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Roger Waters


Roger Waters, né le 6 septembre 1943 à Great Bookham (Surrey), est un bassiste et auteur-compositeur britannique, membre fondateur du groupe Pink Floyd.

Biographie de Roger Waters

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CITATIONS

 

Avant je regardais les livres en me demandant comment on pouvait faire quelque chose avec autant de mots. Mais mon divorce et le fait d'être tombé amoureux de quelqu'un d'autre a libéré mon habilité à écrire plus que des chansons.


C'était compliqué d'organiser le concert de « The Wall » mais c'était fabuleux de travailler avec tout le monde, Bryan Adams, Van Morrison, Cyndi Lauper, putain de brillante. Tous brillants, sauf Sinead O'Connor. Elle ne comprend rien. C'est une gamine idiote. Tu ne peux pas juste t'asseoir dans un coin te raser le crâne et te le foutre dans le cul et le sortir de temps en temps en disant « Oh je pense que ce truc et ce machin ne vont pas » avant de fondre en larmes.


Est-ce que les technologies de communication et de culture et en particulier la musique populaire, qui est une entreprise vaste et aimée, vont nous aider à mieux nous comprendre ou vont-ils nous décevoir et nous éloigner ?


Et bien, je suis l'un des cinq meilleurs écrivains venus d’Angleterre depuis la guerre.


Il faut prendre le risque d'être rejeté.


Il n'y a pas de côté sombre de la Lune. En fait, elle est entièrement sombre.


Il y a des choses dans mon histoire qui m'ont aidé à devenir créatif. Avoir un père assassiné, par exemple, est la meilleure chose qui puisse arriver à un môme qui veut écrire des poèmes et des chansons.


Il y avait un mec devant la scène qui faisait ce qu'il voulait, mais ce qu'il voulait n'était pas ce que je voulais. Il criait, il hurlait et semblait s'amuser comme un fou en poussant les gens contre la barrière de la scène. Il voulait se battre, en fait, et moi, je voulais faire un concert rock. J'étais tellement exaspéré que j'ai fini par lui cracher dessus pour qu'il se calme, ce qu'on ne doit faire à personne. Et je l'ai eu, il s'est pris mon crachat en pleine figure (à propos du concert au stade olympique de Montréal, le 6 juillet 1977).


J’aime penser que les gens voudraient vivre dans un monde où les abeilles survivront, où on trouverait une solution au réchauffement climatique, où l’on comprendrait que si on s’entend avec les autres, cela nous rendrait plus heureux (Rolling Stone, février 2017).


Je hais le rap ! C’est le langage le plus avilissant, le plus dégradé que j’ai jamais entendu. Et les pauvres types qui le beuglent ne s’en rendent même pas compte. Encore un crime du show business… (1992)


Je n'ai de problème avec aucune question.


Je n'ai rien contre le fait que David Gilmour poursuive ses propres objectifs, c'est juste l'idée de la carrière solo de David Gilmour en tant que Pink Floyd qui m'offense !


Je suis en compétition avec moi-même et je suis en train de perdre.


Je suis très triste pour Syd Barrett. Bien sûr, il était important, et le groupe n'aurait jamais connu ce putain de décollage sans lui, vu qu'il écrivait toutes les chansons. Ça n'aurait pas pu avoir lieu sans lui, mais en même temps, ça n'aurait pas pu continuer avec lui. « Shine On » ne parle pas vraiment de Syd — il symbolise juste l'absence extrême à laquelle certaines personnes sont tentées de céder, parce que c'est la seule façon pour elles de supporter la tristesse de la vie moderne, de se retirer complètement. Je trouve cela terriblement triste (1975).


Je trouve ça très surprenant que certains écoutent mes chansons depuis 50 ans sans en comprendre le sens. S’ils sont choqués, je m’en fous, qu’ils aillent voir Katy Perry ou les Kardashians, alors (à propos d’une partie de son public qui critique son attitude irrévérencieuse envers Donald Trump, 7 août 2017).


Je trouve l’album très facile, un faux assez bien réalisé [...] Les chansons sont pauvres dans l'ensemble ; j'ai encore du mal à croire aux paroles. Les paroles de Gilmour sont vraiment de troisième ordre (à propos de l’album A Momentary Lapse of Reason, 1987).


L’autre jour, je jouais au golf avec un ami. J’allais frapper la balle quand je vis qu’un tout petit moucheron était posé dessus. Et je me suis dit que cet être allait vivre une expérience incroyable. C’est comme si vous étiez grimpé sur un bloc de la taille d’une maison et que brusquement arrivait de l’espace cette énorme masse aussi grande qu’un hôtel. L’hôtel vient percuter la maison à une vitesse incroyable et la catapulte dans l’espace. Vous vous rendez compte de l’incroyable expérience que le moucheron allait vivre ? (1984)


La guerre est un thème récurrent dans votre discographie. Je n’ai pas le temps de faire un album de covers de Frank Sinatra. Bob Dylan, par exemple, c’est tout de même bizarre. J’ai envie de lui dire « alors Bob, qu’est-ce qui ne va pas ? ». J’imagine que c’est parce qu’il ne peut pas se passer des tournées, et qu’il ne sait pas quoi faire d’autre ? Je ne peux pas croire qu’il ait vraiment une affinité avec ça. Mais peut-être que si... (à propos de l’album de reprises de Sinatra par Bob Dylan, juin 2017).


La presse me descend constamment en prenant ses grands airs, pensant que mes idées n’ont aucun sens. Mais une de mes plus grandes fiertés, c’est de voir que dix ans après, on étudie les textes de « The Wall » dans les écoles du Danemark. (1992)


La question n'est même pas que David Gilmour ait besoin d'être motivé pour sortir le meilleur de son jeu de guitare. Et c'est un excellent guitariste. Mais l'idée qu'il a essayé de propager toutes ces années, comme quoi il aurait un sens de la musique plus prononcé que le mien, est une putain d'absurdité. C'est une idée ridicule mais les gens semblent assez contents d'y croire (2003).


L'environnement était toxique, surtout en la présence de David et Rick. Ils essayaient tout le temps de me rabaisser, de me dénigrer, en disant que j'étais sourd et que je n'y comprenais rien à la musique. « Oh, lui, c'est juste le prof ennuyeux qui nous dit ce qu'on doit faire, mais ne sait même pas accorder sa propre guitare ». Mais je ne vais pas dire du mal d'eux à mon tour. Pendant les années où nous avons bossé ensemble, je sais que nous avons fait du bon boulot (à propos de son départ du groupe, novembre 2016).


Lorsque l'enregistrement fut terminé, j'ai ramené une copie de l'album chez moi, et je me souviens l'avoir fait écouter à ma femme d'abord, et je me rappelle qu'elle a fondu en larmes lorsqu'il fut fini. Alors, j'ai pensé : « Ça a évidemment touché une corde sensible, quelque part », et l'idée avait tendance à me plaire. Vous savez, quand on fait quelque chose, en particulier un morceau de musique, on l'entend avec de nouvelles oreilles lorsqu'on le fait écouter à quelqu'un d'autre. Et à ce moment-là je me suis dit : « Wow, c'est un travail joliment complet », et j'étais sûr que les gens répondraient à cela (à propos de l’album The Dark Side of the Moon, 2006).


Nous avons tous un fasciste en nous, c’est pourquoi l’éducation a tant d’importance pour effacer la cruauté, le despotisme et toute forme de totalitarisme. Si vous emmurez, vous vous transformez en monstre. (1990)


Nous ne serons jamais amis, mais vous savez, nous ne l’avons jamais été (à propos de David Gilmour, Daily Telegraph, mai 2017).


On n'a pas créé un système de transaction entre les gens qui aiment la musique et les gens qui créent la musique. La transaction se passe entre Volkswagen et la Silicon Valley. Le reste de l'humanité n'a pas un mot à dire. Que vous achetiez ou téléchargiez de la musique, ils s'en moquent, et bien entendu, ils se moquent de moi et de tous les créateurs de musique. Je ne me plains pas, j'ai bien gagné ma vie. Je plains les jeunes qui écrivent des morceaux aujourd'hui, qui font des albums et qui aimeraient en vivre, mais qui galèrent parce que leurs droits d'auteur leur sont volés par ces salauds. J'espère que les jeunes sauront s'organiser pour faire valoir leurs droits et se battre, sinon la musique va mourir. Il n'y aura plus rien à acheter parce que plus personne ne voudra travailler dans cette industrie (mars 2016).


Personne ne gagne de l'argent en vendant des disques. Dès que vous enregistrez un album, vos droits d'auteurs sont directement volés par la Silicon Valley. Tout le fruit de votre travail est liquidé par les Pandora et Spotify de ce monde, qui n'ont d'autres intérêts que de vendre du détergent, des Volkswagen ou n'importe quoi d'autre (mars 2016).


Tous ceux qui se lancent dans le rock veulent devenir célèbres. Parce qu'ils veulent montrer qu'ils sont des rebelles ou parce qu'ils n'ont pas trouvé d'autre moyen de faire de l'argent, ou parce qu'ils veulent des filles ou quoi que ce soit... Il n'y a pas de pureté dans la motivation du rock ! Ceux qui ont beaucoup de succès ont souvent (et c'est ce qui leur permet de tenir le coup) des motifs égoïstes pour le faire. Des motifs fondamentalement liés aux expériences d'autres gens, sinon ils ne vendraient pas de disques. Je n'achète pas de disque de Neil Young, de Lennon ou de Dylan si je ne peux pas m'identifier à leur attention pour l'amour, la vie, la liberté, etc. Je ne pense pas qu'un seul d'entre nous dans le rock ne soit motivé que par le noble désir de partager un peu de sa sagesse avec le reste de l'humanité. Si c'était la principale motivation, je pense qu'on ferait autre chose.


Tous les despotes, lorsqu'ils se construisent un monument, que cela soit Ceaucescu, Saddam Hussein, ou Donald Trump, se ressemblent tous. Ces monuments sont toujours faits de marbre et d'or. Regardez la Trump Tower sur la 5e Avenue à New York. C'est le symbole parfait de ce dont nous devons nous tenir à l'écart (The Guardian, mars 2017).


Un artiste qui va jouer dans un pays qui occupe les terres des gens et les oppresse, comme Israël le fait est une très mauvaise chose et il devrait dire non.


Vous savez, vous pouvez être créatifs ensemble sans être amis. Dave et moi avons fait du bon boulot ensemble, avec un résultat qui n’aurait jamais existé sans l’un de nous (à propos de David Gilmour, Daily Telegraph, mai 2017).

AFFAIRE DU CONCERT DE RADIOHEAD A TEL AVIV

Plusieurs musiciens et autres artistes, dont Thurston Moore, Roger Waters, Tunde Adebimpe, Robert Wyatt, Ken Loach et Young Fathers (entre autres) ont signé une lettre ouverte via Artists For Palestine pour demander urgemment à Radiohead de ne pas jouer le 19 juillet au Park Hayarkon de Tel Aviv. Extrait de la lettre : « Nous aimerions que vous repensiez à cette date, parce que jouer en Israël signifie jouer dans un pays où, comme le confirme le porte-parole des Nations Unies, un apartheid a été imposé au peuple palestinien. »

Radiohead doit décider s’il s’oppose aux opprimés ou à l’oppresseur (Ken Loach, The Independant, 11 juillet 2017).

Jouer dans un pays ne veut pas dire cautionner son gouvernement. Nous avons joué en Israël pendant plus de 20 ans avec des gouvernements successifs, certains plus libéraux que d’autres. Comme en Amérique. Nous ne soutenons pas plus Nétanyahou que Donald Trump, mais nous continuons à jouer aux Etats-Unis (…) La musique, l’art, consiste à franchir les murs et non pas en construire (Thom Yorke, en réponse à Ken Loach qui a appelé à boycotter Israël pour dénoncer l’occupation des Territoires palestiniens, Twitter, 11 juillet 2017).

Ils ont soutenu les droits de l’homme ailleurs, mais lorsqu’il s’agit de la lutte palestinienne pour la liberté, la justice et l’égalité, ils ont ignoré obstinément nos appels, aidant ainsi la machine de propagande israélienne à dissimuler son déni de nos droits (Omar Barghouti, un des responsables du mouvement BDS (Boycott Desinvestissement Sanctions), à propos de Radiohead).

C’est vraiment gênant que des artistes que je respecte pensent que nous ne sommes pas capables de prendre une décision morale par nous-mêmes après toutes ces années (Thom Yorke, Rolling Stone, juin 2017).

Je ne suis pas d’accord avec l’interdiction culturelle, pas du tout, signée par J.K. Rowling, Noam Chomsky et bien d’autres… Il y a dans cette liste des gens que j’admire, comme par exemple le réalisateur Ken Loach, que je n’aurais jamais imaginé me dire comment et où travailler. Ce dialogue public qu’ils ont engagé ne parle que de bien ou de mal, et j’ai un problème avec ça. Je n’apprécie pas du tout que, plutôt d’en discuter de personne à personne, cette lettre me soit arrivée publiquement. Je trouve que c’est un manque de respect de penser que nous ne sommes pas suffisamment informés ou réfléchis pour prendre nos décisions nous-mêmes. C’est condescendant à l’extrême. C’est blessant, et je ne comprends pas pourquoi jouer un concert ou faire une lecture à l’Université serait un problème pour eux (Thom York, Rolling Stone, juin 2017).

Réponse de Roger Waters dans Rolling Stone :

J’ai lu l’interview de Radiohead dans le Rolling Stone Magazine, et je pense qu’une réponse est nécessaire parce qu’il ne raconte pas toute l’histoire. J’ai essayé de le joindre à plusieurs reprises. Le 12 février, espérant entamer une discussion, je lui ai envoyé un email pour lui faire part de mes inquiétudes quant à ce concert. Il m’a répondu, furieux. Il avait mal interprété mes intentions, et a pris mon envie de discuter pour une menace, alors je lui ai réécrit : « Salut Thom, je suis désolé, ma lettre ne se voulait pas une confrontation. Je me demandais si nous pouvions avoir cette conversation dont tu parles ? Est-ce possible? Love. Roger »
Il ne m’a pas répondu. Trois semaines de silence jusqu’au 4 mars où je l’ai recontacté pour discuter.
Dans son interview, il parle de Ken Loach et de moi évoquant cette affaire en public plutôt qu’en privé, mais ce n’est pas vrai, Thom. J’ai fait des efforts pour que tu t’engages personnellement, et je souhaiterais toujours avoir cette conversation avec toi. Ne pas parler n’est PAS une option.
Aujourd’hui marque les 50 ans d’occupation de la Palestine par Israël. 50 années passées sous occupation militaire. 50 années sans droits civiques pour le peuple. 50 années sans justice. 50 années d’apartheid.
Le mouvement BDS existe pour mettre tout ça en lumière et aider le peuple palestinien, qu’il soit en Palestine ou dispersé dans le monde, à obtenir ces droits dont ils sont privés, eux qui vivent entre le Jourdain et la Mer Méditerranée, quelle que soit leur nationalité, leur race, ou leur religion. Chaque vie humaine est sacrée, chaque enfant est le nôtre. On ne peut pas faire d’exception. Il n’y a pas de « Eux et Nous (Us & Them) », il n’y a que « Nous ».
Restiamo umani.
Love,
Roger Waters

Nous avons détaillé toutes les réactions de Thom Yorke, espérant y lire un signe, mais en vain. Les Palestiniens qui ont lu les propos de Thom Yorke se demandent si il est informé de leur dépossession de droits et de leur exil forcé, et de ce que signifie vivre sous occupation militaire. Il n’a jamais parlé des palestiniens, si ce n’est pour dire « le guitariste Jonny Greenwood a quelques amis palestiniens ». Nous en avons tous, Thom. Ça ne veut pas dire pour autant que c’est une bonne chose de jouer dans un stade de 40.000 places, bâti sur les ruines d’un village palestinien (Artists For Palestine UK, juin 2017).

Nous ne faisons pas de reproches à Thom Yorke sur ses capacités à bien comprendre la situation, ou à prendre des décisions morales. Nos signataires pensent seulement qu’il a pris la mauvaise décision. Thom Yorke reproche que la situation ait été discutée en public, mais au moins trois d’entre nous ont tenté d’en discuter en privé. Nous avons attendu le plus longtemps possible avant de faire cette lettre ouverte (Artists For Palestine UK, juin 2017).

Thom Yorke se plaint du leader israëlien Benjamin Netanyahu et des dangers de vouloir diviser. Mais il ne réalise pas que ce concert de Radiohead est un acte politique, et qu’il divise de manière profonde. Il dit au public que Radiohead n’en n’a rien à faire de l’occupation, ni de ces vieilles histoires de souffrance du peuple palestinien. Allez-y, jetez vos uniformes, oubliez ce que vous avez fait et vu, Radiohead vous dit que ça n’a aucune importance. Ils ont fait un choix moral à votre place. Radiohead vous dit que tout va bien (Artists For Palestine UK, juin 2017).

On en a beaucoup parlé, mais au bout du compte, on a fait de la musique (Thom Yorke, avant d’interpréter « Karma Police », lors du concert à Tel Aviv, 19 juillet 2017).

Thom Yorke se trompe. Les porte-paroles de ce gouvernement se sont dits heureux de ce concert, c'est un terrible outil pour leur propagande (hasbara), et montre au reste du monde à quel point Israel est une belle démocratie. Ils ont fait ce choix public que les politiques récupèrent en interne et dans le monde entier. C'est pour ça que Radiohead est critiqué par tous ceux qui veulent une attitude plus progressiste sur les droits de l'homme, parce qu'ils ont franchi le pas, franchi cette frontière en acceptant de jouer leur concert (Roger Waters, 14 août 2017).

A PROPOS DE ROGER WATERS

Roger Waters avait un ego énorme et disait que je ne m'investissais pas assez, alors qu'il m'empêchait de faire quoi que ce soit. La fracture apparut lorsque nous sommes tous partis en vacances vers la fin des enregistrements. Une semaine avant la fin des vacances, j'ai reçu un appel de Roger d'Amérique me disant de venir immédiatement. Ensuite, il y a eu cette réunion pendant laquelle Roger m'a dit qu'il voulait que je quitte le groupe. J'ai d'abord refusé. Alors il a dit que si je n'acceptais pas de partir après que l'album soit fini, il prendrait les enregistrements et les emmènerait avec lui. Il n'y aurait pas d'album et donc pas d'argent pour payer nos énormes dettes. Alors j'ai accepté. J'étais terrifié. Maintenant, je pense que j'ai fait une erreur ; c'était un coup de bluff de Roger mais je ne voulais plus travailler avec ce type (Rick Wright, ex-Pink Floyd).
 

 

 

 

 

 

 

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