Avec les White Stripes, on essayait de duper les gens pour
qu’ils ne se rendent pas compte que l’on jouait du blues. Nous ne voulions pas
passer pour des jeunes blancs qui jouent de la musique noire d’il y a 100 ans.
Une bonne façon de les distraire était donc de s’habiller en rouge, blanc et
noir (Jack White).
Avoir élu Obama était le signe que la lutte noire inhérente au
blues et à de nombreuses musiques que j’ai aimées peut triompher (Jack White).
Beaucoup de gens arrivent à 40 ans et ça les ennuie vraiment. Ils
dépriment. Je ne me sens pas comme cela. J’ai le sentiment d’avoir 19 ans tout
le temps. Je pourrais facilement dire « Dieu, j’ai l’impression d’avoir 70
ans ». Mon cerveau a le sentiment d’avoir 19 ans. Et c’est un bon point (Jack White).
Beaucoup de gens dans les médias et des gens de la vie de tous
les jours ne sont pas vraiment à la recherche de la vérité. Ils sont à la
recherche de quelque chose de pire que cela : l’argent. Les médias sont le
genre d’endroit où la vérité ne gagne pas parce que ce n’est pas drôle. La
vérité n’est pas drôle (Jack White).
C’est ce qui arrive de nos jours avec les gens qui travaillent
sur les ordinateurs. Ils peuvent si facilement réparer les choses avec leurs
souris et retirer les fausses notes. Ce sont les meilleurs moments (Jack White).
Ce groupe est le plus important qui me soit arrivé. Je
souhaiterais qu’il existe encore. C’est quelque chose qui me manque vraiment (Jack
White).
Certains remasterisent leurs albums six, sept fois, le remixent
trois, quatre fois, prennent un million d’heures. Ensuite, ils ré-écoutent
la démo et disent : « ça sonne tellement mieux que le mix final »
(Jack White).
Cette génération est morte. Vous demandez à un gamin : « Qu’est-ce
que tu fais ce samedi ? » et il va jouer à des jeux vidéos ou regarder la
télé, au lieu de construire des modèles réduits de voitures ou d’avions ou de
faire quelque chose de créatif. Les gamins d’aujourd’hui ne disent jamais :
« Mec, je suis à fond sur les bateaux à vapeur télécommandés » (Jack
White).
Dans ma tête, je vis et travaille toujours comme si Internet
n’existait pas. C’est un bel outil, et utile pour beaucoup de choses, mais il
est aussi en directe opposition avec le respect de l’Art de la Musique (Jack
White, New
Musical Express, avril 2010).
De nos jours, tout le monde croit, quand il se lève le matin,
que s’il a une question, il aura une réponse. Parce qu’il a Internet. Quelle
que soit la question, quelqu’un répondra à cette question (Jack White).
Il n’y a pas beaucoup de choses qui n’aient pas été déjà faites,
spécialement en musique. Je m’intéresse à des idées qui peuvent tous nous
secouer (Jack White).
Il y a une culpabilité catholique à propos des choses et puis il
y a une culpabilité d’être le plus jeune de dix enfants, donc, lorsque de
bonnes choses vous arrivent, vous n’avez vraiment pas le droit d’en profiter (Jack
White).
J’ai grandi dans les années 90 au temps du grunge, à l’époque où
si vous ne montiez pas sur scène avec des jeans et un t-shirt, vous n’étiez pas
« vrai ». Cela me semblait ridicule (Jack White).
J’ai tellement de projets à travailler que je vais devoir vivre
jusqu’à 120 ans pour en accomplir une partie (Jack White).
J’ai toujours trouvé ridicule de dire à toutes les femmes de ma
vie : tu es mon amie, tu es ma femme, tu es ma petite copine, tu es ma
collaboratrice. C’est ta boîte et tu n’as pas le droit d’en sortir (Jack White).
J'ai
trois pères : mon père biologique, Dieu et Bob Dylan. (Jack White)
J’étais dans une école à Montessori. Il y avait un cercle de
percussions avec tous les gamins qui utilisaient un bongo. J’étais le dernier
du cercle et quand ce fut mon tour, j’ai joué « Shave and a Haircut, Two
Bits » devant tous les parents. J’ai époustouflé la foule à l’âge de 5 ans
(Jack White).
Je garde des guitares dont le manche est un peu déformé et qui
sont un peu désaccordées. Je veux les conquérir et leur faire exprimer la
vision que j’ai à ce moment-là. Je veux que ce soit une lutte (Jack White).
Je me suis essayé à des choses comme Howlin’ Wolf, Cream et Led
Zeppelin mais quand j’ai entendu Son House et Robert Johnson, ça m’a scotché.
C’était quelque chose dont j’avais besoin dans la vie. Cette musique m’a fait
renoncer au reste et m’abandonner à l’âme et à l’honnêteté du blues (Jack White).
Je ne chanterais jamais une chanson sur quelqu’un que j’aime. Je
ne voudrais pas l’embarrasser. Par contre, pour quelqu’un que je déteste… je le
ferais absolument ! (Jack White).
Je ne peux pas juger ce qui motive les gens. Nous sommes tous
mis en mouvement par une de ces quatre choses ou la combinaison de ces quatre
choses : l’argent, l’amour, la reconnaissance et la survie (Jack White).
Je ne voudrais certainement pas qu’une chanson que j’ai écrite
soit utilisée dans une publicité. Cela me semble étrange (Jack White).
Je veux faire partie de la résurgence de choses qui sont
tangibles, belles et sensibles, plutôt que céder à l’âge du digital. Mais quand
je parle de ça à des gens, ils disent juste : « Oui, je vois ce que
tu veux dire » et fixent leurs téléphones portables (Jack White).
Jouer de la batterie, c’est comme rentrer à la maison pour moi.
Même pendant les White Stripes, je pensais : « Je fais ça maintenant mais
je suis vraiment un batteur ». C’est ce que j’inscris sur ma demande de
passeport (Jack White).
La chance, c’est quand la préparation rencontre l’opportunité (Jack
White).
La musique est créée en premier et les interviews ou les photos
pour la maintenir en vie arrivent plus tard comme un mal nécessaire (Jack White).
Le
jour où on vendra 10 millions d'albums comme Limp Bizkit ou Linkin Park, ça
sera le signe qu'on sera vraiment devenu à chier. (Jack White)
Le vinyle, c’est LE truc. Ce n’est pas juste une chose un peu
rétro et romantique du passé, c’est toujours vivant (Jack White).
Ma mère m’a eu à 45 ans. Donc, quand j’étais au lycée mes
parents avaient le même âge que les grands-parents de mes amis (Jack White).
Ne faites pas confiance aux gens qui se disent musiciens ou
collectionneurs de disques et qui déclarent ne pas aimer Bob Dylan ou les
Beatles. Ils n’aiment pas la musique si ces mots sortent de leurs bouches (Jack
White).
Nous avons le projet secret de jouer le premier vinyle dans
l’espace. Nous voulons lancer un ballon qui transporte un lecteur de vinyle (Jack
White).
Nous étions comme une famille blanche des années 20. Mes parents
avaient cette façon bizarre, différente, de regarder les choses par rapport aux
gens qui nous entouraient. Je suis allé à un collège mexicain et à un lycée
noir et peu de gens de ces endroits aimaient les mêmes choses que moi (Jack
White).
Peut-être devrions-nous simplement écouter des disques et
quitter nos boulots (Jack White).
Pour les nouveaux groupes, je pense qu’une major est l’endroit
le plus sûr. Les labels indépendants sont ceux qui s’en tirent à bon compte.
Beaucoup sont des amateurs qui arnaquent les jeunes groupes et profitent des
gens qui ne seraient pas signés par une major (Jack White).
S’il y a vingt mecs dans une pièce et que vous amenez une fille,
vous changez l’humeur générale et tout le monde joue différemment (Jack White).
A
PROPOS DES WHITE STRIPES |
J’ai fini par nourrir une véritable allergie vis-à-vis de ces
albums rock ou folk dont on ne sait plus s’ils ont été enregistrés l’an dernier
ou avant ma naissance. Pour moi, un mec comme Jack White est enfermé dans un
siècle qui n’est plus le nôtre, à défendre une conception de la musique qui est
complètement périmée. Aujourd’hui, il n’y a pas plus passéiste que lui (The Dø,
Les Inrockuptibles n°983, octobre
2014).
J'arriverais
facilement à égaler Jack White avec une guitare et une putain de boîte à
rythme. (Pete Townsend, The Who)
Jack White a fait une chanson pour Coca-Cola. Point barre. Il a
cessé d’être dans le club. Il ressemble à Zorro sur un donuts. Il est censé
être le fer de lance d’une façon de pensée alternative. C’est faux.
Particulièrement pour Coca-Cola, c’est comme donner un concert pour McDonald’s
(Noel Gallagher).
Je
ne comprends pas les White Stripes. Ils se ventent d'avoir écrit l'album en 2
jours. Ben ça s'entend, c'est vraiment pourri. (Nicky Wire, Manic Street Preachers)
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