PJ Harvey, des gens qui ont une vie intérieure. Ce qu'on peut reprocher aux Français, c'est qu'ils ont la vie intérieure d'un teckel. (2007)


Des gamins stockent 10 000 chansons sur l'ordinateur familial, après les avoir piquées sur le Net. La société, des députés, des sénateurs trouvent cela vertueux ! Or, c'est un problème moral : tu ne voleras point, apprend-on à nos enfants. En outre, ces rapines via le Net s'effectuent dans l'anonymat. (Le Monde)


En France, dès qu’un clampin enregistre trois chansons, il se pense artiste. C’est une catastrophe. Tous ceux qu’on qualifiait d’artistes et que j’ai rencontrés, je me suis rendu compte que c’était des triples merdes (Metronews, avril 2016).


Être artiste, c'est une affaire de vocation et de discipline, une discipline de fer. Être artiste, c'est du travail, du travail, du travail et encore du travail.


Être dans le présent est la condition de la paix intérieure.


Il ne faut plus miser que sur sa petite bite. Et c’est vrai que c’est difficile pour les mecs de miser sur autre chose que leurs petite queue à trois balles. C’est pathétique tout ça. Il ne faut pas qu’ils aient peur de se féminiser. L’avenir des mecs c’est de devenir demi PD. Et ça les mec ils ne savent pas trop, c’est pas facile pour eux. Les nanas deviennent de plus en plus autosuffisantes, il faut donc fabriquer une tonne de tendresse par jour mais ce n’est pas facile (2003).


J’adore travailler, j’adore chanter, j’adore jouer de la guitare. Quand je suis chez moi, j’écris bien une chanson par jour. C’est mon rythme, ça ne me fatigue pas, bien au contraire. Je suis plutôt fatigué quand je n’écris pas de chansons, comme actuellement pendant les périodes de promotion (2003).


J'affirme que la crise du disque est un leurre, elle n'existe pas : l'offre est intacte, la demande croissante. Mais, chaque nuit, dans les hangars de la musique, la moitié du stock est volé. Imaginez la réaction de Renault face à des délinquants qui forceraient la porte quotidiennement pour dérober les voitures ! (Le Monde)


J'aurais pu écrire pour Johnny et prendre la caillasse, mais je ne fais pas ma carrière en fonction de mon compte en banque (Télérama, 2014).


Je chante dans des villes où des tocards remplissent le Zénith du coin, tandis que moi, j'ai beaucoup de mal à attirer 250 personnes (Télérama, 2014).


Je déteste les voyages. Je trouve que c’est partout pareil sur terre. Mes derniers voyages : le Mexique et le Japon. Je me sentais mal. On sait bien que l’homme est partout mauvais, qu’il y a des gens qui souffrent… Je n’ai pas besoin de voir des pays pour m’ouvrir l’esprit (Longueur d’Ondes, 1992).


Je leur pisse au cul à ces connard qui tirent des chansons sur le net (2003).


Je m’en fous, je n’ai pas envie de m’engager. Je ne vois pas ce qu’on peut faire dans notre vie à part constater les dégâts, constater le désastre ou nous retirer sur les hauteurs pour voir passer le bordel. Je ne pense pas du tout qu’on puisse intervenir, je pense que le seul domaine dans lequel on peut être efficace c’est dans la sphère privée. On doit donc se comporter comme on juge qu’il est le mieux de le faire, et puis artistiquement de faire des disques dans lesquels on est intègres (2003).


Je ne suis pas très fan des mecs. C’est pas très facile pour les garçons, c’est le bordel quoi. Mais il y a tellement de diversité. On transforme tellement les gens en consommateurs que les mecs il ne doivent pas rigoler tous les jours. Aujourd’hui c’est pas le bon créneau d’être consommateur de sexe ou de tendresse, il vaut mieux être producteur et le désarroi il vient beaucoup de ça. On est habitués à consommer et non à produire. On ne nous apprend pas ce qu’il faut être ou faire pour être heureux, on nous apprend à consommer. Alors aujourd’hui le petit gars il ne sait plus quoi faire ni ou mettre sa bite, dans le voisin, la voisine ou sur l’oreiller. Non vraiment je n’ai pas de tendresse particulière pour les mecs (2003).


Je ne suis pas un chevalier blanc, je vois juste la pourriture du système (Télérama, 2014).


Je pense que l’être humain a quelque chose de pourri et de vicié à l’intérieur (2003).


Je suis plutôt contre tous les craignos de la politique à trois balles. Je suis dans l’autre sens. Je pense que les Besancenot, Jose Bové, Mamère, Jack Lang c’est de la merde, c’est tous des connards. Je peux pas saquer tout ça. Je pense que tous ceux qui nous défendraient, seraient de notre coté, sont plutôt nos pires ennemis. Je ne dis rien, je me permets simplement de dire de temps en temps que Jack Lang c’est un trou du cul, et José Bové un connard. C’est tout, je m’en fous complètement. Je trouve que la vie politique française est vraiment minable, je ne peux pas m’identifier à qui que se soit. Je les trouve ringards, des show bizzés à trois balles (2003).


Je suis un sous-produit de la culture américaine : quand j'étais adolescent, à La Bourboule, le salut, c'était Dylan ; comme il existait, tout n'était pas fini, il y avait un avenir. Mais cet avenir est devenu un enfer, un bruit de fond qui accompagne une avalanche continue d'images ; toute cette merde qui nous entoure… On n'arrive plus à respirer (Télérama, 2014).


Je trouve complètement fascinant le personnage de Lilith et aussi le fait qu’on ait donné une première femme à Adam sur un pied d’égalité et qu’ensuite on se soit aperçu qu’une femme égale de l’homme ce n’était pas possible, c’était obligatoirement diabolique. Donc on est reparti à zéro et avec une côte d’Adam on en fabrique une toute neuve, elle sera bien vierge, et ce ne sera plus une chieuse. Je trouve que tous les problèmes qu’il y a sur terre sont bien résumés dans cette petite anecdote de l’ancien testament. C’est hyper intéressant cette histoire, il y a tout sur l’état de notre monde (2003).


L'artiste doit être excessif, la pulsion artistique est érotique, dyonisiaque. Or les artistes aujourd'hui, c'est : pas de clopes, pas de joints, pas d'alcool et dodo à 21 heures. Après, ils passent derrière le micro : voix blanche, jamais d'émotion, rien. Je dis pas qu'il faut être dans l'ivresse ou la défonce, mais l'artiste c'est l'explorateur, celui qui va dans la zone rouge et en ramène des infos, pas celui qui reste comme madame Dugenou. Sans Dyonisos ni Eros, on se retrouve avec des piches qui se font des tête-à-tête avec des godemichés, qui ne boivent que du Vittel et qui racontent leurs petites histoires de boyaux. (2007)


La vérité est au fond des impasses.


Le monde est plein d'artistes qui ne le sont que six heures par semaine, du samedi matin au dimanche soir.


Le Web rend les gens hypocrites, il incite à prendre des pseudonymes. (Le Monde)


Les Beatles sortaient un album tous les huit mois, un 45 Tours inédit tous les deux mois, et une tournée mondiale par an. C’était leur cadence. C’était la cadence moyenne des gens dans les années soixante. J’ai entendu récemment Bowie dire la même chose : qu’il voulait faire deux albums par an, que c’est ce qu’il faisait dans les années 60, 70, il ne voyait pas pourquoi maintenant le business ne lui en laissait faire qu’un tous les quatre ans. Moi je pense pareil, je suis tout a fait capable de faire deux albums par an, je ne vois pas pourquoi je ne les ferais pas (2003).


Les Inrockuptibles c’est vraiment devenu un torche cul infect, je ne peux plus les saquer, ni les lire, je suis en guerre avec eux (2003).


Les lieux où je séjourne m’inspirent. D’ailleurs, tu me laisses une semaine au bord de la mer, je t’écris une chanson sur la mer (Longueur d’Ondes, 2000).


Nous sommes devenus les esclaves de la consommation. Les petits groupes français fournissent, fournissent, fournissent des musiques pour la pub. Dans les années 60, Ford avait acheté Light my Fire aux Doors. Jim Morrison était à Paris. Quand il est rentré à Los Angeles, il a fait rendre le pognon et a interdit l'utilisation de la chanson. Je suis très admiratif de ça. Maintenant, même les Stones vendent Satisfaction pour faire la pub d'une bagnole ou d'un parfum ou d'une crème solaire. C'est la fin des haricots (Télérama, 2014).


On est dans un drôle de pays où être productif et créatif est vu comme une maladie mentale.


On regarde les hommes politiques comme si on regardait un Boys Band, c’est nul (2003).


Pourquoi refuser de participer aux opérations caritatives, comme Les Enfoirés ? Je trouve ce système dégoûtant. Les jolis coeurs, les plus-généreux-que-moi-tu-meurs, je n'y crois pas du tout. Tous ces artistes sont des monstres d'égoïsme. La vraie générosité, elle est silencieuse. Tu fais, mais tu fermes ta gueule. Ça ne doit pas devenir un élément de promotion.


Quand j’ai commencé en musique, et dans des groupes à la fin des années 70, dans les années 80, Dominique Laboubée [1] a toujours été une référence. Quand on voit comment ça s’est terminé pour lui, on voit bien qu’on est dans un pays de trou du cul. Dominique Laboubée si ça avait été un anglais ou un américain ça aurait été une super star, une méga star. Ça fait réfléchir (Jean-Louis Murat, 2003).

[1] Chanteur, auteur, compositeur leader et fondateur des Dogs.


Quand j'étais jeune, les préoccupations des groupes de rock s'arrêtaient à la bière et à la dope (Le Monde, 2014).


Quand je dis du mal de la chanson française je ne me mets pas dedans. Avec l’égo que j’ai, tu comprends bien que je ne vais pas me mettre dans le troupeau, non non, moi je suis hors troupeau (2003).


Si je reste un artiste marginal, c'est parce que je n'ai jamais pu digérer physiquement le phénomène promotionnel. Parler de soi, faire la vedette, donner son avis, c’est dégoûtant, ça m’intoxique. Faire de la promo, c'est faire le malin, presque au sens étymologique du terme (Télérama, 2014).


Si tu t’enfermes dans une imagerie rock t’es cuit après. J’essaye de rester dans des entres deux. De ne pas avoir vraiment d’étiquette ça ne me déplaît pas (Jean-Louis Murat, 2003).


Tout le côté sanguinolent du rock a disparu. Ça ressemble à ces films gore où on fait du sang avec de la grenadine, et le foutre avec du lait Nestlé.


Toutes les merdes comme Ardisson, Fogiel, Durand, j’ai vraiment pas envie de les faire, c’est que des conneries. Ces émissions ne me font pas vendre un disque, ce qu’on nous demande de faire est tellement éloigné de notre job. T’arrive sur le plateau, le mec te dit « Alors vous avez dit : José Bové c’est un trou du cul » Alors qu’est ce que tu veux que je me fasse chier à monter de chez moi pour aller dans une télé ou le mec est incapable de parler de musique. Du coup ça fait discussion Café Du Commerce. On se croirait aux grosses têtes de Bouvard (2003).


Toutes les musiques que j’aime, comme dirait l’autre crétin, elles viennent du blues...


Zinédine Zidane a le QI d'une courge.

A PROPOS DE JEAN-LOUIS MURAT

Je n'écoute pas ses chansons, j'ai un peu peur du vide (Renaud).

 

 

 

 

 

 

 

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