Allons
nous taper un gros steak et baiser sans capote et prendre de l'héroïne après.
(Iggy Pop)
Beaucoup
de drogués sont persuadés que ça leur permet d’acquérir une pureté ou je ne
sais quel putain de plaisir inédit, ce qui est faux. Moi, je viens à peine de
me rendre compte de mon erreur, et pourtant cela fait déjà un bout de temps que
je suis clean. (Iggy Pop, 1990)
C'est
bien beau d'avoir la coupe de Cobain et un look grunge, mais faudrait quand
même être capable d'aligner deux notes d'affilée. (Iggy Pop,
à propos du groupe
grunge de Seattle Mudhoney qui assurait la première partie d'Iggy lors de son
concert à Seattle en 93).
C’est
juste un disque, vous savez. Sa sortie ne changera pas grand-chose. Je veux
dire : les oiseaux ne vont pas s’arrêter de chier. (Iggy
Pop, Interview de Guillaume
Durand pour le nouvel album des Stooges, 2007)
Écoute,
t'es là pour me voir, et je ne peux pas partir tant que mon dealer est là, et
il attend d'être payé, alors donne moi un peu de thune pour que je me fixe, et
alors tu auras ton concert. (Iggy Pop)
Je
n’ai jamais voulu être détruit par ce métier, devenir un Donny Osmond qui ne
peut pas être sur scène sans sa bouteille de Jack Daniel’s à la main. Moi je
bois beaucoup avant, mais quand je suis sur les planches, ça va. Je n’ai jamais
voulu être un symbole de décadence. Je veux être le symbole d’une musique qui
choque, dans le bon sens du terme. (Iggy Pop, 1988)
Je
suis enterré profond dans la Masse-Production. (Iggy Pop)
La
littérature est comme la cocaïne et la musique comme l'héroïne : la première
aiguise l'esprit, la seconde rend stupide. (Iggy Pop, 2009)
La
musique alternative fait chier. Autant sucer des chiens morts. Je vomis la
musique alternative. Je vomis les gens alternatifs. Je les emmerde tous. (Iggy
Pop)
Les
groupes deviennent sérieux et un peu plus normaux dans leur style de vie. Je
découvre que les gens qui vont à mes
concerts n’ont pas une vie très différente de la mienne ! Avant, vous
aviez Elvis se pavanant à Hollywood avec
des starlettes, et ses fans étaient des péquenots. Maintenant la moitié des
gens dans le public sont dans un groupe. Il y a une intégration entre performer
et public. C’est quelque chose que j’ai essayé d’encourager il y a
longtemps déjà. (Iggy Pop, 1983)
Quand
j'ai fait Fun House en 1970, personne ne voulait m'interviewer. C'était génial.
(Iggy Pop, 1996)
Quand
je compose un morceau, c’est moi chanteur que j’ai à l’esprit. Quand on est
enfin satisfait d’un morceau, d’un refrain, d’un chorus, c’est un immense
soulagement ; on se sent un être accompli, on éprouve un sentiment de
plénitude, même s’il reste très éphémère. Tout le monde a besoin d’enregistrer
une parcelle de son moi intérieur, le désir de laisser une empreinte tangible.
Pour moi, ce sont des chansons, notamment ces instants où l’on sent qu’on a
réussi ce qu’on voulait obtenir. (Iggy pop, 1993)
Quand
on a commencé à enregistrer, Nico et John Cale restaient assis ensemble dans le
box, on aurait dit la famille Addams - Cale portait une cape de Dracula avec un
immense col très chouette. Il ressemblait à Z-Man dans Beyond the Valley of the
Dolls, et il avait cette drôle de coupe de cheveux... Quant à Nico, elle
tricotait. Pendant tout l'enregistrement, elle est restée assise là à tricoter
quelque chose, un pull peut-être. (Iggy Pop)
Si
je fiche pas la terreur, je ne suis pas Pop. (Iggy Pop)
Slash
et Duff connaissent tous mes vieux trucs, mais leur album favori est Party.
Cela m'a énormément surpris de leur part qu'ils connaissent autant l'œuvre des
Stooges. Ils m'ont dit qu'ils avaient écouté Party et que cela les avait
marqués. De telles réflexions me redonnent la foi. (Iggy Pop,
1990)
We will fall. (1969)
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