Beaucoup de gens dans les médias et des gens de la vie de tous
les jours ne sont pas vraiment à la recherche de la vérité. Ils sont à la
recherche de quelque chose de pire que cela : l’argent. Les médias sont le
genre d’endroit où la vérité ne gagne pas parce que ce n’est pas drôle. La
vérité n’est pas drôle (Jack White, The
White Stripes).
C’est de regarder cette putain de télé qui rend les gens disfonctionnels. (Nick Cave)
Ce que l'on voit à la télévision.
Ce sont des images dégradées (Prince).
Ce qui nous nourrit à travers les médias, je ne l’accepte pas.
Tant que vous ne l’avez pas vu de vos propres yeux, vous ne pouvez avoir
confiance en rien (PJ Harvey).
Daniel Lesueur : Pourtant, vous avez participé à
l’immonde «Blue Jeans» ? Le fait d’y participer n’est pas un compromis. Le
compromis aurait été de faire les gusses, de répondre aux questions débiles de
Lafont, de se frotter à Sardou. En un mot, nous refusons que quelqu’un ait une
action sur nous ; nous voulons exactement le contraire ! La télé, on en a
besoin. Mais on s’est pointés en expliquant qu’on venait faire notre truc ET
RIEN D’AUTRE. S’il avait fallu faire les putes, sauter comme des sauterelles
sur un play-back, on se serait tirés. Par contre, refuser de participer à cette
émission aurait été idiot. « Paris Maquis » un après- midi, c’est subversif. Il
faut s’infiltrer, prouver notre existence (Métal Urbain, 1977).
Il a fallu qu'on se batte très dur pour ne pas passer chez Foucault. (Noir désir)
J'ai
besoin de ma propre TV pirate... (Frank
Black, Pixies)
J’ai su qu’il était temps d’arrêter la télé-réalité quand
quelqu’un m’a demandé si je chantais aussi bien que je jouais la comédie (Ozzy
Osbourne).
J’ai toujours été suspicieux par rapport à la télévision. J’ai
toujours trouvé que la musique et la vidéo représentent un mariage malheureux
(Keith Richards).
J’étais
l’invité d’une grande émission du dimanche après-midi avec Jean-Pierre Chabrol,
Brel, Brassens etc. On échangeait des idées au micro. À un moment donné le chef
de plateau est arrivé avec une ardoise où était écrit à la craie : " Ordre
de la direction, que Jean Ferrat chante, mais qu’il ne parle plus. " Il y
a eu un tollé général et toute l’équipe a été virée. Je n’ai plus fait de
télévision pendant deux ans et demi. (Jean Ferrat)
J’étais toujours devant la télé au lieu de faire mes devoirs. Je
ne me détendais pas en lisant des livres, mais en regardant la télé, et des
films (Kate Bush, Profiles in Rock,
City-TV, décembre 1980).
Je crois que la vidéo est aussi importante que les disques. Le cinéma est en déclin. Plus personne ne lit et le rock est devenu un monstrueux anachronisme. La télé est le seul média qui fonctionne. L’époque où les Who vendaient des millions de disques en donnant aux jeunes ce qu’ils voulaient est révolue. Les kids veulent de la pop, une musique plus chaleureuse, qui ne parle surtout pas de leurs problèmes (Pete Townshend, The Who, 1985).
Je
ne peux plus regarder la télévision tellement c’est un ensemble de mensonges et
de manipulation infernale. (Buzy)
Je
ne suis pas un dandy, et pour passer à la télé il faut être un dandy. (Damien Saez)
Je ne suis pas un jet-setter. Je préfère regarder une série à la
maison qu’aller à une fête casse-tête (Sébastien Tellier, Les Inrockuptibles n°984, octobre 2014).
Je ne supporte pas de me voir à la télévision (Bob Dylan).
Je ne voudrais certainement pas qu’une chanson que j’ai écrite
soit utilisée dans une publicité. Cela me semble étrange (Jack White, The White Stripes).
Je
peux regarder MTV des journées entière sans être inspiré. (Noel Gallagher,
Oasis, 2002)
Je suis un sous-produit de la
culture américaine : quand j'étais adolescent, à La Bourboule, le salut,
c'était Dylan ; comme il existait, tout n'était pas fini, il y avait un avenir.
Mais cet avenir est devenu un enfer, un bruit de fond qui accompagne une
avalanche continue d'images ; toute cette merde qui nous entoure… On n'arrive
plus à respirer (Jean-Louis Murat, Télérama,
2014).
Je vais en vacances sur l'ile Moustique
pour me couper du monde, et un des douaniers me sort Morning Glory et me demande
un autographe. Je lui demande comment il peut connaitre le groupe et il me dit
« MTV, mon pote...C'est la puissance de l'Amérique » (Noel Gallagher,
Oasis, 1996)
L'Amérique
.... j'aime pas la télé et d'autres choses dans ce genre là, la nourriture j'aime
pas, tout est faux ... et ce que je n'aime pas, c'est qu'à chaque fois que tu
allumes la télé, il y a un type qui donne l'impression de se présenter à la
Maison Blanche. (Angus Young, AC/DC)
L'argent et
la télé sont deux fléaux de la société actuelle. Il n'y a plus de dialogue
(Brigitte Bardot).
La grande majorité des mères de famille a une vie sinistre, mais ça n’est pas une fatalité. Elles pourraient remplir leurs journées de manière bien plus intéressante qu’en restant en face de la télé à s’abêtir de soap-operas ou de séries débiles. (Brian Ferry, Roxy Music, 1982)
La première fois que j’ai entendu la radio, je me suis demandé
comment les chanteurs étaient rentrés dans ce petit appareil (Luzmila Carpio, Les Inrockuptibles n°960, avril 2014).
La radio produit des sons hideux (Bob Dylan).
La
télé, c'est un compagnon fidèle comme un chien mais moins salissant, sauf si on
l'allume souvent. C'est le feu de bois, quoi. (Jacques
Dutronc)
La télé
idéale, c'est pas celle qui garde tout le monde rivé devant elle, ce serait
plutôt celle qui foutrait tous les gens dehors (Jacques Dutronc).
La télévision est la chose la plus diabolique de la planète.
Précipite-toi à cet instant même sur ta télé et jette-la par la fenêtre, ou
fourgue-la pour acheter une meilleure chaîne stéréo (Kurt Cobain).
La télévision nous a appris à croire qu'un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rock stars, mais c'est FAUX. Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment, plein le cul. (Fight Club – Tyler)
La
télévision, on ne peut pas la regarder. Quand on est debout, on ne la regarde
pas. Quand on est assis, on s'endort. (Jacques
Dutronc, Un spectateur engagé)
La violence, le côté sombre de notre humanité, c’est ce qui
rapporte le plus d’argent aux médias. C’est difficile de promouvoir des valeurs
telles que la paix, la sauvegarde de la planète, et le fait d’être plus
responsable au quotidien pour chacun d’entre nous, et de le faire d’une manière
attirante et sexy (Jean-Michel Jarre, 2007).
Le fait de faire des promos, de voir moult micros, caméras et
appareils photo tendus vers nous est assez étrange. Quand on fait un album, on
le fait spontanément, sans se poser de questions, et maintenant, on doit se
souvenir de tout pour répondre aux « pourquoi », c’est bizarre (Billy
Ze Kick, Longueur d’Ondes, 1994).
Le
grand déversoir des images cyniques à boire à plein tube cathodique !
(Bertrand Cantat, Noir Désir, à propos
des médias)
Les infos, c'est pire que tous les films violents et les
albums de rap réunis (Booba).
Les temps actuels ne sont pas
plus violents. Ils sont juste plus télévisés (Marilyn Manson).
L'impudeur
est en passe d'être une qualité. À la télévision, lorsqu'on refuse de répondre
à une question indiscrète, on passe pour un pisse-vinaigre. (Kent Cokenstock,
2008)
L’intellectuel
d’aujourd’hui dénonce l’impérialisme en bouffant un cheeseburger et crache sur
la merde à la télévision alors qu’elle trône au milieu de son salon. La
publicité est l’instigatrice d’un marché de bétail, mais elle permet tant de
choses : ACHETER. (Damien Saez)
Notre clip passe déjà en Angleterre et aux States. La France, ce
sera plus dur. De toute façon, c’est un pays de beaufs et de conservateurs.
Alors, comment faire ? (Marco Neves, Treponem Pal, Longueur d’Ondes, 1991).
Nous avons
besoin de pédagogie, d'émissions qui décryptent, éduquent au lieu d'attiser les
conflits (Abd Al Malik).
Parfois, je voudrais prendre une
pastille qui me permette de me distraire en regardant la télé et goûter les
choses simple de la vie au lieu d'être aussi critique et de toujours vouloir de
la qualité authentique plutôt que des cochonneries (Kurt Cobain, Nirvana, 1993).
« Parti de la jeunesse », c’est un morceau que nous
avions chanté (en play-back !) dans l’émission dominicale de Jacques
Martin en 1984. Un grand souvenir. Il y avait un public, des spectateurs
auxquels on disait d'applaudir en leur montrant de grands panneaux. À l'époque, on ne s'était pas rendu
compte de l'importance médiatique de l'événement. Mais cela nous a aidés à nous
faire connaître d'un maximum de personnes, un public bien plus large que le nôtre.
Même nos suiveurs aux cheveux très courts ou hirsutes, de retour chez leurs
parents le dimanche après-midi pour enfin manger chaud, nous avaient vus ! Je
me suis souvent demandé comment on avait pu séduire Jacques Martin. Quelque
chose me dit que c'est sa femme de l'époque - je vous laisse deviner son nom -
qui écoutait du punk et lui avait soufflé notre nom (Tai-Luc, La Souris
Déglinguée, L’Express, mai 2015).
Personnellement, je ne refuse pas
d'émission, même les mauvaises ! En effet, il est très difficile de trouver tel
ou tel critère pour accepter ou refuser. Alors je pars d'un principe :
j'accepte de chanter pour tout le monde, même pour les cons, les fachos, etc.
Si on ne chante pas pour eux, ils resteront aussi cons et fachos. Si je
m'écoutais, je chanterais pour les anars, les taulards, les gangsters et les
putes. Ça fait peu de monde (Renaud, 1977).
Pour
moi, la radio est le média idéal. De bien meilleure qualité que la télévision,
qui est pour moi une véritable dictature. La dictature de l'image. Aucune marge
pour ton imagination. Tu as une image, tu la vois, et ton cerveau est
anesthésié. La radio offre l'opportunité à ton imagination de vagabonder. (Damien
Saez)
Quand je pense qu'on fait gagner des
millions chaque semaine à la télé alors que la science manque de moyens pour
permettre aux jeunes de s'unir à nouveau sans test ou bout de caoutchouc, quand
je pense à leur jeux de merde et à l'Afrique qu'on laisse crever en silence
parce que soigner les pauvres ça ne rapporte pas, quand je pense à nos chers
Occidentaux qui ont tout compris sur tout et qui ont même eu la prétention
d'apprendre aux autres, quand je pense que le sida termine son travail en
Afrique, mais dites moi « qui veut gagner des millions ? » ça me fout
le gerbe et j'ai honte d'être un homme (Damien Saez).
Quand la Fnac a voulu que l’on sorte la reprise de « Making
plans for Nigel » en clip, on leur a dit qu’au prochain album on ferait du
zouk, et ils n’ont plus été d’accord (Burning Heads, Longueur d’Ondes, 1995).
Rencontrer les médias m'est
toujours un exercice difficile. Et puis, la télévision est de plus en plus anecdotique
et inintéressante. Je n'ai pas la prétention de me croire au-dessus de cela,
mais si je vais à une émission, je veux y trouver mon intérêt (Mylène Farmer).
Si je reste un artiste marginal, c'est parce que je n'ai
jamais pu digérer physiquement le phénomène promotionnel. Parler de soi, faire
la vedette, donner son avis, c’est dégoûtant, ça m’intoxique. Faire de la
promo, c'est faire le malin, presque au sens étymologique du terme (Jean-Louis
Murat, Télérama, 2014).
Si tout le monde souhaitait la paix plutôt qu’une autre télé, alors il y aurait la paix. (John Lennon)
Télé ou radio nous passent entre un Sardou et un disco... le
cocktail ! Si, dans le futur, on a plus d’impact, il est évident que les médias
s’apercevront qu’on ne s’arrête pas au simple niveau de la chanson (Métal Urbain, 1977).
Toutes les merdes comme Ardisson, Fogiel, Durand, j’ai
vraiment pas envie de les faire, c’est que des conneries. Ces émissions ne me
font pas vendre un disque, ce qu’on nous demande de faire est tellement éloigné
de notre job. T’arrive sur le plateau, le mec te dit « Alors vous avez dit :
José Bové c’est un trou du cul » Alors qu’est ce que tu veux que je me fasse
chier à monter de chez moi pour aller dans une télé ou le mec est incapable de
parler de musique. Du coup ça fait discussion Café Du Commerce. On se croirait
aux grosses têtes de Bouvard (Jean-Louis Murat, 2003).
Tu ne pourras pas rester à la maison, mon frère. Tu ne pourras
pas te brancher, allumer et t'évader. Tu ne pourras pas te perdre dans la
drogue et partir, Partir pour prendre une bière pendant les publicités, Car la
révolution ne sera pas télévisée (Extrait du texte de « The Revolution
Will Not Be Televised » de Gil Scott-Heron, musicien et poète américain).
Une chose certaine de me plonger dans une grosse dépression est
de lire les journaux du marché du disque et de regarder MTV (Damon Albarn, Blur).
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