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Ce n'est
pas que j'aime la mienne, mais ce qui est sûr, c'est que j'aime la vie.
J’ai été bien « éduqué » par des militants. Pour me réveiller
le matin quand j’étais môme, ma mère me disait « vive la
révolution ! », ce que je
répétais en levant les bras au ciel. Et hop, elle m’enfilait mon pull ! (Longueur d’Ondes, 1995).
Je
n'ai jamais aimé ce type qui est le plus surestimé de la musique française. En
plus, il disait un nombre incroyable de conneries à longueur de temps et les
gens acquiesçaient comme des cons parce que c'était Gainsbourg.
Pour
moi une chanson d'amour, c'est aussi important qu'une chanson politique. C'est
sûr que les artistes sont là pour provoquer quelque chose. Je pense qu'on est
vraiment utile dans l'évolution des mentalités. Mais chacun à un niveau
vraiment minuscule. Mais c'est pas un chanteur ou une chanson qui va faire
évoluer les mentalités. C'est tout un courant, plusieurs années, des façons de
faire, des façons de dire…
Pourquoi
j'écris des chansons ? C'est déjà pour gagner ma vie. Je suis chanteur.
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