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The Rolling Stones


The Rolling Stones est un groupe de rock 'n' roll britannique fondé à Londres par Brian Jones. Le nom du groupe vient d'une chanson de Muddy Waters, Rollin stone. Le blues a toujours été la source d'inspiration principale des Stones, qui ont été l'un des principaux acteurs du retour de cette musique sur le devant de la scène, à travers le British Blues Boom. Le groupe est formé en 1962 à Londres, quand le leader original Brian Jones et le pianiste Ian Stewart sont rejoints par le chanteur Mick Jagger et le guitariste Keith Richards1. Le bassiste Bill Wyman et le batteur Charlie Watts complètent la formation originale. Jagger et Richards constituent rapidement un duo d’auteurs-compositeurs et prennent peu à peu la direction du groupe en lieu et place d’un Brian Jones de plus en plus erratique.

Biographie des Rolling Stones

Site officiel

MySpace

 

CITATIONS

 

5 cordes, 3 clés, 2 doigts, et pour mettre tout ça en musique, 1 trou du cul : moi. (Keith Richards)


A un certain moment, sur scène, vous lâchez prise. Vous devez alors vous laisser aller, je veux dire, atteindre ce moment où vous sentez que vous quittez votre cerveau. (Mick Jagger)


Au départ, le peintre a une toile. L'écrivain a une feuille de papier. Le musicien, lui, a le silence. (Keith Richards)


C’est l’un des trucs fabuleux de la composition de chansons : ce n’est pas une expérience intellectuelle. On peut évidemment avoir à se servir de son cerveau ici et là mais, au fond, c’est surtout la capacité à saisir des moments. (Keith Richards)


Ce petit con est futé. Je lui reconnais cette qualité (Keith Richards, à propos de Mick Jagger).


Certains artistes  peuvent attirer l’attention sur des problèmes sociaux, d’autres seulement faire ce qu’ils font (leur art est éloigné des préoccupations principales de la vie). Je pense que je fais partie des deux. Ma présence au Live Aid était donc justifiée. (Mick Jagger, 1985)


Certains prennent leur vie de chanteur trop au sérieux, ils veulent continuer d’être dans la vie de tous les jours comme à la scène. Au bout du compte, soit ils sont tout le temps soûls soit ils sont cinglés, en tout cas complètement détruits. A une époque, moi aussi je jouais à  la rock star vingt quatre heures sur vingt quatre. Je crois que je n’étais pas quelqu’un de très sympathique. Ça a duré pendant toutes les années 60 et 70.  C’est incroyable de voir le temps qu’il faut à  certains hommes pour devenir adultes. (Mick Jagger, 1995)


Certains voudraient qu'on réalise des concerts pour les aveugles. Pourquoi pas des concerts pour les sourds pendant qu'on y est ! (Keith Richards, ou comment j'ai sniffé les cendres de mon père)


Chuck Berry a son caractère. J’aime son travail, mais le type ne me réchaufferait pas le cœur, même si on était incinérés côte à  côte. (Keith Richards, 1993)


D’une certaine façon c’est la messe. (Mick Jagger, 2006)


Elvis était devenu une caricature tellement pitoyable, un gros pantin hideux… Elvis Presley, c’était quand même le premier héros, un performer phénoménal, une idole. Mais je crois que sa mort n’a pas ému plus que ça les gens qui aiment le rock’n’roll. (Keith Richards, 1983)


Évidemment, je ne pourrai pas faire ça ad aeternam ! (Mick Jagger, novembre 1969).


I now, it’s only Rock’n’Roll. (1974)


Il est un peu tard pour nous recycler. Plombier ? Je n’y arriverai jamais. Pas la peine de m’appeler, chérie, je suis incapable de réparer des tuyaux. (Keith Richards, 1995)


Il faudrait que tout le monde naisse avec une guitare - il y aurait beaucoup moins de suicides. (Keith Richards)


Il y a une différence entre se gratter le cul et se l’arracher en morceaux. (Keith Richards, 1993)


Ils veulent tous ressembler à Keith (Richards), mais ils finissent tous comme moi. (Ron Wood, 2ème guitariste des Stones)


J’adore la scène, je pense qu’être sur scène représente une aide. Cela m’aide, en tant qu’individu, à dépasser mon ego. C’est l’un des meilleurs processus pour y arriver. Si j’arrive à annihiler mon ego sur scène, alors je me sens mieux quand je redescends sur la terre ferme. (Mick Jagger)


J’ai accompli tout ce que je voulais accomplir en étant dans les Rolling Stones et en faisant des disques (Keith Richards).


J’ai eu tellement de mauvaises critiques, si je les prenais au sérieux, je serais incapable de refaire une chanson ! (Mick Jagger, 1993)


J'ai eu trois docteurs qui m'ont dit "Si vous continuez comme ça, je ne vous donne pas six mois". Je suis allé à leur enterrement à tous les trois. (Keith Richards)


J'ai jamais été fan des solos de guitare. M'intéresse pas. Les solos de guitare, c'est de la branlette. (Keith Richards, 1992)


J’ai juste choisi le rock en tant que carrière dans le show-business. Si j’étais né en 1915, j’aurais été un batteur de jazz, un chanteur dans un big band ou un acteur. (Mick Jagger)


J'ai vécu des moments magiques avec les Rolling Stones. Lorsque j'interprète une nouvelle chanson avec eux et que je perçois un éclat dans leurs yeux, je sais que ce groupe existera toujours. (Mick Jagger)


Je continuerai jusqu’à ce que mon corps commence à tomber de lui-même, et ça se produira dans pas mal de temps je pense. (Mick Jagger)


Je crois que Sympathy For the Devil a pour origine un poème de Baudelaire. C’était en tout cas tiré d’un écrit français. J’ai juste pris un couple de vers pour écrire des paroles, comme si j’écrivais une chanson de Bob Dylan. (Mick Jagger)


Je n'ai jamais eu de problème avec la drogue, seulement avec les flics. (Keith Richards)


Je n’ai pas de vices. Je me concentre sur mon travail. Je bois un peu mais jamais pendant une tournée. Même chose en ce qui concerne les drogues. Quand je travaille, j’ai besoin d’être lucide. Autrement, je ne déteste pas m’amuser. (Mick Jagger)


Je ne comprends par pourquoi les punks s'évertuent tant à être punks. Le punk ultime, c'est quand même bien Keith (Richards), non ? (Mick Jagger, 1978)


Je ne ressens aucune inhibition. J’ai vu Elvis et Gene Vincent sur scène, et je me suis dit : « Eh bien, je peux faire ça. » Et j’ai aimé faire ça. C’est un vrai plaisir, même devant vingt personnes, de s’éclater de cette manière. (Mick Jagger)


Je ne voudrais jamais inciter de jeunes gens à prendre de l’héroïne et de la cocaïne. Je ne pense pas que ce soit bon. Surtout quand tu es jeune. Je pense qu’une personne plus âgée devrait pouvoir prendre les drogues qu’elles veulent… et se planter bourrées ! Alors… Enfin, c’est un problème, je pense que les jeunes ne devraient pas pousser l’alcool trop fort, et pour le reste, il y a des restrictions, mais elles ne comptent pas vraiment, et ces drogues sont vraiment débilitantes. Je crois qu’on ne devrait pas encourager les jeunes à  prendre quelque drogue que ce soit. (Mick Jagger, 1982)


Je ressens un sentiment étrange sur scène. Je sens beaucoup d’énergie qui vient du public. Je ressens même parfois de la violence, comme si j’avais envie de frapper mon micro ou autre chose. Je ne me considère pas du tout comme « normal » sur une scène. (Mick Jagger)


Je trouve inquiétant que les plus grosses firmes de disques soient les mêmes qui vendent les lecteurs de cassettes et les tourne-disques. Aujourd’hui, la tendance est à se passer de musiciens. Pourquoi prendre un batteur puisqu’il y a des boîtes à  rythmes ? Si ça continue les disques se feront avec des machines à  écrire. (Keith Richards, 1990)


Le rock  est énormément fait de souvenirs, des trucs dont on se souvient et qu’on associe à  des chansons… baiser sur la banquette arrière avec « Satisfaction » à fond sur l’auto radio ! Combien de bébés conçus à  cause de « Satisfaction » ! Moi-même, il m’arrive d’être nostalgique en écoutant de vieux disques. (Keith Richards, 1983)


Le rock n’entraîne pas de challenge intellectuel. On devient intellectuellement fainéant avec le rock. Donc au final, je pense que personne n’est satisfait avec le travail qu’il a pu effectuer ! (Mick Jagger)


Les critiques ne manquent jamais de me faire remarquer la faiblesse de l’écriture, et ils ont presque toujours raison. Ce n’est pas une excuse de dire : « Après tout, ça n’a pas d’importance, c’est du rock’n’roll. » D’accord, mais n’est-il pas possible de faire en sorte que ça sonne bien et que ça signifie quelque chose ? Et puis il y a ces terribles fautes de goût, sous prétexte qu’on s’adresse à des personnes jeunes et pas très évoluées… (Mick Jagger, 1981)


Les gens me racontent les années 60 parce que nous on était trop raides pour s'en souvenir. (Keith Richards)


Les mecs des années 60 ont tout appris plus vite que les autres, sauf une chose, vieillir !


Les Rolling Stones n’ont jamais recours au play-back sur scène, à l’exception d’une séquence de percussions sur le titre Sympathy for the Devil. Nous l’interprétons ainsi depuis neuf ans parce que nous n’avons pas trente congas brésiliennes sous la main. Je ne chante pas en play-back, cela s’entend je crois. Nous avons dû faire face aux mêmes accusations, il y a trois ans, de la part d’un hebdomadaire allemand, et nous avons gagné le procès. (Mick Jagger)


Les seules choses sur lesquelles nous différons Mick et moi sont le groupe, la musique, et ce que nous faisons. (Keith Richards)


Lever une bouteille de vodka et jouer de la guitare sont les seuls sports que je tolère. (Keith Richards)


L’important, ce n’est pas ce que vit quelqu’un, c’est de savoir ce qu’il y a dans son art. L’image n’a rien à  voir dans toute cette histoire.  Il faut savoir si tu t’intéresses à  la musique ou si tu vas te contenter d’acheter dix grammes de poudre en pensant que c’est ainsi que tu vas me ressembler. (Keith Richards, 1990)


Mais quand  Epstein n’a plus été là, les Beatles se sont retrouvés avec plein de fric et des idées totalement défoncées. Ils ont voulu prendre Allen Klein comme manager alors que nous avions tout fait pour nous en débarrasser. C’était la fin pour eux. C’est une fichue honte de devenir si énorme qu’on ne peut plus continuer. (Keith Richards, 1982)


Mick adore tout contrôler. C’est son côté Hitler. Ou Napoléon, si vous préférez puisque vous êtes Français. (Keith Richard)


Mick était beaucoup plus chaleureux avant. Il s’est un peu enfermé dans un frigo, avec une mentalité d’assiégé. (Keith Richard, The Rolling Stones)


Mick Jagger ne sait pas se détendre. Il faut toujours qu’il fasse quelque chose. S’il se laisser un peu aller, il se sentirait mieux. Il est un peu comme un maniaque. Il veut en faire trop, avoir la main mise sur tout : qui fait quoi, le business, les T.Shirts… et la musique en pâtit. (Keith Richards, 1989)


Nous, on n'a jamais annulé un concert pour une affaire de dope ! (Keith Richards,  à propos d'Amy Winehouse).


On se dit que si on fait quelque chose, ce sera l’année prochaine ou dans deux ans. On arrive à un âge où l’on ne peut pas se projeter trop loin dans le temps… On redémarrera quand Mick et Keith s’ennuieront. Pour l’instant, ils s’amusent. Alors j’attends (Charlie Watts, septembre 2010).


Parfois un orgasme est plus intense que de ressentir quelque chose sur scène. Parfois, être sur scène est plus fort qu’un orgasme… (Mick Jagger)


Plutôt mourir que chanter Satisfaction à 45 ans ! (Mick Jagger)


Pour moi jouer le blues était un moyen de m'évader de l'alignement méticuleux des portées, avec leurs mesures comme autant de barreaux de prison et leurs notes entassées derrière comme des détenus à la mine triste (Keith Richards).


Prendre de la drogue occasionnellement, en se surveillant, je ne vois pas de problème avec ça. Mais, si vous le faites tout le temps, vous ne devenez rien de bon. C’est basé sur mon expérience, sachez-le, et pas sur une simple opinion puritaine. Drogué, vous pouvez continuer à être créatif, mais alors vous prenez de plus en plus de temps, un temps interminable, pour le devenir. (Mick Jagger)


Puisque la mort existe, la vie est absurde.


Quand vous ne savez plus où aller, vous pouvez toujours venir au Blues et y trouver quelque ... satisfaction. (Keith Richards)


Quoi que vous pensiez d'un concert, le rôle du groupe c'est de soutenir le gars qui est devant. Tout autre comportement n'a aucun sens. Si vous êtes là pour le casser, si vous n'êtes pas là pour le soutenir, vous n'êtes pas un groupe. (Keith Richards)


Si j’avais été un chanteur français de rock, je suis sûr que le groupe aurait été très impliqué dans la récente révolution dans ce pays (1968). (Mick Jagger)


Si le groupe manque d’énergie, c’est simplement qu’il a passé toute la nuit précédente à baiser ! (Mick Jagger)


Sympathy for the devil.


Tout le monde parle du rock à cette époque. Le problème est qu'ils oublient de parler du roll. (Keith Richards)


Vingt mille dollars, Ok, pour beaucoup de gens c’est une grosse somme, mais pour moi, c’est tout ce que j’ai gagné en Europe en 1976. Et je paie des impôts dessus. (Mick Jagger, 1982)


Vouloir être la plus grande star du show-bizz de la planète, ce qu’il était, ça me dépasse. À un moment, on avait l’impression que c’était Sa Majesté et que nous bossions pour lui, au cacheton ! Quand il était dans la pièce, nous évoquions "cette pétasse de Brenda" pour qu’il ne comprenne pas qu’on parlait de lui. (Keith Richard, à propos de Mick Jagger)


Vous avez le soleil, vous avez la lune, vous avez l’air que vous respirez et vous avez les Rolling Stones (Keith Richards).


Vous faites votre truc et tout de suite ils vous jettent en prison. Accrochez-vous 30 ans et les mêmes vous donnent une médaille pour avoir persévéré. (Mick Jagger, 2006)


Vous n'êtes pas vraiment un groupe si vous ne durez pas. Nous sommes un groupe et un vrai groupe reste ensemble jusqu'à la mort (Mick Jagger, Radio Times, juillet 2016).


Vous ne commencez pas à jouer de la guitare en pensant que vous allez mener une organisation qui générera peut-être des millions (Keith Richards).


Vous savez… le piratage… Il faut bien comprendre que les gens qui débutent seraient prêts à payer pour qu’on écoute leur musique ! (Mick Jagger, 2001)

A PROPOS DES STONES

Altamont était le parfait exemple d'un mauvais usage de la puissance. Les Rolling Stones avaient dit : « Nous allons faire une représentation gratuite, après avoir pris un million de dollars. » Est-ce qu'ils se figuraient vraiment donner quelque chose aux gens dans cet endroit minable, sans aucun aménagement sanitaire. Ont-ils oublié les Hells Angels ? Qu'ont-il donné au public ? Une heure de leur sale existence. Pourquoi ne jouent-ils pas dans un hôpital ? Pourquoi ne jouent-ils pas dans une ville, dans un auditorium de 5000 places où tout le monde pourrait les voir et les entendre au lieu de venir ici comme des cochons de capitalistes, rafler tout l'argent, pour ensuite donner une petite représentation et après se barrer. C'est un orgasme sans acte d'amour (Bill Graham, producteur et propriétaire des Fillmore de New-York et San Francisco, Best, 1971).


Beurk…. J’en ai rien à foutre des Stones. Par contre, j’ai rencontré Elton John, c’est un mec super. (Angus Young, Best, Octobre 1981)


Ce groupe était d'une violence meurtrière. En cinq images lubriques, j'avais mon orgasme dans mes petites culottes vierges. Mon cerveau se gelait, je ne pensais plus qu'entre mes jambes. La secousse. Ils étaient partis et, moi, je me retrouvais dans le vide, comme accrochée à une falaise, comme en train de me branler sans jouir. Papa avait coupé la TV. C'était trop tard. Ils m'avaient eue. J'étais rouge comme de la gelée de groseille, c'était pas de la musique pour fifilles à maman. (Patti Smith, 1990)


Charlie Watts c’est vraiment le mec le plus sympa des Stones. Un jour il était dans le hall de chez Pathé et il lisait le journal à l’envers. Il était complètement défoncé. De temps en temps, il s’écroulait ou il se mettait à rire violemment. Et puis il a voulu se mettre à discuter avec notre ancien batteur et il lui a dit : « Qu’est-ce que tu fais ? ». Il lui a répondu : « Je suis batteur »... Alors Charlie s’est levé et a dit : « Non ! ce n’est pas possible, à chaque fois que je discute avec quelqu’un , il est batteur »... et il est parti (Trust, 1977).


Depuis que j’ai vu les Rolling Stones à la télé, je me suis remis à aimer les vieux (Coluche).


Il fallait qu’on mette au chômage tous les Emerson Lake & Palmer du monde, aussi ennuyeux et ridicules les uns que les autres. Certains vieux tocards, comme les Rolling Stones, ont dû changer de son. On leur a mis le feu au cul, je peux le dire. (Joe Strummer, The Clash, 1984)


J'ai souvent pensé à me suicider, mais ça voulait dire rater le prochain Stones. (Patti Smith)


J'ai toujours pensé que les Rolling Stones étaient les mieux sapés de tous (Dee Dee Ramone, The Ramones).


J’ai vu les Rolling Stones en septembre et j’avoue avoir été très déçu. Ça ne semble à aucun moment sincère, on a l’impression que Mick Jagger compte les rangées de spectateurs pour savoir combien il va toucher à la fin du concert… C’est incroyable ! (Chris Robinson, The Black Crowes, 1994)


Keith Moon est complètement fou. Il est vraiment perdu. Un jour il est entré dans notre studio. Il a regardé le plafond et a compté sur ses doigts. Il était en nœud pap, smoking, petite nana avec lui. Il nous a regardé et nous a dit : « Je suis désolé, je suis très fatigué, je viens de faire 3 jours dans un avion. Avez-vous un peu de dope ? » (Trust, 1977).


La toxicomanie renforce inévitablement le sentiment d’isolement de ses proies, mais je ne suis pas seul dans cette situation. Courant mai [1976], je passe quelque temps avec les Rolling Stones qui eux aussi se délitent dans une spirale d’abus de stupéfiants. Leur musique a perdu toute son énergie primale. Ian Hunter, plus tard, demandera à Bob Dylan, qui les voit sur scène à cette époque, ce qu’il a pensé du groupe qui incarnait les seventies. Il lui a simplement répondu, affichant un sourire cynique sur son petite visage insolent : « Apathy for the devil » (Extrait de Apathy for The Devil de Nick Kent, 2012).


Le dernier  vrai bon show des Stones remonte aux années 80 ! Après, ce sont juste 4 pépères vitaminés, inusables teenagers, bons à remuer le croupion, encaisser les gros chèques en dupliquant éternellement le même concert live que les critiques surnomment « Le Viagra Tour » ! … Mick est une vieille pute qui sucera son public jusqu’à la tombe… (Elton John)


Les Beatles, c’est juste bon pour draguer les filles, les Stones c’est pour les envoyer en l’air. (François Jouffa)


Les Rolling Stones ont créé inconsciemment des forces qu'ils ne comprennent pas et qu'ils ne peuvent plus contrôler. Ils sont irresponsables et personne ne peut savoir jusqu'où le monstre qu'ils ont créé en jouant leur musique va aller (Jerry Garcia, Grateful Dead, Best, 1971).


Les Stones font de la musique de baise, de la viande rouge et crue. (Patti Smith)


Les Stones sont véritablement le plus grand Groupe de Rock de la Planète et ils le seront toujours. Ils seront aussi les derniers. Tout ce qui viendra après eux, le Metal, le Rap, le Punk, la New-Wave, le Pop-Rock, et tout ce que voudrez, vous ramènera aux Rolling Stones. Ils étaient les premiers et seront les derniers et personne ne pourra faire mieux ! (Bob Dylan, 2009)


Mick Jagger est la rock star parfaite. Personne n'est aussi parfait. Il est grossier, moche et sexy à la fois, il est brillant. (Elton John)


Mick Jagger est l’homme le plus exaltant, coquin et sexy que j’ai jamais connu. (Pamela Des Barres, groupie)


Nous avons été, dans l’ensemble, assez déçus par Mick Jagger et Keith Richards... par contre les autres sont humainement sympas et le contact a été plus amical. Il faut quand même reconnaître que Richards est le même dans la vie que sur scène. Il n’y a pas une once de frime dans son image, c’est vraiment la même gueule, le même mec qui se défonce... (Trust, 1977).


- Que penses-tu du dernier concert des Stones ?

- Je trouve que c'est très cher...

(Louis Bertignac, 2006)


Quoi qu'en disent certaines mauvaises langues, les Stones demeurent encore et toujours l'incarnation suprême du rock. Leur cynisme de stars milliardaires n'a d'égal que le plaisir que procure leurs shows "barnumesques", immenses moments de plaisir et de divertissement. (Frédéric Peguillan, journaliste et rédacteur en chef adjoint de Télérama)


Un jour, Simon Le Bon du groupe Duran Duran entre dans un studio où les Rolling Stones enregistrent leur prochain album. Effaré par leurs techniques de composition ou chacun répète dans son coin avec des instruments classiques (guitare, basse, batterie), cherchant l'inspiration et le titre qui tue, il leur demande : "Mais qu'est ce que vous faites, là ?" Et Keith Richards de répondre laconiquement : "Tu vois des mecs qui font de la musique, mec !".

 

 

 

 

 

 

 

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