Ce
monde ne possède qu’une apparence de modernisme. Notre culture et ses valeurs
sont à la traîne. Les gens savent encore
se faire la guerre pour l’unique raison que leurs grands-pères l’ont faite
avant eux. En Irlande, on se massacre aujourd’hui pour un évènement qui s’est
produit en 1690, tu trouves cela normal ? (Jim Kerr, 1986)
J’ai
un journal où je note au jour le jour mes impressions. Je l’utilise pour les
textes, mais je présume que c’est aussi une sorte de thérapie. Je fais partie
de ces gens qui écrivent des lettres aux autres sans jamais les envoyer. C’est
inconscient : lorsque je me mets à écrire je suis décidé, je suis en train de leur parler, cela s’échappe
de moi. Une fois que c’est sorti, je suis satisfait, ça n’est plus dans me
tête. Mais qu’on lise ou pas, ça m’est égal. (Jim Kerr, 1983)
Je
n’ai pas envie de rougir quand dans le futur mes enfants me demanderont à quoi
ressemblait mon époque. Lorsque l’ozone disparaît peu à peu, le monde ne t’offre plus l’opportunité de ne pas
réagir. Ou alors mieux vaut s’allonger tout de suite sur le sol et attendre la
mort. Mon seul souhait pour les années 90, c’est que les gens se motivent enfin
car la seule alternative consiste à descendre dans la rue ou crever. (Jim Kerr,
1989)
Les
Simple Minds s’impliquent aussi, mais dans des causes humanitaires comme
Amnesty. On estime mieux servir en soutenant Amnesty à un niveau mondial qu’en
s’engageant politiquement contre un parti afin d’aider les mineurs anglais.
(Jim Kerr, 1986)
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