C’était de vrais punks qui se foutaient vraiment de qui ils choquaient. Jean-Jacques et Hugh étaient toujours odieux, parce qu’ils se disaient qu’ils devaient l’être. C’était par malice, pas par méchanceté. Dans le fond, Jean-Jacques était un doux, il venait d’un milieu protégé. Lorsque sa mère était là, il ne portait pas de cuir, il mettait un blazer. (Ian Grant, comanager des Stranglers entre 1976 et 1980)
C'est toute la réalité de la classe moyenne américaine que nous voulons refléter, mais de façon monstrueuse. Nous les faisons jouir. Et si leur plaisir vient de ce que nous leur pissons dessus, tant mieux. (Vincent Furnier, Alice Cooper)
Ce premier single (« There Is No Other Time ») dit
très clairement ce que nous sommes : un groupe pop, et voilà la chose la plus
pop que nous ayons. C’est la chose la plus courageuse que nous ayons faite
jusqu’ici, nous en sommes très fiers. Mais nous avons toujours été un groupe
provocateur, de toute façon (Klaxons, Les
Inrockuptibles n°969, juin 2014).
Chez moi, choquer fait juste partie du spectacle. On vient à mes
concerts pour la guillotine, et les gens se sentent floués si on ne la sort pas
(Alice Cooper, Télérama, 2017).
Indochine
est un hommage à Marguerite Duras, avec un soupçon de provocation. (Nicola
Sirkis, Indochine)
Il n'y a pas de poésie sans provocation. Je m'insurge tout le
temps. Ma révolte n'est pas contre l'homme, mais contre ses mauvais côtés. Je
suis un pessimiste rêveur ! (Hubert-Félix Thiéfaine, Jours d'orage de Jean Théfaine, 2011).
James Bond a le droit de tuer, les rock stars ont le droit
d'être scandaleux (Gene Simmons, Kiss).
J’ai
toujours cherché à choquer les gens ; cela de manière qu’après avoir vu un
concert, après avoir écouté un morceau, lu une interview ou après une émission
télé, les gens pensent différemment. Je n’ai pas forcément de réponse à leur
donner, mais j’espère les amener à en chercher une. (Brian Warner, Marilyn
Manson)
J’aime les gens qui secouent les autres et qui les
rendent mal à l’aise (Jim Morrison, The Doors).
J'étais le client idéal pour la fouille intégrale, où que je
passe. Avant l'atterrissage, je priais Bebe de me dessiner un W au rouge à
lèvres sur chaque fesse. Ainsi, quand ils me demandaient de me pencher en avant
pour me contrôler, les douaniers avaient sous les yeux un « WoW »
compréhensible partout dans le monde. Enfin, pensais-je, un moyen de
communiquer par-delà la musique (Steven Tyler, Aerosmith, Est-ce que ce bruit dans ma tête te dérange ?, 2011).
Je
me drogue, je suis pédé, et j'encule des cochons ... Ça va comme ça ? ... Tout
le monde me prend pour ce déchet émotionnel, cette étoile noire totalement
négative. Ils sont toujours en train de me demander : "Qu'est ce qui ne
vas pas ?". Il n'y a vraiment aucun problème avec moi. Je ne suis pas du
tout déprimé. C'en est arrivé au point que j'ai du m'examiner et essayer de comprendre
ce que les gens voyaient. Je me suis dis que je devrais peut-être me raser les
sourcils, ça pourrait aider. (Kurt Cobain, Nirvana)
Je
ne fais rien pour choquer gratuitement. Parfois, je trouve que c’est drôle de
provoquer. Beaucoup de gens ne comprennent pas mon sens de l’humour, sans doute
parce qu’il est sombre et cynique. (Brian Warner, Marilyn Manson)
Je
ne regrette rien à propos de mon tempérament explosif. C’était marrant sur le
coup, c’était un défoulement. La provocation m’amuse. Ce serait bizarre de ne
pas évoluer. Cela fait trente ans que je pratique le karaté et je ne pète plus
les plombs désormais. Mais c’était une époque d’explosions et de brouillard,
une période d’excès en tous genres… (Jean Jacques Burnel, The Stranglers)
Je ne suis pas né avec suffisamment
de doigts du milieu (Marilyn Manson).
Je sais que je suis pas la meilleure chanteuse et que je suis
pas la meilleure danseuse mais ça m'intéresse pas de l'être ! Ce qui
m'intéresse, c'est de faire bouger les gens : j'aime les provoquer si je peux,
y compris politiquement (Madonna, propos tenus dans le documentaire In Bed with Madonna d'Alek Keshishian
sorti en 1991).
Je savais qu’à 30 ans j’allais
faire des chansons d’avant-garde pour choquer et me faire remarquer. Ça a bien
fonctionné. - Serge Gainsbourg
La provocation pour moi est une
dynamique. Si je ne provoque pas, je n’ai plus rien à dire. - Serge Gainsbourg
Le punk devenait sclérosé et bourré de clichés. Mais les
Banshees avaient quelque chose de décadent et provocateur. Ils étaient
méprisants et énigmatiques, ce qui les rendait attirants. - Marc Almond, Soft
Cell.
Le scandale, c'est une vue de l'esprit. Quand on fait des trips au-dessus des nuages, il y a des turbulences. Attachez vos ceintures, faites gaffe, on va se planter. Mais c'est très bien comme cela. Moi j'aime bien les interdits, ça implique qu'il existe encore des tabous. C'est hallucinant, nous sommes à la fin du XXème siècle et il y a encore des tabous ! - Serge Gainsbourg, Pensées, provocs et autres volutes, 2006.
Les gens ont pris l’image des Sex Pistols beaucoup trop au
sérieux ; cette image était un gag pour nous, on en pissait de rire, en fait on
se foutait de la gueule des gens, mais personne n’a compris et tout le monde a
mis un uniforme punk (John Lydon, 1979).
Les Sex Pistols provoquent l’académisme, la médiocrité et le
fascisme des institutions. Vous savez le jour où Johnny Rotten et les siens ont
participé à une interview télévisée qui fit scandale, beaucoup de jeunes
anglais ont réagi, certains ont jeté leur récepteur de télévision par la
fenêtre, d’autres se sont engagés dans la police (Captain Sensible, The Damned,
1977).
Mettre les gens mal-à-l’aise est l’un de mes hobbies (Josh Homme,
Queens of the Stone Age).
Notre réputation était justifiée. Ceux qui nous
connaissaient savaient qu‘on avait de l’humour, mais ceux qui lisaient les
articles sur nous pouvaient croire qu’on était les mecs les plus méchants et
sinistres de la planète. On avait un publicitaire réputé, Alan Edwards, qui
exploitait le moindre incident. On était contents d’être reconnus (Hugh
Cornwell, The Stranglers).
On a cambriolé des maisons et piqué des autoradios, on aime
les nanas et on dit des gros mots et on fait chier le monde (Noel Gallagher, Oasis,
1996).
On n’a jamais joué devant un public qui nous aimait vraiment
de toute façon. Je m’en fous, ils peuvent nous haïr. Qu’ils en aient pour leur
argent. Qu’ils s’amusent comme ils veulent. On est payés quoi qu’il arrive,
alors on vous emmerde (John Lydon, à la reformation des Sex Pistols en 1996).
On n’a rien à voir avec les Sex Pistols. On ne cherche pas à choquer les gens en vomissant sur scène ou en pratiquant l’auto-mutilation. (Topper Headon, The Clash, 1979)
Punk,
ça veut dire tapette, espèce de grosse fiotte de putain de scribouillard !
(Sid Vicious, The Sex Pistols, au journaliste J.Colins)
Quand on dîne avec Iggy il ne montre pas sa bite, c'est un homme charmant, cultivé. (Brian Eno, Roxy Music)
Quand on s'est fait connaître en
choquant, on ne plus choquer qu'en ne choquant plus (Madonna).
Quel est l'intérêt d'être un artiste si on peut plus faire chier le monde ? (David Lee Roth, Van Halen, 1991).
Quoi la balance, j'en ai pas
besoin de votre balance de merde, moi, je suis Sid Vicious, moi. (Sid Vicious, The Sex Pistols)
Si je fiche pas la terreur, je ne suis pas Pop. (Iggy Pop)
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