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Robert Smith


Robert James Smith est un musicien anglais né le 21 avril 1959 à Blackpool, en Angleterre. Il est essentiellement connu pour son travail au sein du groupe The Cure dont il est le chanteur et le guitariste depuis sa création en 1976. Il est l'auteur de la quasi totalité des textes qu'il interprète et le principal compositeur des musiques. Il est également producteur.

Biographie de Robert Smith

Site Officiel

MySPace

 

CITATIONS

 

Assez curieusement, plus tu écris et plus c’est dur parce qu’il faut trouver d’autres façons d’exprimer des émotions familières et très souvent semblables. Le danger est de se reposer sur une certaine imagerie qui conduit à se répéter, je déteste ça. (1985)


Beaucoup de journaliste me donnent du fil à retordre quand ils parlent de mon look, mais je n'ai jamais rencontré un journaliste à qui j'aimerais bien ressembler. 


C'est facile de tomber dans un flux dépressif quand on regarde l'inutilité de l'existence. 


C’est normal qu’on nous associe avec Tim Burton, mais je ne suis pas aussi monolithique qu’on veut bien le croire. Je ne passe pas mon temps à lire de la poésie romantique française ou à regarder les films de Tim Burton. Ce que je fais avec Cure n’est qu’une facette de ma personnalité. Vous seriez surpris si je révélais la partie la plus intime de ma vie. Malheureusement pour vous, elle ne regarde que moi !


Ce n’est pas toujours facile à assumer le travail de composition. Je me rends compte que je suis encore avec Mary uniquement parce qu’elle a toujours été incroyablement tolérante envers cette flamme qui m’anime. Je ne vis que pour ma musique, le reste n’a pas d’importance.


Cela peut être effrayant, en observant ses fans, de voir son image démultipliée à l’infini. Les premières fois, ça m’a mis franchement mal à l’aise. Mais on s’habitue. J’ai compris, en parlant avec eux, qu’ils avaient moins envie de s’identifier à moi que besoin d’appartenir à une communauté. Pour eux, Cure compte tellement qu’ils veulent en faire partie, d’une manière ou d’une autre. De toute façon, je ne peux pas aller contre ça. Mon image ne m’appartient plus.


Dans certains cas j'aime irriter ceux qui méritent d'être irrités. 


Dans le métal, j’aime bien certaines parties de guitare. Le problème, avec ces groupes, c’est que je n’aime pas les voix. C’est comme pour les groupes gothiques, ils se sentent obligés de se conformer à une esthétique, de hurler de la même manière. C’est une forme de rébellion normalisée, mainstream, pour les masses. La véritable rébellion est celle qui n’entre pas dans des formes définies, qui se passe en dehors des sentiers battus, individuellement, pas collectivement. Et j’ai l’impression que le milieu du néo-métal est atrocement cynique.


En ce qui concerne la musique téléchargeable, je pense que les débats se sont éloignés de l’essentiel, à savoir que l’artiste doit toujours être rémunéré pour ce qu’il fait. Sinon, il ne peut tout simplement pas survivre. Le problème, c’est que la musique coûte trop cher. C’est une vision naïve que de penser que l’internet est gratuit : il y a toujours quelqu’un qui paie, quelqu’un qui touche, quelqu’un qui possède l’infrastructure. C’est jouer le jeu des grands groupes que de proposer sa musique gratuitement. L’argent leur revient à eux. Internet est tout simplement une nouvelle forme de distribution. Aux États-Unis, certains artistes ne sont même plus propriétaires de leurs œuvres.


Four Lady a toujours été la chanson de The Cure que je déteste le plus parce que c’est Michael Dempsey qui chante dessus et qu’il n’avait encre jamais rien chanté de sa vie ! La chanson s’est retrouvée sur l’album et tout le monde a cru que c’était moi qui chantais, ce qui a été encore pire.


Il y a un groupe qui joue des reprises de Cure. Ils sont venus nous voir en backstage après l'un de nos concerts, et je leur ai demandé ce qu'ils avaient pensé du show. Le chanteur qui est donc censé être moi a répondu : « On sonne beaucoup plus Cure que vous ». (1996)


Ils peuvent ne pas nous aimer mais ils ne s'en sortiront pas en ne sachant pas qui nous sommes. 


J’ai toujours aimé les Beatles. C’était ringard, à une époque, de dire qu’on les aimait bien. J’apprécie soixante-quinze pour cent de leur travail. Presque tout, en fait, à part « Octopus’s Garden », les chansons bizarres de Ringo Starr ou les geignardes de Paul McCartney. (1987)


J’ai toujours eu du mal à me lier avec des gens, et c’est encore plus difficile aujourd’hui. Comment rencontrer quelqu’un qui n’a pas de préjugés sur moi ? Comment être Robert Smith dans le « monde réel », un anonyme parmi les anonymes ? Je dois dépenser beaucoup d’énergie pour me faire des amis. Il m’a fallu des années pour connaître Jason (le nouveau batteur). Maintenant, je peux parler avec lui d’égal à égal. En fait, je n’ai que cinq véritables amis… et la plupart sont dans le groupe.


Je me perds dans la musique parce que je ne veux pas m'embêter à expliquer ce que je ressens à qui que se soit autour de moi. 


Je n'ai jamais aimé Morrissey et je ne l'aime toujours pas. Je trouve ça hilarant en fait, les choses que j'ai entendues à son sujet, ce qu'il est vraiment et son image publique qui sont si différents. Il joue la comédie. 


Je n’ai jamais été et ne serai jamais Ron Wood ou Brett Anderson. Ils sont dans un autre monde que le mien. J’ai toujours apprécié des choses chez les gens quel que soit leur âge. Je ne suis pas dans le monde des pops stars. Quand ça m’est arrivé par défaut, de me sentir comme ça, je l’ai vécu comme un cauchemar. (1993)


Je n’ai pas de croyances particulières. Il est difficile de comprendre qu’un jour tu n’existeras plus, et je suppose que plus on approche de la mort, et plus on croit en sa propre vie. Mais après tout, il ne m’est pas plus facile d’imaginer l’Angleterre d’avant ma naissance, en 58, ou celle de 87, après ma mort. Les religions sont là pour conjurer cette angoisse. Je me convertirai peut-être un jour. (1985)


Je ne prends presque plus de drogues, parce que je pense que c’est pareil pour tout, ça peut devenir un mode de vie plus difficile que quand on n’en prend pas. La drogue change ta vie quand tu es jeune puis ça devient ennuyeux, quand tu t’orientes vers l’habitude, la dépendance, c’est horrible. (1993)


Je ne regrette pas de ne pas avoir eu d'enfants. Ma mentalité de ce point de vue a été constante. J'étais opposé à ma naissance et je ne veux pas imposer la vie à quelqu'un d'autre. 


Je ne veux pas que les autres croient que j’impose mes compositions pour gagner plus d’argent. Alors tout le monde signe et touche des droits d’auteur. Je n’aimerais pas que Cure finisse comme The Jam, qui se sont séparés parce que leur leader, Paul Weller, voulait rafler tout le pactole en ne chantant que ses chansons. Je serais vraiment mal à l’aise si je gagnais énormément et les autres presque rien. Vous me voyez leur payer des coups au pub parce qu’ils n’ont pas un rond ?


Je ne voulais pas être célèbre. Je voulais juste faire la meilleure musique jamais composée. Je ne voulais pas qu'on sache qui je suis. 


Je passe la plupart de mon temps avec un sourire sur le visage. Mais le truc c'est que je n'écris pas à ce sujet. 


Je pensais que nous faisions de la musique comparable aux symphonies de Malher, pas de la pop music. (2002)


Je préférerai passer mon temps à regarder le ciel qu'à écouter Whitney Houston


Je trouve George Michael obscène. Il est supposé être un sex-symbol, mais je n’ai pas encore rencontré une femme qui l’aurait trouvé à son goût. (1990)


Je trouve le porno courant trop évident à mon goût. Je préfère l’érotisme, la semi nudité au nu intégral, même si ça ne me choque pas. Je trouve les magazines féminins ou alors les pages consacrées aux dessous dans les catalogues plus attrayants. Dans les bouquins pornos, les modèles savent la raison pour laquelle elles sont photographiées, elles sont conscientes du rôle qu’elles jouent et cela enlève toute séduction. Tandis que dans les presse féminine, supposée ne s’adresser qu’à des dames, l’intention est différente, c’est moins orienté et donc plus excitant. (1989)


Jimi Hendrix a changé ma vie. Chaque génération influence la suivante et en conséquence, elle ramène au passé.


L’alcool c’est utile dans un groupe. Cela fait tomber les inhibitions.


La plupart des gens sont des salauds. Les gens sont ignobles. Moi, j’ai été tabassé des dizaines de fois parce que je refusé de faire semblant de pas entendre leurs conneries. J’ai perdu deux dents. Je devrais apprendre à encaisser, je suppose. (1991)


Le groupe est davantage une somme de personnalités que de compétences techniques. Certains membres étaient même d’épouvantables musiciens, mais ils étaient mes amis. Seul, je ne m’amuserais pas. J’aime la compagnie.


Le problème c’est qu’avec Pornography on s’est retrouvés enfermés dans cette image et les gens autour voulaient voir en moi cette personne complètement sombre. C’était une phase vraiment horrible de mon existence.


Le rouge à lèvres, c'est juste parce que je n'ai pas de bouche. Ça permet de repérer où elle se trouve.


Personne ne me remarque et personne ne sait que c'est moi. Mais bon, il faut dire que je me ressemble moins que la plupart des gens qui vont à nos concerts. 


Pour chaque individu le passé est quelque chose de concret et de spécifique, même si le temps ou la mémoire peuvent l’altérer. Le futur, par contre, est infini. Si tu te prends la tête entre les mains pour songer au futur, ça finira par t’obséder au point que tu ne pourras plus penser à autre chose. La seule solution face au futur, c’est de le vivre. Il ne sert à rien d’y penser sans arrêt. Il existe une infinité de futurs possibles pour un seul passé. (1984)


Quand j'ai débuté je n'étais pas le chanteur, j'étais le guitariste bourré qui composait toutes les chansons bizarres. 


Quand j’ai quitté l’école, j’ai prévenu les gens du chômage que je ne voulais pas de boulot, qu’ils en donnent à ceux qui en voulaient. Je n’avais pas un rond, mais j’en étais fier. Je passais mon temps à la bibliothèque à lire des livres. Et puis, j’ai réalisé que je voulais faire de la musique. Et ça a marché. Mais si ça n’avait pas marché, je crois que j’aurais préféré disparaître, boire jusqu’à ce qu’on m’oublie. (1987)


Refuser de grandir c'est comme refuser d'accepter ses propres limites. C'est pour ça que je ne pense pas qu'on grandira un jour. 


Seuls les gens qui ne sont pas gothiques pensent que The Cure est gothique. 


Si Morrissey ne mange pas de viande alors moi j'en mangerai car je déteste Morrissey.


Si une seule de nos chansons se place dans le top 10, je dissous le groupe immédiatement. 


Tous les journalistes devraient aussi être musiciens, ça leur ferait réaliser que c’est difficile d’écrire des chansons, de monter un groupe et de le faire exister… La plupart deviendrait amer parce que leur musique aurait été refoulée partout. (1993)

 

 

 

 

 

 

 

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