À l'époque, il y
avait ce comportement qui commençait à émerger dans la classe moyenne, et qui
consistait à glorifier ce qui était jusque là la culture des classes ouvrières,
la culture populaire. C'était le cas par exemple de David Baddiel, qui
commençait à s'intéresser au football. Vous vous dites : « Pourquoi ce
crétin se met-il à s'intéresser au football ? » (Jarvis Cocker, Mojo, décembre 2006).
Je
peux fixer une chaise vingt minutes et trouver cela intéressant. Imaginer de
quelle vache vient le cuir qui la recouvre. Penser ensuite à la maladie de la
vache folle, qui transforme leur cerveau en éponge, et aux risques de
contamination chez l’homme. Pas étonnant qu’en Angleterre il y ait tant de
végétariens ! (Jarvis Cocker, 1995)
Jeune,
j’ai été trompé par les images idéales que donnaient le cinéma, la télé et la
musique pop. Dans mes chansons, je parle de cette déception, j’essaie d’être
plus réaliste. La vie réelle
m’intéresse, je ne désire pas m’en échapper. Le quotidien recèle suffisamment
de drame et de glamour pour ne pas en rajouter. (Jarvis Cocker, 1995)
Le
mythe du rock qui brûle et dévore la jeunesse est une vaste fumisterie. Je
pourrais citer des dizaines de groupes crédibles dont les membres ont tout plus
de trente ans. Ils ont su associer l’évolution naturelle de leur vie et celle
de leur musique, continuer à traduire en
musique leurs sentiments et la perception qu’ils ont de leur entourage. (Nick
Banks, 1993)
L’industrie
du disque a trop longtemps autorisé à Michael Jackson ses divagations par
respect pour son argent. Tout le monde s’incline devant sa folie, pas
moi ! (Jarvis Cocker, 1996)
Si
de nos jours, chanter l’apologie de la drogue suffit à passer pour révolté,
alors ça ne m’intéresse pas. (Jarvis Cocker, 1994)
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