À un moment
donné, il faut arrêter de picoler tous les jours : un matin, vous vous
réveillez avec un morceau d’âme en moins.
Avec
Keith Richards, parfois on finissait la chanson et pas la bouteille, parfois la
bouteille... et pas la chanson. (1993)
Dans
ma vie de tous les jours, je ne pense pas à ma popularité ou à ce que mes
disques peuvent représenter. Avoir un nom ne sert pas à grand-chose, c’est plutôt une plaie. L’autre
jour, mon gamin s’est battu. Et il a dit à l’autre môme : « D’abord mon père, il chante mieux que le
tien ! » Voilà quelque chose que j’apprécie. (1992)
Dans
mes chansons, parfois tout démarre à partir d’un simple titre. Ensuite je construis l’histoire en me basant
dessus. Je me fais une liste et je la relis. Au bout d’un moment quelque chose
finit par accrocher mon imagination et je développe. Je m’installe chez moi au
piano et la chanson se construit peu à peu. En général j’aime assez travailler
la nuit. (1983)
Je
n'ai pas de problèmes de boisson, excepté lorsque je ne peux pas me servir un
verre.
Je ne m’amuse pas. En fait, je me suis amusé une fois. En
1962. J’avais bu une bouteille entière de sirop Robitussin pour la toux, et je
me suis rendu, à l’arrière d’une Lincoln Continental 1961 bleu pastel, à un
concert de James Brown avec des amis mexicains. Je ne me suis jamais amusé
depuis. Ce n’est pas un mot que j’aime bien. C’est comme « Volkswagen »,
ou « pattes d’éph », ou « patchouli », ou « germe de
haricot ». Ça me hérisse le poil. Je peux sortir, me trouver dans une
soirée instructive ou divertissante, mais je ne m’amuse pas.
Je suis comme une vieille prostituée, je démarre au quart de
tour.
Je suis le truc le plus proche de moi que je connaisse.
Le
Diable n'existe pas. C'est juste Dieu qui est bourré.
Le piano a bu, pas moi.
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