Dans mon métier, je suis le roi des emmerdeurs.
Il
faut savoir, coûte que coûte, Garder toute sa dignité Et, malgré ce qu'il nous
en coûte, S'en aller sans se retourner Face au destin qui nous désarme.
(Il faut savoir)
Il
faut se débarrasser des casse-tête. On ne vit qu'une fois.
Il ne faut
pas oublier tout ce que les immigrés ont apporté à La France, les Picasso,
Béart, Cioran… C'est une chance extraordinaire pour la France. Il y a peut-être
parmi eux de futurs Aznavour, qui sait ? (Le Parisien,15 septembre 2015).
J'adore écouter du jazz en
conduisant. Ça me donne un rythme de conduite, c'est curieux, ça me
fait ralentir ma vitesse. Sans doute parce que je ne veux pas rater une note (Jazz Magazine n°611,
février 2010).
J'aimerais bien faire un duo avec Stromae parce qu'on a dit, à tort, que c'est le nouveau Brel. Il n'y a pas de nouveau Brel. Il y a Stromae, c'est très bien !
J'aurais aimé l'impossible : l'Académie française.
Je pense que j'ai la voix de ma génération, moins belle, bien sûr, mais destinée à dire autre chose, destinée à chanter les nuits d'amour à bout de souffle. Une voix qui colle avec le genre de chansons que j'écris.
Je suis boulimique. Si j'arrête la scène, je meurs. Vous croyez que ça m'amuse de mourir ? J'y pense depuis l'âge de 15 ans.
La chanson me passionne toujours. C'est un puzzle, mêlé de mots croisés. C'est merveilleux. (2015)
La
plus belle pierre tombale ne couvre qu'un cadavre.
Ma seule fierté finalement est dans mon écriture, pas dans mon métier de chanteur. Tout le monde peut chanter, tout le monde ne peut pas écrire. (2015)
Même
lorsque l'on croit Que l'on n'attend plus rien Nous attendons toujours Quelque
chose ou quelqu'un. (Quelque
chose ou quelqu'un)
On
ne m'a jamais rien donné, même pas mon âge.
On
ne récolte jamais que les sentiments que l’on sème. (Il te suffisait que je t’aime)
Presley,
c'est une explosion de joie, une débauche de vitalité.
Quand
j'écris une chanson d'amour, ce n'est pas en pensant à quelqu'un mais aux
phrases que je vais dire.
Si j'avais
été blond aux yeux bleus, grand et élégant avec une voix pure, je n'aurais pas
fait la même carrière.
A PROPOS DE CHARLES AZNAVOUR |
Avant Charles Aznavour le désespoir était impopulaire (Jean
Cocteau).
Aznavour est le seul homme que je connaisse capable de
rentrer debout dans une Rolls (Jacques Brel).
Dans le style crooner, Aznavour est pour moi plus grand que
Sinatra (Cerrone, Télérama, 2017).
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