5
cordes, 3 clés, 2 doigts, et pour mettre tout ça en musique, 1 trou du cul :
moi. (Keith Richards)
A
un certain moment, sur scène, vous lâchez prise. Vous devez alors vous laisser
aller, je veux dire, atteindre ce moment où vous sentez que vous quittez votre
cerveau. (Mick Jagger)
Au départ, le peintre a une toile. L'écrivain a une feuille de
papier. Le musicien, lui,
a le silence. (Keith Richards)
C’est l’un des trucs fabuleux de la composition de chansons : ce n’est pas une expérience intellectuelle. On peut évidemment avoir à se servir de son cerveau ici et là mais, au fond, c’est surtout la capacité à saisir des moments. (Keith Richards)
Ce petit con est futé. Je lui reconnais cette qualité (Keith
Richards, à propos de Mick Jagger).
Certains
artistes peuvent attirer l’attention sur
des problèmes sociaux, d’autres seulement faire ce qu’ils font (leur art est
éloigné des préoccupations principales de la vie). Je pense que je fais partie
des deux. Ma présence au Live Aid était donc justifiée. (Mick Jagger, 1985)
Certains
prennent leur vie de chanteur trop au sérieux, ils veulent continuer d’être dans
la vie de tous les jours comme à la scène. Au bout du compte, soit ils sont
tout le temps soûls soit ils sont cinglés, en tout cas complètement détruits. A
une époque, moi aussi je jouais à la
rock star vingt quatre heures sur vingt quatre. Je crois que je n’étais pas
quelqu’un de très sympathique. Ça a duré pendant toutes les années 60 et
70. C’est incroyable de voir le temps
qu’il faut à certains hommes pour
devenir adultes. (Mick Jagger, 1995)
Certains
voudraient qu'on réalise des concerts pour les aveugles. Pourquoi pas des
concerts pour les sourds pendant qu'on y est ! (Keith Richards, ou comment j'ai sniffé les
cendres de mon père)
Chuck
Berry a son caractère. J’aime son travail, mais le type ne me réchaufferait pas
le cœur, même si on était incinérés côte à
côte. (Keith Richards, 1993)
D’une
certaine façon c’est la messe. (Mick Jagger, 2006)
Elvis
était devenu une caricature tellement pitoyable, un gros pantin hideux… Elvis
Presley, c’était quand même le premier héros, un performer phénoménal, une
idole. Mais je crois que sa mort n’a pas ému plus que ça les gens qui aiment le
rock’n’roll. (Keith Richards, 1983)
Évidemment, je ne pourrai pas faire ça ad aeternam ! (Mick
Jagger, novembre 1969).
I now, it’s only Rock’n’Roll.
(1974)
Il
est un peu tard pour nous recycler. Plombier ? Je n’y arriverai jamais.
Pas la peine de m’appeler, chérie, je suis incapable de réparer des tuyaux.
(Keith Richards, 1995)
Il faudrait que tout le monde naisse avec une guitare - il y aurait
beaucoup moins de suicides. (Keith Richards)
Il
y a une différence entre se gratter le cul et se l’arracher en morceaux. (Keith
Richards, 1993)
Ils
veulent tous ressembler à Keith (Richards), mais ils finissent tous comme moi. (Ron
Wood, 2ème guitariste des Stones)
J’adore
la scène, je pense qu’être sur scène représente une aide. Cela m’aide, en tant
qu’individu, à dépasser mon ego. C’est l’un des meilleurs processus pour y
arriver. Si j’arrive à annihiler mon ego sur scène, alors je me sens mieux
quand je redescends sur la terre ferme. (Mick Jagger)
J’ai accompli tout ce que je voulais accomplir en étant dans les
Rolling Stones et en faisant des disques (Keith Richards).
J’ai
eu tellement de mauvaises critiques, si je les prenais au sérieux, je serais
incapable de refaire une chanson ! (Mick Jagger, 1993)
J'ai eu trois docteurs qui m'ont dit "Si vous continuez comme
ça, je ne vous donne pas six mois". Je suis allé à leur enterrement à tous
les trois. (Keith Richards)
J'ai
jamais été fan des solos de guitare. M'intéresse pas. Les solos de guitare,
c'est de la branlette. (Keith Richards, 1992)
J’ai
juste choisi le rock en tant que carrière dans le show-business. Si j’étais né
en 1915, j’aurais été un batteur de jazz, un chanteur dans un big band ou un
acteur. (Mick Jagger)
J'ai
vécu des moments magiques avec les Rolling Stones. Lorsque j'interprète une
nouvelle chanson avec eux et que je perçois un éclat dans leurs yeux, je sais que
ce groupe existera toujours. (Mick Jagger)
Je
continuerai jusqu’à ce que mon corps commence à tomber de lui-même, et ça se
produira dans pas mal de temps je pense. (Mick Jagger)
Je
crois que Sympathy For the Devil a
pour origine un poème de Baudelaire. C’était en tout cas tiré d’un écrit
français. J’ai juste pris un couple de vers pour écrire des paroles, comme si
j’écrivais une chanson de Bob Dylan. (Mick Jagger)
Je
n'ai jamais eu de problème avec la drogue, seulement avec les flics.
(Keith Richards)
Je
n’ai pas de vices. Je me concentre sur mon travail. Je bois un peu mais jamais
pendant une tournée. Même chose en ce qui concerne les drogues. Quand je
travaille, j’ai besoin d’être lucide. Autrement, je ne déteste pas m’amuser.
(Mick Jagger)
Je
ne comprends par pourquoi les punks s'évertuent tant à être punks. Le punk
ultime, c'est quand même bien Keith (Richards),
non ? (Mick Jagger, 1978)
Je
ne ressens aucune inhibition. J’ai vu Elvis et Gene Vincent sur scène, et je me
suis dit : « Eh bien, je peux faire ça. » Et j’ai aimé faire ça.
C’est un vrai plaisir, même devant vingt personnes, de s’éclater de cette
manière. (Mick Jagger)
Je
ne voudrais jamais inciter de jeunes gens à prendre de l’héroïne et de la
cocaïne. Je ne pense pas que ce soit bon. Surtout quand tu es jeune. Je pense
qu’une personne plus âgée devrait pouvoir prendre les drogues qu’elles veulent…
et se planter bourrées ! Alors… Enfin, c’est un problème, je pense que les
jeunes ne devraient pas pousser l’alcool trop fort, et pour le reste, il y a
des restrictions, mais elles ne comptent pas vraiment, et ces drogues sont
vraiment débilitantes. Je crois qu’on ne devrait pas encourager les jeunes
à prendre quelque drogue que ce soit.
(Mick Jagger, 1982)
Je
ressens un sentiment étrange sur scène. Je sens beaucoup d’énergie qui vient du
public. Je ressens même parfois de la violence, comme si j’avais envie de
frapper mon micro ou autre chose. Je ne me considère pas du tout comme
« normal » sur une scène. (Mick Jagger)
Je
trouve inquiétant que les plus grosses firmes de disques soient les mêmes qui
vendent les lecteurs de cassettes et les tourne-disques. Aujourd’hui, la
tendance est à se passer de musiciens. Pourquoi prendre un batteur puisqu’il y
a des boîtes à rythmes ? Si ça
continue les disques se feront avec des machines à écrire. (Keith Richards, 1990)
Le
rock est énormément fait de souvenirs,
des trucs dont on se souvient et qu’on associe à des chansons… baiser sur la banquette arrière
avec « Satisfaction » à fond sur l’auto radio ! Combien de bébés
conçus à cause de
« Satisfaction » ! Moi-même, il m’arrive d’être nostalgique en
écoutant de vieux disques. (Keith Richards, 1983)
Le
rock n’entraîne pas de challenge intellectuel. On devient intellectuellement
fainéant avec le rock. Donc au final, je pense que personne n’est satisfait
avec le travail qu’il a pu effectuer ! (Mick Jagger)
Les
critiques ne manquent jamais de me faire remarquer la faiblesse de l’écriture,
et ils ont presque toujours raison. Ce n’est pas une excuse de dire :
« Après tout, ça n’a pas d’importance, c’est du rock’n’roll. »
D’accord, mais n’est-il pas possible de faire en sorte que ça sonne bien et que
ça signifie quelque chose ? Et puis il y a ces terribles fautes de goût,
sous prétexte qu’on s’adresse à des personnes jeunes et pas très évoluées…
(Mick Jagger, 1981)
Les
gens me racontent les années 60 parce que nous on était trop raides pour s'en
souvenir. (Keith Richards)
Les
mecs des années 60 ont tout appris plus vite que les autres, sauf une chose,
vieillir !
Les
Rolling Stones n’ont jamais recours au play-back sur scène, à l’exception d’une
séquence de percussions sur le titre Sympathy
for the Devil. Nous l’interprétons ainsi depuis neuf ans parce que nous
n’avons pas trente congas brésiliennes sous la main. Je ne chante pas en
play-back, cela s’entend je crois. Nous avons dû faire face aux mêmes
accusations, il y a trois ans, de la part d’un hebdomadaire allemand, et nous
avons gagné le procès. (Mick Jagger)
Les
seules choses sur lesquelles nous différons Mick et moi sont le groupe, la
musique, et ce que nous faisons. (Keith Richards)
Lever une bouteille de vodka et jouer de la guitare sont les seuls
sports que je tolère. (Keith Richards)
L’important,
ce n’est pas ce que vit quelqu’un, c’est de savoir ce qu’il y a dans son art.
L’image n’a rien à voir dans toute cette
histoire. Il faut savoir si tu
t’intéresses à la musique ou si tu vas
te contenter d’acheter dix grammes de poudre en pensant que c’est ainsi que tu
vas me ressembler. (Keith Richards, 1990)
Mais
quand Epstein n’a plus été là, les
Beatles se sont retrouvés avec plein de fric et des idées totalement défoncées.
Ils ont voulu prendre Allen Klein comme manager alors que nous avions tout fait
pour nous en débarrasser. C’était la fin pour eux. C’est une fichue honte de
devenir si énorme qu’on ne peut plus continuer. (Keith Richards, 1982)
Mick adore tout contrôler. C’est son côté Hitler. Ou Napoléon, si
vous préférez puisque vous êtes Français. (Keith Richard)
Mick était beaucoup plus chaleureux avant. Il s’est un peu enfermé
dans un frigo, avec une mentalité d’assiégé. (Keith Richard, The Rolling
Stones)
Mick
Jagger ne sait pas se détendre. Il faut toujours qu’il fasse quelque chose.
S’il se laisser un peu aller, il se sentirait mieux. Il est un peu comme un
maniaque. Il veut en faire trop, avoir la main mise sur tout : qui fait
quoi, le business, les T.Shirts… et la musique en pâtit. (Keith Richards, 1989)
Nous,
on n'a jamais annulé un concert pour une affaire de dope ! (Keith Richards, à propos d'Amy Winehouse).
On se dit que si on fait quelque chose, ce sera l’année
prochaine ou dans deux ans. On arrive à un âge où l’on ne peut pas se projeter
trop loin dans le temps… On redémarrera quand Mick et Keith s’ennuieront. Pour
l’instant, ils s’amusent. Alors j’attends (Charlie Watts, septembre 2010).
Parfois
un orgasme est plus intense que de ressentir quelque chose sur scène. Parfois,
être sur scène est plus fort qu’un orgasme… (Mick Jagger)
Plutôt
mourir que chanter Satisfaction à 45
ans ! (Mick
Jagger)
Pour moi jouer le blues était un
moyen de m'évader de l'alignement méticuleux des portées, avec leurs mesures
comme autant de barreaux de prison et leurs notes entassées derrière comme des
détenus à la mine triste (Keith Richards).
Prendre
de la drogue occasionnellement, en se surveillant, je ne vois pas de problème
avec ça. Mais, si vous le faites tout le temps, vous ne devenez rien de bon.
C’est basé sur mon expérience, sachez-le, et pas sur une simple opinion
puritaine. Drogué, vous pouvez continuer à être créatif, mais alors vous prenez
de plus en plus de temps, un temps interminable, pour le devenir. (Mick Jagger)
Puisque la mort existe, la vie est absurde.
Quand
vous ne savez plus où aller, vous pouvez toujours venir au Blues et y trouver
quelque ... satisfaction.
(Keith Richards)
Quoi
que vous pensiez d'un concert, le rôle du groupe c'est de soutenir le gars qui
est devant. Tout autre comportement n'a aucun sens. Si vous êtes là pour le
casser, si vous n'êtes pas là pour le soutenir, vous n'êtes pas un groupe. (Keith
Richards)
Si
j’avais été un chanteur français de rock, je suis sûr que le groupe aurait été
très impliqué dans la récente révolution dans ce pays (1968). (Mick Jagger)
Si
le groupe manque d’énergie, c’est simplement qu’il a passé toute la nuit
précédente à baiser ! (Mick Jagger)
Sympathy for the devil.
Tout
le monde parle du rock à cette époque. Le problème est qu'ils oublient de
parler du roll. (Keith Richards)
Vingt
mille dollars, Ok, pour beaucoup de gens c’est une grosse somme, mais pour moi,
c’est tout ce que j’ai gagné en Europe en 1976. Et je paie des impôts dessus.
(Mick Jagger, 1982)
Vouloir être la plus grande star du show-bizz de la planète, ce
qu’il était, ça me dépasse. À un moment, on avait l’impression que c’était Sa
Majesté et que nous bossions pour lui, au cacheton ! Quand il était dans la
pièce, nous évoquions "cette pétasse de Brenda" pour qu’il ne comprenne
pas qu’on parlait de lui. (Keith
Richard, à propos de Mick Jagger)
Vous avez le soleil, vous avez la lune, vous avez l’air que vous
respirez et vous avez les Rolling Stones (Keith Richards).
Vous
faites votre truc et tout de suite ils vous jettent en prison. Accrochez-vous
30 ans et les mêmes vous donnent une médaille pour avoir persévéré. (Mick
Jagger, 2006)
Vous n'êtes pas vraiment un groupe si vous ne durez pas. Nous
sommes un groupe et un vrai groupe reste ensemble jusqu'à la mort (Mick Jagger,
Radio Times, juillet 2016).
Vous ne commencez pas à jouer de la guitare en pensant que vous
allez mener une organisation qui générera peut-être des millions (Keith Richards).
Vous
savez… le piratage… Il faut bien comprendre que les gens qui débutent seraient
prêts à payer pour qu’on écoute leur musique ! (Mick Jagger, 2001)
Altamont était le parfait exemple d'un mauvais usage de la
puissance. Les Rolling Stones avaient dit : « Nous allons faire une
représentation gratuite, après avoir pris un million de dollars. » Est-ce
qu'ils se figuraient vraiment donner quelque chose aux gens dans cet endroit
minable, sans aucun aménagement sanitaire. Ont-ils oublié les Hells Angels ?
Qu'ont-il donné au public ? Une heure de leur sale existence. Pourquoi ne
jouent-ils pas dans un hôpital ? Pourquoi ne jouent-ils pas dans une ville,
dans un auditorium de 5000 places où tout le monde pourrait les voir et les
entendre au lieu de venir ici comme des cochons de capitalistes, rafler tout
l'argent, pour ensuite donner une petite représentation et après se barrer.
C'est un orgasme sans acte d'amour (Bill Graham, producteur et propriétaire des
Fillmore de New-York et San Francisco, Best,
1971).
Beurk….
J’en ai rien à foutre des Stones. Par contre, j’ai rencontré Elton John, c’est
un mec super. (Angus Young, Best, Octobre 1981)
Ce
groupe était d'une violence meurtrière. En cinq images lubriques, j'avais mon
orgasme dans mes petites culottes vierges. Mon cerveau se gelait, je ne pensais
plus qu'entre mes jambes. La secousse. Ils étaient partis et, moi, je me retrouvais
dans le vide, comme accrochée à une falaise, comme en train de me branler sans
jouir. Papa avait coupé la TV. C'était trop tard. Ils m'avaient eue. J'étais
rouge comme de la gelée de groseille, c'était pas de la musique pour fifilles à
maman. (Patti Smith, 1990)
Charlie Watts c’est vraiment le
mec le plus sympa des Stones. Un jour il était dans le hall de chez Pathé et il
lisait le journal à l’envers. Il était complètement défoncé. De temps en temps,
il s’écroulait ou il se mettait à rire violemment. Et puis il a voulu se mettre
à discuter avec notre ancien batteur et il lui a dit : « Qu’est-ce que tu fais
? ». Il lui a répondu : « Je suis batteur »... Alors Charlie s’est levé et a
dit : « Non ! ce n’est pas possible, à chaque fois que je discute avec
quelqu’un , il est batteur »... et il est parti (Trust, 1977).
Depuis que j’ai vu les Rolling Stones à la télé, je me suis
remis à aimer les vieux (Coluche).
Il
fallait qu’on mette au chômage tous les Emerson Lake & Palmer du monde,
aussi ennuyeux et ridicules les uns que les autres. Certains vieux tocards,
comme les Rolling Stones, ont dû changer de son. On leur a mis le feu au cul,
je peux le dire. (Joe Strummer, The Clash, 1984)
J'ai souvent pensé à me suicider, mais ça
voulait dire rater le prochain Stones. (Patti
Smith)
J'ai toujours pensé que les Rolling Stones étaient les mieux
sapés de tous (Dee Dee Ramone, The Ramones).
J’ai
vu les Rolling Stones en septembre et j’avoue avoir été très déçu. Ça ne semble
à aucun moment sincère, on a l’impression que Mick Jagger compte les rangées de
spectateurs pour savoir combien il va toucher à la fin du concert… C’est
incroyable ! (Chris Robinson, The Black Crowes, 1994)
Keith Moon est complètement fou.
Il est vraiment perdu. Un jour il est entré dans notre studio. Il a regardé le
plafond et a compté sur ses doigts. Il était en nœud pap, smoking, petite nana
avec lui. Il nous a regardé et nous a dit : « Je suis désolé, je suis très
fatigué, je viens de faire 3 jours dans un avion. Avez-vous un peu de dope ? »
(Trust, 1977).
La toxicomanie renforce inévitablement le sentiment d’isolement
de ses proies, mais je ne suis pas seul dans cette situation. Courant mai
[1976], je passe quelque temps avec les Rolling Stones qui eux aussi se
délitent dans une spirale d’abus de stupéfiants. Leur musique a perdu toute son
énergie primale. Ian Hunter, plus tard, demandera à Bob Dylan, qui les voit sur
scène à cette époque, ce qu’il a pensé du groupe qui incarnait les seventies.
Il lui a simplement répondu, affichant un sourire cynique sur son petite visage
insolent : « Apathy for the devil » (Extrait de Apathy for The Devil de Nick Kent, 2012).
Le
dernier vrai bon show des Stones remonte
aux années 80 ! Après, ce sont juste 4 pépères vitaminés, inusables
teenagers, bons à remuer le croupion, encaisser les gros chèques en dupliquant
éternellement le même concert live
que les critiques surnomment « Le Viagra Tour » ! … Mick est une
vieille pute qui sucera son public jusqu’à la tombe… (Elton John)
Les Beatles, c’est juste bon pour draguer les filles, les
Stones c’est pour les envoyer en l’air. (François Jouffa)
Les Rolling Stones ont créé inconsciemment des forces qu'ils
ne comprennent pas et qu'ils ne peuvent plus contrôler. Ils sont irresponsables
et personne ne peut savoir jusqu'où le monstre qu'ils ont créé en jouant leur
musique va aller (Jerry Garcia, Grateful Dead, Best, 1971).
Les
Stones font de la musique de baise, de la viande rouge et crue. (Patti Smith)
Les
Stones sont véritablement le plus grand Groupe de Rock de la Planète et ils le
seront toujours. Ils seront aussi les derniers. Tout ce qui viendra après eux, le
Metal, le Rap, le Punk, la New-Wave, le Pop-Rock, et tout ce que voudrez, vous
ramènera aux Rolling Stones. Ils étaient les premiers et seront les derniers et
personne ne pourra faire mieux ! (Bob Dylan, 2009)
Mick
Jagger est la rock star parfaite. Personne n'est aussi parfait. Il est
grossier, moche et sexy à la fois, il est brillant. (Elton John)
Mick
Jagger est l’homme le plus exaltant, coquin et sexy que j’ai jamais connu. (Pamela
Des Barres, groupie)
Nous avons été, dans l’ensemble,
assez déçus par Mick Jagger et Keith Richards... par contre les autres sont
humainement sympas et le contact a été plus amical. Il faut quand même
reconnaître que Richards est le même dans la vie que sur scène. Il n’y a pas
une once de frime dans son image, c’est vraiment la même gueule, le même mec
qui se défonce... (Trust, 1977).
- Que penses-tu du dernier concert des Stones ?
- Je trouve que c'est très cher...
(Louis Bertignac, 2006)
Quoi
qu'en disent certaines mauvaises langues, les Stones demeurent encore et
toujours l'incarnation suprême du rock. Leur cynisme de stars milliardaires n'a
d'égal que le plaisir que procure leurs shows "barnumesques",
immenses moments de plaisir et de divertissement. (Frédéric Peguillan, journaliste et rédacteur en chef adjoint de Télérama)
Un
jour, Simon Le Bon du groupe Duran Duran entre dans un studio où les Rolling
Stones enregistrent leur prochain album. Effaré par leurs techniques de
composition ou chacun répète dans son coin avec des instruments classiques
(guitare, basse, batterie), cherchant l'inspiration et le titre qui tue, il
leur demande : "Mais qu'est ce que vous faites, là ?" Et Keith
Richards de répondre laconiquement : "Tu vois des mecs qui font de la
musique, mec !".
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