Aller voir un karaoké avec Axl Rose ? Foutez-moi la paix ! J'ai
vraiment de la peine pour Brian. Je ne peux qu'être vraiment désolé pour lui
après tout ce qu'il a fait pour ce groupe. J'ai parlé à Brian. Il y a beaucoup
de choses qu'il pense faire dans sa vie. Je pense que Brian manquera plus à
AC/DC qu'AC/DC ne manquera à Brian. C'est comme ça (Roger Daltrey, à
propos du remplacement de Brian Johnson par Axl Rose au sein d’AC/DC, juin
2016).
Ce qui m’attriste, c’est cette sensation que le rock arrive à sa
fin. Les seuls chanteurs à dire des choses pertinentes sont les rappeurs. Toute
la pop est souvent mièvre, dispensable, et sans contenu. Vous les voyez sur
scène et vous ne retenez pas un traître mot de ce qu’ils disent (Roger Daltrey,
octobre 2016).
Cette putain de coupe de cheveux ! Il faut vraiment qu’il coupe
tout ça, et comme me dirait ma mère, qu’il aille aussi se laver la bouche ! (Roger Daltrey, à propos de
Donald Trump, New Musical Express,
mars 2017).
Classic Quadrophenia
n’est pas autorisé dans le classement britannique ? Le snobisme de la musique
classique élitiste est toujours bel et bien vivant ! Qu’ils aillent se faire foutre ! (Pete
Townshend, The Who, Facebook, juin
2015).
Hitler
aurait été dans un groupe de rap. (John
Entwistle)
J'arriverais
facilement à égaler Jack White avec une guitare et une putain de boîte à
rythme. (Pete Townsend, donnant
son avis sur les White Stripes)
J’espère
mourir avant d’être vieux. (My
generation)
Je
casse mes guitares parce que je les aime. (Pete
Townshend, 1966)
Je
crois que la vidéo est aussi importante que les disques. Le cinéma est en
déclin. Plus personne ne lit et le rock est devenu un monstrueux anachronisme.
La télé est le seul média qui fonctionne. L’époque où les Who vendaient des
millions de disques en donnant aux jeunes ce qu’ils voulaient est révolue. Les
kids veulent de la pop, une musique plus chaleureuse, qui ne parle surtout pas
de leurs problèmes. (Pete Townshend, 1985)
Je
détruis une batterie par concert par respect pour mon public, si je ne le
faisais pas, il serait déçu. (Keith Moon)
Je disais aux gens que j'étais batteur avant même d'avoir une batterie, mentalement j'étais déjà batteur (Keith Moon).
Je
suis toujours le meilleur batteur de type Keith Moon dans le monde. (Keith Moon)
Je
te parle de ma génération.
Kit Lambert, notre manager, venait de signer avec Jimi Hendrix.
Il faisait nos premières parties. C’était incroyable. Je pensais :
« Que va-t-il se passer ? » Il a commencé à bousculer les
amplis, à mettre le feu à sa guitare, à la casser, et à jouer d’une façon
inimitable. Après ça, je n’étais plus qu’un gratouilleur. (Pete Townshend)
L'avantage
d'une boite à rythme, c'est qu'elle ne peut pas faire d'overdose. (Pete
Townsend)
La classe moyenne et les démocrates ont perdu, c’est vrai, mais
Donald Trump n’a pas vraiment gagné non plus. Les démocrates ont jeté l’éponge
en proposant Hillary Clinton, un chien mort aurait gagné contre elle (Roger
Daltrey, New
Musical Express, mars 2017).
La
plus grande réussite des Sex Pistols est la manière dont ils se sont séparés. (Pete Townsend)
La
seule chose que j’ai contrôlée, c’était ma route vers la célébrité. Mais même
cela, je l’ai fait inconsciemment pour satisfaire mes parents. Ma mère était
obsédée par la beauté que je n’avais pas. En devenant célèbre et en passant
à la télé, j’ai acquis à ses yeux cette
beauté. Plus le respect de mon père. J’ai toujours dit que je ne voulais pas
devenir célèbre mais juste être musicien dans un groupe. (Pete Townshend, 1994)
Le
Blues a donné aux Who une grande liberté d'expression. Lorsqu'on jouait de la
pop, on se contentait de copier les disques que l'on écoutait. Mais avec le
Blues, on pouvait jouer le même morceau pendant vingt minutes et ne chanter que
la moitié des paroles. (Roger Daltrey)
Le rock’n’roll ne règle peut-être pas tous tes problèmes, mais il te permet de danser dessus. - Pete Townshend
Les
kids ont d’autres problèmes. Le rock peut les aider à passer un samedi soir
sympa mais pas à supporter leurs vieux, ni à garder leurs nanas, ni à manger
tous les jours. (Roger Daltrey, 1979)
Les militants révolutionnaires sont en colère contre les Who
ou les Stones parce que nos chansons sont un appel à la révolte mais lorsqu'ils
viennent frapper à ma porte en disant : « Viens te battre avec nous,
camarade ! », je leur réponds : « Non, je préfère aller jouer au
golf. » Nous ne sommes pas des révolutionnaires; ce sont eux les
révolutionnaires, nous ne sommes que le miroir de leurs désirs. Ils se voient
en nous, notre rôle s'arrête là. Mais c'est déjà très important car sans nous,
ils ne pourraient survivre, et sans eux nous n'aurions pas de raison d'être (Pete
Townshend, Best, 1971).
Les
Who étaient un groupe agressif. Nous jouions un blues agressif. Tu peux être le
meilleur groupe de la terre, mais ce sont ces petits détails qui font que les
gens te remarquent ou non. Casser nos instruments, quand nous ne le faisions
pas, le public se sentait lésé. (Roger Daltrey, 1994)
Lorsque vous êtes approché d'aussi près par la Grande Faucheuse,
vous ... c'est bizarre. J'étais absolument en paix. Si la mort avait dû
frapper, je l'aurais accueillie. C'était bizarre. C'est la seule chose dont je
me souvienne aussi limpidement, ce sentiment. Désormais, chaque fois que je
suis en panique, je songe simplement à cela, et tous mes soucis se dissipent.
Lorsque j'y repense, je suis réellement chanceux d'être ici. J'ai trouvé une
paix intérieure que je n'avais jamais eue auparavant. C'est très agréable
(Roger Daltrey, à propos de sa méningite virale, juin 2016).
Madonna
n’est pas là pour nous montrer des prêtres noirs dans des églises, mais pour
nous montrer ses seins. Madonna, le premier sex symbol qui n’ait pas couché
avec le président ! (Pete Townsend, 1989)
Nous gagnons de l'argent depuis deux ans seulement. Il y a
deux ans, nous étions criblés de dettes et s'il n'y avait as eu « Tommy »,
le groupe aurait certainement cessé d'exister. Il nous a fallu beaucoup de
courage, d'énergie et de foi pour continuer. C'est d'ailleurs ce qui finalement
opère la sélection. Seuls les meilleurs restent. Les Stones, Grateful Dead, nous.
Les autres se séparent. Les mauvais groupes, les Beatles par exemple, ne sont
plus là pour nous ennuyer (il éclate de rire) (Pete Townshend, Best, 1971).
On dit toujours que je suis un porc capitaliste. Je crois
que c'est vrai. Mais... c'est bon pour mon jeu de batteur ! (Keith Moon).
On
ne nous aura plus. (1971)
Pete
Townshend (ex-guitariste légendaire des Who) rencontre les Sex Pistols pour la
première fois en 78 en coulisse d'un concert :
Pete
Townshend : Bravo les gars, vous faites du bon boulot, vous reprenez notre
flambeau. Johnny
Rotten : On s'en bat les couilles de votre flambeau, on veut juste tirer des
meufs.
Pour
avoir un jeu plus rock, frappez la batterie plus fort. (Keith Moon)
Quand
je suis sur scène, je ne me contrôle plus du tout. Je ne sais même plus qui je
suis... Si tu traverses la scène au milieu d'un concert pour une interview, je
serai probablement sur le point de te tuer. (Pete Townshend, au journaliste qui l’interviewe)
Quand
on en avait marre d’attendre, on se retirait dans un Holiday Inn à quelques
kilomètres. Tout le monde se retrouvait là, Hendrix, le Dead, Joe Cocker. On
jouait au poker en attendant notre tour. Ceux qui partaient ne revenaient
jamais. C’était très inquiétant ! (Roger Daltrey, à propos de Woodstock)
Quand
tu fais du rock, tu as 99 chances sur 100 de te retrouver minable et une chance
que ça marche pour toi. Il faut le savoir et accepter le risque. Et surtout ne
pas avoir honte quand tu te retrouves dans le un pour cent gagnant. (Roger
Daltrey, 1979)
Si j'avais été un guitariste aussi exceptionnel que Jimi (Hendrix), j'aurais détruit ma guitare
pour cette raison, par amour. Quand Jimi est arrivé à Londres, pour moi il
était une véritable apothéose, une combinaison suprême du meilleur des plus
grands. Il avait en lui le meilleur de Clapton, le meilleur de Beck, le
meilleur de Buddy Guy, le meilleur de Chuck Berry, même le meilleur de
moi-même. Tout en une seule personne. Quand on m'a dit que Jeff Beck détruisait
sa guitare, ça m'a rendu furieux, mais lorsque j'ai vu Hendrix le faire, cela
m'est apparu comme un acte naturel, spontané, un cadeau, alors que chez moi
c'est un geste très égoïste. Je suis, inutile de le préciser, très loin de
Hendrix. Il vivait incroyablement vite. Le jour de sa mort, il avait
probablement embrassé des centaines d'années d'existence (Pete Townshend, Best, 1971).
J’aime les Beatles mais je déteste Paul McCartney. J’aime Led
Zeppelin mais je déteste Robert Plant. J’aime les Who mais je déteste Roger
Daltrey (Kurt Cobain).
Keith Moon est complètement fou.
Il est vraiment perdu. Un jour il est entré dans notre studio. Il a regardé le
plafond et a compté sur ses doigts. Il était en nœud pap, smoking, petite nana
avec lui. Il nous a regardé et nous a dit : « Je suis désolé, je suis très
fatigué, je viens de faire 3 jours dans un avion. Avez-vous un peu de dope ? »
(Trust, 1977).
Keith Moon est mon idole. (Alan White, Oasis, 1998)
Notre chance était de ne pas avoir vraiment de tubes. Les Who,
eux, doivent jouer « Won't get fooled again » à chacun de leur
concert, pour faire plaisir à leur public. C’est le lot de beaucoup de groupes,
jusqu'à la fin de leur vie : ne jouer que leurs tubes, indéfiniment. C'est
horrible (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama,
2015).
Personnellement, je me fiche pas mal d’aller voir jouer les Who
aujourd’hui. Tant mieux pour eux s’ils y prennent du plaisir, mais je préfère
encore voir Townshend tenter de faire quelque chose de neuf. Keith Moon et John
Entwistle sont morts. Je n'ai aucun fantasme sur Sonic Youth jouant jusqu’à la
fin de nos jours (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).
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