Avant je regardais les livres en me demandant comment on
pouvait faire quelque chose avec autant de mots. Mais mon divorce et le fait
d'être tombé amoureux de quelqu'un d'autre a libéré mon habilité à écrire plus
que des chansons.
C'était compliqué d'organiser le concert de « The Wall »
mais c'était fabuleux de travailler avec tout le monde, Bryan Adams, Van
Morrison, Cyndi Lauper, putain de brillante. Tous brillants, sauf Sinead O'Connor.
Elle ne comprend rien. C'est une gamine idiote. Tu ne peux pas juste t'asseoir
dans un coin te raser le crâne et te le foutre dans le cul et le sortir de
temps en temps en disant « Oh je pense que ce truc et ce machin ne vont
pas » avant de fondre en larmes.
Est-ce que les technologies de communication et de culture
et en particulier la musique populaire, qui est une entreprise vaste et aimée,
vont nous aider à mieux nous comprendre ou vont-ils nous décevoir et nous
éloigner ?
Et bien, je suis l'un des cinq meilleurs écrivains venus
d’Angleterre depuis la guerre.
Il faut prendre le risque d'être rejeté.
Il n'y a pas de côté sombre de la Lune. En fait, elle est
entièrement sombre.
Il y a des choses dans mon histoire qui m'ont aidé à devenir
créatif. Avoir un père assassiné, par exemple, est la meilleure chose qui
puisse arriver à un môme qui veut écrire des poèmes et des chansons.
Il y avait un mec devant la scène qui faisait ce qu'il voulait,
mais ce qu'il voulait n'était pas ce que je voulais. Il criait, il hurlait et
semblait s'amuser comme un fou en poussant les gens contre la barrière de la
scène. Il voulait se battre, en fait, et moi, je voulais faire un concert rock.
J'étais tellement exaspéré que j'ai fini par lui cracher dessus pour qu'il se
calme, ce qu'on ne doit faire à personne. Et je l'ai eu, il s'est pris mon
crachat en pleine figure (à propos du concert au
stade olympique de Montréal, le 6 juillet 1977).
J’aime penser que les gens voudraient vivre dans un monde où les
abeilles survivront, où on trouverait une solution au réchauffement climatique,
où l’on comprendrait que si on s’entend avec les autres, cela nous rendrait
plus heureux (Rolling Stone,
février 2017).
Je
hais le rap ! C’est le langage le plus avilissant, le plus dégradé que
j’ai jamais entendu. Et les pauvres types qui le beuglent ne s’en rendent même
pas compte. Encore un crime du show business… (1992)
Je n'ai de problème avec aucune question.
Je n'ai rien contre le fait que David Gilmour poursuive ses
propres objectifs, c'est juste l'idée de la carrière solo de David Gilmour en
tant que Pink Floyd qui m'offense !
Je suis en compétition avec moi-même et je suis en train de
perdre.
Je suis très triste pour Syd Barrett. Bien sûr, il était important,
et le groupe n'aurait jamais connu ce putain de décollage sans lui, vu qu'il
écrivait toutes les chansons. Ça n'aurait pas pu avoir lieu sans lui, mais en
même temps, ça n'aurait pas pu continuer avec lui. « Shine On » ne
parle pas vraiment de Syd — il symbolise juste l'absence extrême à laquelle
certaines personnes sont tentées de céder, parce que c'est la seule façon pour
elles de supporter la tristesse de la vie moderne, de se retirer complètement.
Je trouve cela terriblement triste (1975).
Je trouve ça très surprenant que certains écoutent mes chansons
depuis 50 ans sans en comprendre le sens. S’ils sont choqués, je m’en fous,
qu’ils aillent voir Katy Perry ou les Kardashians, alors (à
propos d’une partie de son public qui critique son attitude irrévérencieuse
envers Donald Trump, 7 août 2017).
Je trouve l’album très facile, un faux assez bien réalisé [...]
Les chansons sont pauvres dans l'ensemble ; j'ai encore du mal à croire aux
paroles. Les paroles de Gilmour sont vraiment de troisième ordre (à propos de l’album A
Momentary Lapse of Reason, 1987).
L’autre
jour, je jouais au golf avec un ami. J’allais frapper la balle quand je vis
qu’un tout petit moucheron était posé
dessus. Et je me suis dit que cet être allait vivre une expérience incroyable.
C’est comme si vous étiez grimpé sur un bloc de la taille d’une maison et que brusquement
arrivait de l’espace cette énorme masse aussi grande qu’un hôtel. L’hôtel vient
percuter la maison à une vitesse incroyable et la catapulte dans l’espace. Vous
vous rendez compte de l’incroyable expérience que le moucheron allait
vivre ? (1984)
La guerre est un thème
récurrent dans votre discographie. Je n’ai pas le temps de faire un album
de covers de Frank Sinatra. Bob Dylan, par exemple, c’est tout de même bizarre.
J’ai envie de lui dire « alors Bob, qu’est-ce qui ne va pas ? ».
J’imagine que c’est parce qu’il ne peut pas se passer des tournées, et qu’il ne
sait pas quoi faire d’autre ? Je ne peux pas croire qu’il ait vraiment une
affinité avec ça. Mais peut-être que si... (à propos de l’album
de reprises de Sinatra par Bob Dylan, juin 2017).
La
presse me descend constamment en prenant ses grands airs, pensant que mes idées
n’ont aucun sens. Mais une de mes plus grandes fiertés, c’est de voir que dix
ans après, on étudie les textes de « The Wall » dans les écoles du
Danemark. (1992)
La question n'est même pas que David Gilmour ait besoin d'être
motivé pour sortir le meilleur de son jeu de guitare. Et c'est un excellent
guitariste. Mais l'idée qu'il a essayé de propager toutes ces années, comme
quoi il aurait un sens de la musique plus prononcé que le mien, est une putain
d'absurdité. C'est une idée ridicule mais les gens semblent assez contents d'y
croire (2003).
L'environnement était toxique, surtout en la présence de David
et Rick. Ils essayaient tout le temps de me rabaisser, de me dénigrer, en
disant que j'étais sourd et que je n'y comprenais rien à la musique. « Oh,
lui, c'est juste le prof ennuyeux qui nous dit ce qu'on doit faire, mais ne
sait même pas accorder sa propre guitare ». Mais je ne vais pas dire du
mal d'eux à mon tour. Pendant les années où nous avons bossé ensemble, je sais
que nous avons fait du bon boulot (à propos de son départ du groupe, novembre 2016).
Lorsque l'enregistrement fut terminé, j'ai ramené une copie de
l'album chez moi, et je me souviens l'avoir fait écouter à ma femme d'abord, et
je me rappelle qu'elle a fondu en larmes lorsqu'il fut fini. Alors, j'ai pensé
: « Ça a évidemment touché une corde sensible, quelque part », et l'idée avait
tendance à me plaire. Vous savez, quand on fait quelque chose, en particulier
un morceau de musique, on l'entend avec de nouvelles oreilles lorsqu'on le fait
écouter à quelqu'un d'autre. Et à ce moment-là je me suis dit : « Wow, c'est un
travail joliment complet », et j'étais sûr que les gens répondraient à cela
(à propos de l’album The Dark Side of the Moon, 2006).
Nous
avons tous un fasciste en nous, c’est pourquoi l’éducation a tant d’importance
pour effacer la cruauté, le despotisme et toute forme de totalitarisme. Si vous
emmurez, vous vous transformez en monstre. (1990)
Nous ne serons jamais amis, mais vous savez, nous ne l’avons
jamais été (à propos de David Gilmour, Daily Telegraph, mai 2017).
On n'a pas créé un système de transaction entre les gens qui
aiment la musique et les gens qui créent la musique. La transaction se passe
entre Volkswagen et la Silicon Valley. Le reste de l'humanité n'a pas un mot à
dire. Que vous achetiez ou téléchargiez de la musique, ils s'en moquent, et
bien entendu, ils se moquent de moi et de tous les créateurs de musique. Je ne
me plains pas, j'ai bien gagné ma vie. Je plains les jeunes qui écrivent des
morceaux aujourd'hui, qui font des albums et qui aimeraient en vivre, mais qui
galèrent parce que leurs droits d'auteur leur sont volés par ces salauds.
J'espère que les jeunes sauront s'organiser pour faire valoir leurs droits et
se battre, sinon la musique va mourir. Il n'y aura plus rien à acheter parce
que plus personne ne voudra travailler dans cette industrie (mars
2016).
Personne ne gagne de l'argent en vendant des disques. Dès que
vous enregistrez un album, vos droits d'auteurs sont directement volés par la
Silicon Valley. Tout le fruit de votre travail est liquidé par les Pandora et
Spotify de ce monde, qui n'ont d'autres intérêts que de vendre du détergent,
des Volkswagen ou n'importe quoi d'autre (mars 2016).
Tous
ceux qui se lancent dans le rock veulent devenir célèbres. Parce qu'ils veulent
montrer qu'ils sont des rebelles ou parce qu'ils n'ont pas trouvé d'autre moyen
de faire de l'argent, ou parce qu'ils veulent des filles ou quoi que ce soit...
Il n'y a pas de pureté dans la motivation du rock ! Ceux qui ont beaucoup de
succès ont souvent (et c'est ce qui leur permet de tenir le coup) des motifs
égoïstes pour le faire. Des motifs fondamentalement liés aux expériences
d'autres gens, sinon ils ne vendraient pas de disques. Je n'achète pas de
disque de Neil Young, de Lennon ou de Dylan si je ne peux pas m'identifier à
leur attention pour l'amour, la vie, la liberté, etc. Je
ne pense pas qu'un seul d'entre nous dans le rock ne soit motivé que par le
noble désir de partager un peu de sa sagesse avec le reste de l'humanité. Si
c'était la principale motivation, je pense qu'on ferait autre chose.
Tous les despotes, lorsqu'ils se construisent un monument, que
cela soit Ceaucescu, Saddam Hussein, ou Donald Trump, se ressemblent tous. Ces
monuments sont toujours faits de marbre et d'or. Regardez la Trump Tower sur la
5e Avenue à New York. C'est le symbole parfait de ce dont nous devons nous
tenir à l'écart (The
Guardian, mars 2017).
Un artiste qui va jouer dans un pays qui occupe les terres
des gens et les oppresse, comme Israël le fait est une très mauvaise chose et
il devrait dire non.
Vous savez, vous pouvez être créatifs ensemble sans être amis.
Dave et moi avons fait du bon boulot ensemble, avec un résultat qui n’aurait jamais
existé sans l’un de nous (à propos de David Gilmour, Daily Telegraph, mai 2017).
AFFAIRE DU CONCERT DE RADIOHEAD A TEL AVIV |
Plusieurs musiciens et autres artistes, dont Thurston Moore, Roger Waters,
Tunde Adebimpe, Robert Wyatt, Ken Loach et Young Fathers (entre autres) ont
signé une lettre ouverte via Artists For Palestine pour demander urgemment à
Radiohead de ne pas jouer le 19 juillet au Park Hayarkon de Tel Aviv. Extrait
de la lettre : « Nous aimerions que vous repensiez à cette date,
parce que jouer en Israël signifie jouer dans un pays où, comme le confirme le
porte-parole des Nations Unies, un apartheid a été imposé au peuple palestinien. »
Radiohead doit décider s’il s’oppose aux opprimés ou à
l’oppresseur (Ken Loach, The Independant,
11 juillet 2017).
Jouer dans un pays ne veut pas dire cautionner son gouvernement.
Nous avons joué en Israël pendant plus de 20 ans avec des gouvernements
successifs, certains plus libéraux que d’autres. Comme en Amérique. Nous ne
soutenons pas plus Nétanyahou que Donald Trump, mais nous continuons à jouer aux
Etats-Unis (…) La musique, l’art, consiste à franchir les murs et non pas en
construire (Thom Yorke, en réponse à Ken Loach qui a appelé à boycotter Israël pour
dénoncer l’occupation des Territoires palestiniens, Twitter, 11 juillet 2017).
Ils ont soutenu les droits de l’homme ailleurs, mais lorsqu’il
s’agit de la lutte palestinienne pour la liberté, la justice et l’égalité, ils
ont ignoré obstinément nos appels, aidant ainsi la machine de propagande
israélienne à dissimuler son déni de nos droits (Omar Barghouti, un des
responsables du mouvement BDS (Boycott Desinvestissement Sanctions), à propos
de Radiohead).
C’est vraiment gênant que des artistes que je respecte pensent
que nous ne sommes pas capables de prendre une décision morale par nous-mêmes
après toutes ces années (Thom Yorke, Rolling
Stone, juin 2017).
Je ne suis pas d’accord avec l’interdiction culturelle, pas du
tout, signée par J.K. Rowling, Noam Chomsky et bien d’autres… Il y a dans cette
liste des gens que j’admire, comme par exemple le réalisateur Ken Loach, que je
n’aurais jamais imaginé me dire comment et où travailler. Ce dialogue public
qu’ils ont engagé ne parle que de bien ou de mal, et j’ai un problème avec ça.
Je n’apprécie pas du tout que, plutôt d’en discuter de personne à personne,
cette lettre me soit arrivée publiquement. Je trouve que c’est un manque de
respect de penser que nous ne sommes pas suffisamment informés ou réfléchis
pour prendre nos décisions nous-mêmes. C’est condescendant à l’extrême. C’est
blessant, et je ne comprends pas pourquoi jouer un concert ou faire une lecture
à l’Université serait un problème pour eux (Thom York, Rolling Stone, juin 2017).
Réponse de Roger Waters dans Rolling Stone :
J’ai lu l’interview de Radiohead dans le Rolling Stone Magazine,
et je pense qu’une réponse est nécessaire parce qu’il ne raconte pas toute
l’histoire. J’ai essayé de le joindre à plusieurs reprises. Le 12 février, espérant entamer une discussion, je lui ai envoyé
un email pour lui faire part de mes inquiétudes quant à ce concert. Il m’a
répondu, furieux. Il avait mal interprété mes intentions, et a pris mon envie
de discuter pour une menace, alors je lui ai réécrit : « Salut Thom, je
suis désolé, ma lettre ne se voulait pas une confrontation. Je me demandais si
nous pouvions avoir cette conversation dont tu parles ? Est-ce possible? Love.
Roger » Il ne m’a pas répondu. Trois semaines de silence jusqu’au 4 mars
où je l’ai recontacté pour discuter. Dans son interview, il parle de Ken Loach et de moi évoquant
cette affaire en public plutôt qu’en privé, mais ce n’est pas vrai, Thom. J’ai
fait des efforts pour que tu t’engages personnellement, et je souhaiterais
toujours avoir cette conversation avec toi. Ne pas parler n’est PAS une option. Aujourd’hui marque les 50 ans d’occupation de la Palestine par
Israël. 50 années passées sous occupation militaire. 50 années sans droits
civiques pour le peuple. 50 années sans justice. 50 années d’apartheid. Le mouvement BDS existe pour mettre tout ça en lumière et aider
le peuple palestinien, qu’il soit en Palestine ou dispersé dans le monde, à
obtenir ces droits dont ils sont privés, eux qui vivent entre le Jourdain et la
Mer Méditerranée, quelle que soit leur nationalité, leur race, ou leur
religion. Chaque vie humaine est sacrée, chaque enfant est le nôtre. On ne peut
pas faire d’exception. Il n’y a pas de « Eux et Nous (Us &
Them) », il n’y a que « Nous ». Restiamo umani. Love, Roger Waters
Nous avons détaillé toutes les réactions de Thom Yorke, espérant
y lire un signe, mais en vain. Les Palestiniens qui ont lu les propos de Thom
Yorke se demandent si il est informé de leur dépossession de droits et de leur
exil forcé, et de ce que signifie vivre sous occupation militaire. Il n’a jamais
parlé des palestiniens, si ce n’est pour dire « le guitariste Jonny Greenwood a quelques amis palestiniens ». Nous en avons tous, Thom. Ça ne
veut pas dire pour autant que c’est une bonne chose de jouer dans un stade de
40.000 places, bâti sur les ruines d’un village palestinien (Artists For
Palestine UK, juin 2017).
Nous ne faisons pas de reproches à Thom Yorke sur ses capacités
à bien comprendre la situation, ou à prendre des décisions morales. Nos
signataires pensent seulement qu’il a pris la mauvaise décision. Thom Yorke
reproche que la situation ait été discutée en public, mais au moins trois
d’entre nous ont tenté d’en discuter en privé. Nous avons attendu le plus
longtemps possible avant de faire cette lettre ouverte (Artists For Palestine
UK, juin 2017).
Thom Yorke se plaint du leader israëlien Benjamin Netanyahu et
des dangers de vouloir diviser. Mais il ne réalise pas que ce concert de
Radiohead est un acte politique, et qu’il divise de manière profonde. Il dit au
public que Radiohead n’en n’a rien à faire de l’occupation, ni de ces vieilles
histoires de souffrance du peuple palestinien. Allez-y, jetez vos uniformes,
oubliez ce que vous avez fait et vu, Radiohead vous dit que ça n’a aucune
importance. Ils ont fait un choix moral à votre place. Radiohead vous dit que
tout va bien (Artists For Palestine UK, juin 2017).
On en a beaucoup parlé, mais au bout du compte, on a fait de la
musique (Thom Yorke, avant d’interpréter « Karma Police », lors du
concert à Tel Aviv, 19 juillet 2017).
Thom Yorke se trompe. Les porte-paroles de ce gouvernement se
sont dits heureux de ce concert, c'est un terrible outil pour leur propagande
(hasbara), et montre au reste du monde à quel point Israel est une belle
démocratie. Ils ont fait ce choix public que les politiques récupèrent en
interne et dans le monde entier. C'est pour ça que Radiohead est critiqué par
tous ceux qui veulent une attitude plus progressiste sur les droits de l'homme,
parce qu'ils ont franchi le pas, franchi cette frontière en acceptant de jouer
leur concert (Roger Waters, 14 août 2017).
Roger Waters avait un ego énorme et disait que je ne
m'investissais pas assez, alors qu'il m'empêchait de faire quoi que ce soit. La
fracture apparut lorsque nous sommes tous partis en vacances vers la fin des
enregistrements. Une semaine avant la fin des vacances, j'ai reçu un appel de
Roger d'Amérique me disant de venir immédiatement. Ensuite, il y a eu cette
réunion pendant laquelle Roger m'a dit qu'il voulait que je quitte le groupe. J'ai
d'abord refusé. Alors il a dit que si je n'acceptais pas de partir après que
l'album soit fini, il prendrait les enregistrements et les emmènerait avec lui.
Il n'y aurait pas d'album et donc pas d'argent pour payer nos énormes dettes.
Alors j'ai accepté. J'étais terrifié. Maintenant, je pense que j'ai fait une
erreur ; c'était un coup de bluff de Roger mais je ne voulais plus travailler
avec ce type (Rick Wright, ex-Pink Floyd).
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