C’est
incroyable, je peux aujourd’hui faire l’amour pendant des heures. Je suis
capable de me contrôler et je ne pense plus qu’à une chose : satisfaire
Trudie, ma femme. (1996)
Lorsque j'ai dit à Bob Geldof que je pouvais faire l'amour
pendant huit heures avec ma femme, j'ai oublié de mentionner que cela incluait
quatre heures de négociations, puis un dîner au restaurant et un ciné.
Avec Bob
[Geldof], on n’arrêtait pas de parler de sexe, tout ce qu’on faisait, nos délires quoi, et on en rajoutait, finalement cette histoire ‘’des huit heures’’ qu’il a colportée a fait le tour du monde comme un incendie dans une forêt.
C’est Bob qui a sorti cette boutade à des proches, puis c’est devenu un gimmick, un jeu entre mon père et lui. Parfois Bob lui disait "Mais comment tu fais pour tenir pendant huit heures ? ça doit être terriblement ennuyeux !
(Coco Sumner, fille de Sting)
C’est
un coup de pot que Saddam Hussein ne soit pas très sympathique. Il est
agressif. Mais nos troupes ne sont là-bas que pour défendre le pétrole bon
marché. Je ne crois pas que ça vaille le coup que qui que ce soit meure pour
ça. Mon fils a quatorze ans. Dans quatre ans, il serait susceptible d’y aller.
Je préférerais le buter moi-même que de le voir partir. (1990)
J’ai
eu une éducation religieuse et je ne la regrette pas. C’est une forme de
protection spirituelle qui évite de tomber dans n’importe quel piège. Quand on
voit la secte de Moon ... De plus en plus de gens semblent se tourner vers
la religion, une résultante de la paranoïa devant un monde qui va de plus en
plus mal. (1981)
J’ai
toujours été critiqué. Quand j’étais avec Police, on me traitait d’arrogant.
Puis, on a dit que j’étais prétentieux, parce que j’avais avoué que je lisais
Marcel Proust. Je n’attache plus d’importance à ce que l’on dit sur moi. J’utilise ma notoriété pour défendre des causes
mais cela n’interfère jamais dans mes compositions. Mes chansons sont avant
tout des chansons d’amour. Mais j’imagine qu’il est normal, quand on est un
artiste qui s’expose, d’être la cible des journalistes. (1995)
J’ai
toujours pensé que le titre de rock star avait quelque chose d’insultant. Il
est vrai que la rock star type est ennuyeuse et stupide. Si vous voulez vous
contenter d’être une rock star, vos seuls sujets de conversation seront la
drogue et l’argent, et vous n’aurez que deux amis : votre avocat et votre
dealer ! (1986)
J'essaie
d'initier mon épouse au shopping tantra pour qu'elle puisse faire les magasins
pendant cinq heures sans rien acheter !
Je
ne dirais pas que John Lennon était un saint, mais pour moi, ce fut un
personnage capital. Sans les Beatles, je ne serais jamais devenu
musicien ! Lennon a réussi à se forger une image qui n’était pas seulement
celle d’un musicien pop, mais aussi celle d’un musicien pop, mais aussi celle
d’un homme public concerné par les problèmes du monde. Il s’avait faire passer
son message dans une langue que tout le monde pouvait comprendre. (1988)
Je
savais qu’en France il y avait un sérieux problème avec les immigrés et Le Pen.
On m’a demandé si je voulais soutenir Mitterrand sur ce sujet. J’ai dit
immédiatement oui, mais quand j’ai appris que c’était en fait pour sa campagne,
j’ai préféré m’abstenir. J’apprécie énormément ce que Mitterrand fait pour les
Droits de L’homme et l’Europe, mais je
suis en désaccord sur sa politique nucléaire. Ma présence à ses côtés aurait pu signifier que je l’approuvais
sur tout. Ce qui n’est pas le cas. Je n’ai jamais supporté un politicien, je me
bats pour des causes. (1988)
La cocaïne,
c'est la façon qu'a Dieu de nous montrer qu'on a trop d'argent.
La
femme est supérieure à l’homme. Nous sommes vains. Chaque fois que nous devons
faire face à une situation d’oppression, nous ne faisons qu’engendrer plus de
violence et nous ne pouvons plus sortir de la spirale. Tandis que les femmes
ont une façon plus sensible, plus oblique et plus efficace de traiter ce
problème. (1987)
La
société moderne ne donne aucune chance de pleurer. Dans beaucoup de sociétés
primitives, à l’occasion d’une mort, le rituel voulait qu’on pleure des jours
entiers, mais dans notre société on retourne au boulot. C’est mauvais. On a
besoin de gestes, de rites. Tout dans notre société prétend que la mort
n’existe pas, on l’ignore, mais il faut vivre avec elle parce qu’on doit y
passer aussi. (1990)
Les
analphabètes croient qu’on entreprend une analyse parce qu’on est fou. Mais
c’est le monde qui est fou. J’affirme que chacun de nous a besoin d’une analyse
pour résister à la démence des autres. (1985)
Les
Beatles sont l’archétype du groupe populaire. On ne peut pas améliorer ce
qu’ils ont fait. Pas forcément au niveau musical, mais en termes de carrière,
de charisme, de puissance symbolique. A quel point ils ont pu changer la vie de
toute une génération. Nous ne sommes pas capables de ça. Aucun groupe, en fait.
(1981)
Nous
avons traversé une phase de coke qui confinait à l’absurde. Tout était exagéré. La paranoïa
était totale. C’est la plus idiote et la plus pathétique des drogues. Je ne
sais pas pourquoi tout le monde tient absolument à en prendre. J’imagine que
vous en prenez comme s’il s’agissait d’une récompense ; on a réussi, on
peut prendre de la coke ! C’est une façon pour Dieu de vous rappelez que
vous gagnez trop d’argent. (1993)
Quatre-vingt-dix
pour cent de ce qui s’écrit aujourd’hui est stupide. Quatre-vingt-dix pour cent
du rock d’aujourd’hui est bon à jeter. C’est de la merde, les gens prennent
l’habitude d’aimer ça et ne remarquent plus que c’est de la merde. Les
hit-parades sont envahis par une musique de demeurés, le rock est aux mains de
crétins. (1985)
Si
McCartney avait moins d’argent en banque, il ferait de meilleures choses. Il semble
avoir besoin de beaucoup de reconnaissance. Comme si la société savait ce qui est
bien… (1983)
Tout
le monde vous tend des béquilles. Partout, à chaque instant, il se trouvait
quelqu’un pour me proposer une ligne de cocaïne. Mais aussi, c’est très facile
de voir ces pièges et de refuser cette cocaïne qu’on vous propose. Je ne crois
pas être coincé, ou rabat-joie. C’est juste que… je n’en veux plus. (1985)
Ça pourrait être pire… je pourrais être Sting (Ozzy Osbourne).
J'adore
The Police mais Sting...............NON !! (Brian Molko, Placebo)
Je
n’aime pas les paroles comme celles de Sting, qui fait avaler toute cette merde
au gens. Pour moi, ça c’est complètement complaisant. Au moins, je n’essaie pas
de faire passer des évidences en étant pompeux. C’est comme ces temps-ci, j’en
pleure d’ennui, malgré tout le respect que je peux avoir pour lui. (Mick Jones,
Foreigner, 1988)
La
planète a moins de vingt cinq ans à vivre à l’allure où elle va, mais ce n’est que pour que Sting se fasse
du fric avec ça. (John Lydon, Public Image Limited, 1989)
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