Apprendre la musique en lisant des ouvrages s’y rapportant
est comme faire l’amour par courrier (Luciano Pavarotti).
Aucun artiste ne devrait s'abaisser à produire une œuvre
vulgaire pour faire de l'art pour tous. Si c'est de l'art ce n'est pas fait
pour tous, si c'est fait pour tous ce n'est pas de l'art (Arnold Schönberg).
Avec
l'opéra, comme dans tout art de scène, pour être très demandé et bien payé vous
devez bien sûr être bon, mais vous devez aussi être célèbre. Ce sont deux choses différentes (Luciano Pavarotti).
Comme l'opéra serait merveilleux s'il n'y avait pas les
chanteurs ! (Gioacchino Rossini).
Dans la hiérarchie artistique,
les oiseaux sont les plus grands musiciens qui existent sur notre planète
(Olivier Messiaien).
Enrichissons nous de nos différences mutuelles (Franz Liszt).
Faire de la musique, c'est comme faire l'amour. Les gestes sont toujours les mêmes mais chaque fois c'est différent. (Arthur Rubinstein)
Il faut
aussi rêver sa révolution, pas seulement la construire (Pierre Boulez).
Il faut toujours que de la tête au coeur, l'itinéraire soit direct (Yehudi Menuhin).
Il n'est
besoin que de quelques mots pour dire la vérité (Joseph Haydn).
Il n'est pas de civilisation où le chant, la danse, les instruments de musique, ne soient intimement liés à tous les actes de la vie sociale (Henry Barraud).
Il y a deux sortes de chefs d'orchestre : ceux qui ont la
partition dans la tête et ceux qui ont la tête dans la partition (Arturo Toscanini).
Je désire des funérailles simples. Ni chants, ni musique ! J'en
ai assez entendu de mon vivant ! (Giuseppe Verdi).
Je me suis habitué à la mort : un pianiste est un homme déguisé
en croque-mort, avec en face de lui, constamment, son piano qui ressemble à un
corbillard (Arthur Rubinstein).
Je n'aurais pas pensé que la beauté fut un don aussi grave (Herbert Von Karajan).
L'amour et la
musique peuvent tout, tout hormis "n'être pas". (Hélène Grimaud, Variations sauvages)
L'art de diriger consiste à savoir abandonner la baguette
pour ne pas gêner l'orchestre (Herbert von Karajan).
La musique, c'est ce qu'il y a entre les notes (Isaac Stern).
La musique chasse
la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans
repos, elle console ceux qui pleurent. (Pablo Casals)
La musique est ce qui nous permet de nous entretenir avec l'au-delà (Robert Schumann).
La musique est infinie. Elle est le langage de l'âme (Otto Klemperer).
La musique est un labyrinthe où
l'on n'a jamais fini d'entrer et de sortir, de découvrir de nouveaux chemins,
dont on n'a jamais épuisé le mystère (Pierre Boulez).
La musique est une force horizontale qui se déroule dans le temps (Leon Fleisher).
La musique n'est pas un métier, c'est la vie, tout simplement !
L'interprétation, ce n'est pas le travail de dix minutes, de dix jours ou d'un
mois, c'est le produit de toute la vie (Grigory Sokolov).
La musique suffit pour une existence, mais une existence ne
suffit pas à la musique (Sergueï Vassilievitch Rachmaninov).
La
relation entre la vie et la mort est la même que celle qui existe entre le
silence et la musique. Le silence précède la musique et lui succède. (Daniel
Barenboïm)
Le geste du chef d'orchestre ne peut être appris, pas davantage qu'un geste de colère ou d'amour. Il ne sera efficace que s'il est organique, c'est à dire personnel. C'est pourquoi il est si divers, et si difficile - pour ne pas dire impossible - à juger du dehors (Ernest Ansermet).
Le mot liberté ne peut pas être chanté sur la même note par tout
le monde (André Mathieu, surnommé « le Mozart québécois).
J'entends une consœur jouer une pièce, je frappe à la porte et
lui dis : « Qu'est-ce que vous jouez ? » Elle me dit : « Ah !
mais c'est un compositeur de chez nous, j'ai une partition. » Je regarde :
Prélude romantique d'André Mathieu. Je suis bouleversé. Là j'ai les larmes aux
yeux et la première phrase qu'elle me dit : « Oh ! mais c'était un alcoolique
paresseux. » Et ça été le déclencheur pour moi. C'était une injustice.
J'entends ce thème, ça me hante autant qu'un thème de Chopin et je me dis que
c'est pas possible, on peut pas dire juste ça (Alain Lefèvre).
On dirait qu'autant cet homme a été génial jusqu'à 14 ans,
autant il s'est acharné ensuite à détruire ce qu'il avait réalisé. Il a 14 ans.
Le plus grand musicologue, Vuillermoz, dit de lui qu'il est probablement plus
génial que ne l'était Mozart au même âge. Serge Rachmaninov, l'un des plus
grands pianistes de l'époque, dit : « Il est plus génial que je ne le
serai jamais. » Il est au Québec, c'est trop. Tout va bien mais on n'est
pas dans une société où on est capable d'assimiler ce génie, de contrôler,
d'avoir l'encadrement que maintenant on peut avoir. Alors qu'est ce qui s'est
passé, la guerre s'est déclarée, il a été mal dirigé. […] Je pense qu'il a été
détruit par une société qui n'était pas capable de l'épauler (Alain Lefèvre à
propos du compositeur André Mathieu, mort à 39 ans dans la solitude, d'un
infarctus du myocarde ou d’une cirrhose du foie, le 2 juin 1968).
C'est une injustice et je n'aime pas l'injustice. Je ne suis pas
Don Quichotte. Je veux faire ça. Je veux un jour entendre un pianiste de
Stuttgart, Berlin, Londres, la Russie, de n'importe quel pays, dire qu'il va
jouer le concerto de Mathieu. Ce serait la moindre des choses (Alain Lefèvre).
Le musicien est quelqu'un à qui l'on peut s'en remettre pour
dispenser de l'apaisement à son prochain, mais il est aussi un rappel de ce
qu'est l'excellence humaine (Yehudi Menuhin).
Le terme symphonie signifie pour
moi : avec tous les moyens techniques à ma disposition, bâtir un monde ! (Gustav Malher).
Les Anglais ne s'intéressent pas à la musique, mais ils
aiment le bruit qu'elle fait (Thomas Beecham).
Les Français sont faits pour composer de la musique d'opéra,
les Italiens pour la chanter, les Allemands pour la jouer, les Anglais pour
l'entendre et les Américains pour la payer (Enrico Caruso).
Les saisons sont ce qu'une symphonie devrait être : quatre mouvements parfaits en harmonie intime les uns avec les autres (Arthur Rubinstein).
L'opéra est l'opéra, la symphonie est la symphonie, et je ne
crois pas qu'il soit beau de faire danser l'orchestre (Giuseppe Verdi).
Lors d'un concert, évite de regarder les trombones, sinon ça les encourage (Richard Strauss).
Madame, vous avez entre
les jambes un instrument qui peut donner du plaisir à des milliers de gens… et
tout ce que vous savez en faire est de le gratter ! (Thomas Beecham, chef d’orchestre,
à une violoncelliste)
Moi, la musique
m'a convertie, elle m'a sauvée. (Hélène Grimaud - Variations sauvages)
Mon « Boléro »
devrait porter en exergue : enfoncez-vous bien cela dans la tête ! (Maurice
Ravel).
Motus vivaldi : Ta gueule, Vivaldi. Chut (en vieux vénitien). - Pierre Desproges, Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis, 1985.
N'écoutez jamais un critique. Aucune statue n'a jamais été élevée à un critique. - Jean Sibelius
Ne
jamais regarder les trombones. Vous les encouragerez seulement. - Richard
Strauss
Ô privilège du génie ! Lorsqu’on vient d’entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui. - Sacha Guitry, Toutes réflexions faites, 1947.
On ne vend pas la
musique. On la partage. - Leonard Bernstein
Pour faire de grandes choses, deux choses sont nécessaires ; un
plan et pas assez de temps pour le réaliser (Leonard Bernstein).
Pour justement détester la
musique moderne, il faut la connaître. Ainsi, on pourra la détester plus intelligemment.
Ou bien, sait-on jamais, l'apprécier (Leonard Bernstein).
Quand on sort de scène et qu'on sent que tout d'un coup le
public a ressenti ce qu'on veut lui dire, à ce moment-là, on est bouleversé.
Sur scène, il y a des fois quand on a ces quelques secondes d'éternité où tout
fonctionne, on peut mourir. Il n'y a plus grand chose qui a de l'importance (Alain
Lefèvre).
Quand un adagio ne semble avoir
eu aucun effet sur le public, je le reprends la fois suivante non pas plus
vite, mais plus lentement ! (Gustav Malher).
Qu'est-ce que la danse sinon du théâtre fabriqué à partir
d'une musique ? (Michel Conte).
Rien n'étant jamais parfait, rien n'est jamais vraiment bon (Arturo
Toscanini).
Si je dirige sans baguette, c'est
que je n'en ai jamais éprouvé le besoin. Ce qui compte c'est la directivité du geste
et son exactitude. Quand le geste est tout à fait précis, il n'y a pas besoin
de prolongement optique (Pierre Boulez).
Supposez un arbre que le vent
fait ployer. Entre ses feuilles passent les rayons du soleil et la lumière
tremblotante qui en résulte, c'est le rubato (Franz Liszt).
Un artiste créatif travaille sur sa prochaine composition parce
qu’il n’était pas satisfait avec la précédente (Dmitri Shostakovitch).
Un chef d'orchestre, c'est comme le conducteur d'une voiture :
il tourne le volant doucement, quand il le faut, en anticipant, parce que s'il
tourne le volant trop violemment, la voiture va dans le fossé (Les solistes de l'Orchestre
de Paris).
Un son est un son ; pour s'en
rendre compte, il faut mettre fin à l'étude de la musique (John Cage).
Vous
n'avez pas besoin d'un cerveau pour écouter de la musique. (Luciano Pavarotti)
Classic Quadrophenia
n’est pas autorisé dans le classement britannique ? Le snobisme de la musique
classique élitiste est toujours bel et bien vivant ! Qu’ils aillent se faire foutre ! (Pete
Townshend, The Who, Facebook, juin
2015).
Il
n'y a que le cadavre qui puisse supporter avec patience le Requiem de Brahms. (George
Bernard Shaw)
|