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Sonic Youth


Sonic Youth est un groupe de rock indépendant fondé à New York en 1981. Clairement lié à l'éthique et à la culture punk, Sonic Youth a été associé à différents courants musicaux depuis le début des années 1980 : d'abord no wave (1981-1983), puis punk hardcore (1984-1989) et enfin post-rock avec des influences grunge.

Biographie de Sonic Youth

Site officiel

MySpace

 

CITATIONS

 

C’est mon grand frère qui a introduit une guitare à la maison. Lui vénérait Duane Allman ou Hendrix et rêvait de jouer comme eux. Il était plutôt bon, mais ça me laissait indifférent. Mais dès que j’ai découvert le punk, en 1976, j'attendais qu’il sorte de la maison pour me défouler comme une brute sur son instrument. Je le branchais sur la stéréo et cherchais juste à faire le plus gros raffut possible. J’avais l’impression d’écrire des chansons pour les Ramones ou les Sex Pistols ! Je ne me projetais pas en musicien accompli, je voulais juste faire partie d’un groupe (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


C'est vrai que les groupes comme Dinosaur Jr se foutent vraiment de tout, ils sont assez typiques des enfants de classes aisées américaines. Ils sont à l'aise comme ça, ce sont des feignasses, comme il y en a toujours eu en Amérique. (Thurston Moore, 1994)


Ce qui me sidère, ce sont ces gens qui déclarent qu’ils ne peuvent plus écouter ma musique depuis que Kim et moi sommes séparés. Que j’aurais tout gâché pour eux. C’est dingue. Pourquoi écoutaient-ils Sonic Youth, alors, c’est à se demander… Qui peut prétendre savoir ce qui se passe réellement lorsqu'un couple se sépare. Personne ne connaît la vérité, ne peut en donner une explication rationnelle ni objective. Même pas Kim dans son livre… Il y a beaucoup de peine et de douleur des deux côtés quand un couple fort se sépare. Pour moi, cela n’entraînait pas automatiquement la fin de Sonic Youth. Les gens sont déçus, je le conçois. Mais je ne crois pas qu’un groupe doive forcément durer éternellement (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Ce soir je vais déféquer sur scène, parce que je pense que c'est la seule façon d'exprimer la nature de mon âme selon le rock'n'roll.


En dessous de la 14e Rue, on pouvait vraiment vivre pour presque rien. Il y avait même une certaine fierté dans l’idée qu’il n’y avait aucune visée commerciale dans ce que nous faisions. L’argent n’était en rien un signe de réussite, seul l’intérêt artistique comptait. C’est d’ailleurs ce qui a tout détruit, à New York en particulier, dès que l’argent à commencé à pointer son nez. Lydia Lunch est la première à avoir senti le vent tourner. Elle avait débuté très jeune, adolescente, en 1974, et en 1980, elle est partie. Pour elle, c’était déjà fini (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Hey Goo what's new ? I maintain that / Chaos is the future / And beyond it is freedom.
Hey, Kool Thing, come here, sit down there's something I go to ask you. (...) I mean, are you gonna liberate us girls from male white corporate oppression ?


Iggy Pop a toujours dit qu’il n’était qu’un « entertainer ». Au fond, il est un strip-teaseur rock qui se désape dès qu’il entend le signal qu’il chante lui-même : «  Here comes Johnny Yen again… » (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Il a suffi que je vois une photo d’Iggy Pop ou de Patti Smith pour avoir envie d’entendre leur musique (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


James Taylor, si populaire à l’époque, me laissait de marbre. Presque personne n’a acheté l’album des New York Dolls à sa sortie, en 1973. Mais moi, si. Je n’achetais pas les Allman Brothers ou Yes, non, quelque chose m’attirait vers ces musiciens plus inquiétants et incontrôlables, comme Captain Beefheart. Il se trouve aussi que tous ces disques étranges se retrouvaient dans les bacs de soldes. Personne n’en voulait. Et moi, c’était les seuls que je pouvais me payer. Comme si nous étions faits l’un pour l’autre (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Je ne suis pas du tout un guitar-geek. Quand des gens veulent m’emmener dans un magasin de guitares, je fuis. J’ai déjà une guitare, pourquoi j’en voudrais une autre ? (Thurston Moore, Les Inrockuptibles n°987, octobre 2014).


Le punk est tombé pile au bon moment pour moi. En 1976, j’avais 17 ans. Le cœur de New York était à une heure et demie du Connecticut et j'ai pu ainsi me retrouver aux premières loges. J’ai vu Suicide et les Cramps au Max’s Kansas City, et je me suis aussitôt senti dans mon élément. À l’extrême opposé de Rick Wakeman et de tout le rock pompeux qui dominait. Mais j’étais le seul à éprouver cela. Enfin, non, nous étions deux. Il y avait ce type qui m’accompagnait, mais lui, c’était parce qu’il était gay. La différence le rassurait (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Lorsqu’un groupe comme Nirvana sort de l’underground, cela exprime vraiment un phénomène culturel et ce n’est pas une simple marchandise. (Kim Gordon)


Ma fille adorait « Blitzkrieg Bop » des Ramones. Alors que ses amis écoutaient d’horribles productions FM, elle allait dans l’étagère à disques et choisissait toujours d’écouter les Ramones. Je crois que c’est comme les Beatles, leur musique avait quelque chose d’enfantin dans le rythme et la répétition des paroles (il chante : « Eh, oh, let’s go ! »), qui lui rappelait des comptines. Je me souviens d’elle chantant à tue-tête dans la maison (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Nirvana était plus commercial que nous, qui étions classés comme musique alternative. Puis, il y a eu cette vague de groupes de Seattle : Bush et Nirvana ont surfé sur celle-ci et ça a décollé. Tous les gamins voulaient être Kurt Cobain (Kim Gordon, 2016).


Notre chance était de ne pas avoir vraiment de tubes. Les Who, eux, doivent jouer « Won't get fooled again » à chacun de leur concert, pour faire plaisir à leur public. C’est le lot de beaucoup de groupes, jusqu'à la fin de leur vie : ne jouer que leurs tubes, indéfiniment. C'est horrible (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Personnellement, je me fiche pas mal d’aller voir jouer les Who aujourd’hui. Tant mieux pour eux s’ils y prennent du plaisir, mais je préfère encore voir Townshend tenter de faire quelque chose de neuf. Keith Moon et John Entwistle sont morts. Je n'ai aucun fantasme sur Sonic Youth jouant jusqu’à la fin de nos jours (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Qui aurait pu imaginer que Johnny, Joey, Dee Dee et Tommy, les quatre membres originaux des Ramones, pouvaient tous disparaître ? Eux qui étaient l'emblème de la puissance juvénile éternelle ! C'est flippant d'y penser. Mais peut-être que leur mort n'a fait que renforcer la valeur artistique du punk ? (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Si vous regardez les textes de Kurt Cobain, vous trouverez un paquet de rimes faciles. Il n’y consacrait pas beaucoup de temps. Quand je lui en ai parlé, il m’a dit qu’il s’en fichait un peu. Il collait ensemble des mots qui sonnaient bien comme « libido »  et « mosquito », puis marmonnait : « Si ça se trouve, ça a du sens. » Ce n’est pas grave, ce n’est que du rock’n’roll, du punk. Mais je crois qu’on lit dans ses textes beaucoup plus qu’il n’y a réellement (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).

A PROPOS DE SONIC YOUTH

J’ai beaucoup de respect pour Pearl Jam. Je pense la même chose de Nirvana et de Sonic Youth. Mumford & Sons, My Morning Jacket, Wilco, Givers et les Foo Figthers font partie de mes groupes favoris. Je respecte les groupes qui me donnent quelque chose que je peux ressentir. Les groupes de poseurs me dérangent. Tout est question d’un sentiment que j’ai pour eux. C’est ce qu’est la musique pour moi, un sentiment. C’est pareil pour les gens (Neil Young).

 

 

 

 

 

 

 

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