J’ai
souffert de ne pas avoir un vrai physique de garçon, car les stéréotypes
sexuels sont très marqués. Mais c’est de ma faute, j’ai beaucoup joué sur
l’ambiguïté, ça me paraissait plus excitant, plus mystérieux. Le sexe a
toujours été important pour moi, que ce soit les filles ou, avant, la
masturbation... Dans un pays libéral, où ce genre de comportement aurait été
admis et parfaitement toléré, je ne serais pas devenu ce que je suis. La
répression a de bons côtés, elle permet l’évolution. Sans elle, le sexe ne
tiendrait pas un rôle aussi important dans ma vie de tous les jours. (Brett Anderson,
1993)
La
musique est souvent victime d’un complot de vieux hommes, gros dégoûtant, qui
enregistrent de mauvais disques, qui prennent tous la direction des décharges
publiques. L’argent dépensé au nom de la pop music m’inquiète, pour des
chansons, des vidéos et des groupes nuls, c’est criminel. Ça ne devrait pas
exister. Je veux faire de la musique pour ceux qui en ont besoin, pas pour les auditeurs oisifs.
Nous ne sommes pas une vulgaire distraction, mais un centre d’attraction. (Brett
Anderson, 1993)
L’ecstasy
est vraiment une drogue créative. J’ai écrit beaucoup de chansons sous ecstasy.
Pas pour raconter mes visions de la nuit d’avant, mais parce que ma perception
semblait s’être élargie. Par contre la coke, c’est une lobotomie temporaire, tu
planes, puis tu as besoin de descendre une bouteille de whisky par-dessus. Pas
recommandable ! (Brett Anderson, 1994)
Depuis
les Stones Roses, on a entendu que des conneries du genre Suede ou Blur. C’est
bien trop adulte ou intellectuel pour nous ou pour les gosses des quartiers
ouvriers des villes anglaises. (Noel Gallagher, Oasis, 1994)
Je
n’ai jamais été et ne serai jamais Ron Wood ou Brett Anderson. Ils sont dans un
autre monde que le mien. J’ai toujours apprécié des choses chez les gens quel
que soit leur âge. Je ne suis pas dans le monde des pops stars. Quand ça m’est
arrivé par défaut, de me sentir comme ça, je l’ai vécu comme un cauchemar.
(Robert Smith, The Cure, 1993)
Suede ? On dirait un peu les Schtroumpfs,
non ? Ce mec prend de l'hélium pour chanter ? (Noel Gallagher, Oasis, 1996)
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