Au fond, je n'ai rien de
vicieux. Je suis même plutôt quelqu'un de gentil. J'aime ma mère.
C’était
le type le plus infect que j’ai croisé… Tout le monde le détestait. Tout le
monde me détestait aussi. (parlant de John Lydon au lycée)
I
need a fix…
J'ai eu une période, vers
l'âge de 14-15 ans, où j'aimais bien me déguiser en femme. Mais ça n'a duré que
quelques mois. De toute façon le sexe pour le sexe ça ne m'intéresse pas. J'ai
besoin de quelque chose de plus pervers.
J'étais le seul chez qui il
restait un fond d'anarchie.
Je
mourrais avant d'avoir 25 ans, et quand ça arrivera j'aurais vécu de la façon
dont je le voulais.
Je mourrai jeune, c'est
sûr. Je le sais, c'est tout.
Je
ne pisserai pas sur Keith Richards s’il était en feu.
Je suis un intellectuel, et
ma pensée n'est pas celle de tout le monde. Rotten est jaloux parce qu'il est
évident que c'est moi la tête du groupe. Ils étaient tellement nuls avant moi
qu'il a fallu qu'ils viennent me chercher, parce que tout seuls, ils n'avaient
pas une idée originale.
Maman, Nancy m'attend de
l'autre coté. (la mort) Si je me dépêche, j'ai une chance de rattraper la fille que
j'aime.
Négligez
leur autorité de suce-boules, rejetez leur morale bidon, foutez l'anarchie et
détruisez vos valeurs, causez le plus de chaos et de destruction possible, mais
ne les laissez pas vous prendre vivant.
On avait fait un marché. Je
dois remplir ma part du contrat. S'il vous plait, enterrez-moi à coté d'elle.
Qu'on m'habille de ma veste en cuir, d'un jean et de mes bottes. Au-revoir. (Lettre
de suicide)
Punk,
ça veut dire tapette, espèce de grosse fiotte de putain de scribouillard !
(au journaliste J.Colins)
Quoi la balance, j'en ai pas
besoin de votre balance de merde, moi, je suis Sid Vicious, moi.
Rien
ne sert de pourrir, il faut mourir à point !
Sid
est quelqu'un vers qui je me tourne dans les moments de besoin. Quand les
choses vont mal, quand les temps sont durs, je me dis : ''Qu'est-ce que Sid
Vicious aurait fait dans cette situation ?'', et ensuite je choisis dans la
longue liste de possibilités : Tomber ivre mort ou casser quelque chose.
Tu
plaques un accord, ça fait Twang, et
hop, tu joues de la musique.
A
mon réveil on m’a dit que Sid Vicious était mort. Je n’ai pas pu manger mon
petit déjeuner. (Joe Strummer, The Clash)
Ce qui caractérisait Sid Vicious c’était son sens de l’humour. Une
qualité qui a totalement disparu le jour où il a rejoint les Pistols (John
Lydon, The Independant, décembre
2009).
En
réalité, Sid était très intelligent. Son intellect ne faisait jamais vraiment
surface. Il n’avait pas l’occasion de s’en servir. Mais c’était impossible de
le duper ou de lui raconter des histoires. Il était futé. Parfois, en regardant
au fond de ses yeux, on voyait qu’il n’avait peur de rien. Ça donnait le
frisson. (Mike Baess, ami de Sid Vicious)
J’ai
appris la nouvelle aux actualités. Personne ne m‘avait prévenu. Je n’ai rien
ressenti sur le coup. Ça se passe toujours comme ça quand on apprend une mort.
Bizarrement, j’étais presque soulagé. (Johnny Rotten)
J’ai rencontré Sid Vicious, et je n’étais pas impressionné, trop
junkie, trop destroy et, finalement, trop agressif, comme sa triste histoire a
tendance à le confirmer (Tim Blake, ex-Gong, ex- Hawkwind).
Quand
Sid a rejoint le groupe, la musique a été mise au rencard. (Steve Jones)
Sid
a toujours su se mettre en valeur. Ses modèles devaient être Elvis dans sa
phase cuir et James Dean. C’était le genre de mec que tout le monde regardait
dès qu’il entrait dans une pièce. Je crois qu’il était conscient de ce pouvoir
et le cultivait délibérément. Il a gagné notre respect en étant différent. (Mike
Baess, ami de Sid Vicious)
Sid
est arrivé sur scène et un
mec lui a craché dessus. Il lui a donné un coup avec le pied du micro. (Pat
Scabies, Rich White Kids)
Sid
était obsédé par le paraître. C’était l’un des premiers à jouer au con. C’est
certainement lié à ces trucs d’existentialisme et de post-modernisme. Ne faire
partie de rien, ne pas avoir d’identité. C’était très chiant dans le fond. Avec
John Lydon, il y avait toujours des moments où on pouvait parler de ce qu’on
aimait. Sid n’avait aucune empathie, il détestait tout. (Jah Wobble, Public Image Limited)
Sid
s’est donné le rôle du chanteur et a adoré ça. Il n’arrêtait pas de prendre des
poses à la Elvis et de s’attraper l’entrejambe, des années avant Michael
Jackson. C’était évident qu’il détestait être bassiste et que c’était son
groupe. Il avait l’air de vivre ses fantasmes de chanteur. (Frank Murray,
directeur de l’Electric Ballroom, à
propos des Rich White Kids dans lequel Sid Vicious était chanteur)
Sid
Vicious nous détestait. Il nous traitait de poseurs et d’une certaine façon,
il avait raison. (Steven Severin, Siouxsie & the Banshees)
Sid
Vicious s’est mis à détester les Stinky Toys juste parce qu’ils étaient
français. (Ron Watts, patron du 100 Club)
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