Cinquante
pour cent de la production céréalière sert à nourrir le cheptel de boucherie.
Les deux tiers du globe crèvent de faim parce que l’on égorge chaque jour des
centaines de milliers d’animaux pour satisfaire un besoin de protéine que rien
ne justifie. Et tu ne verras jamais un Mc Donald s’ouvrir en Éthiopie.
(Chrissie Hyndie, 1990)
Il
ne faut pas s’étonner s’il y a de plus en plus de trucs qui déconnent. L’homme
a tout déréglé dans ce monde. Dans le Tao Te King, il est écrit que le monde
est parfait comme il est, qu’il ne faut rien changer. C’était Ok quand ils
l’ont écrit, mais l’homme a trop joué avec le feu. Bien sûr qu’il faut changer
plein de choses. Tout ce que nous désirions autrefois, pourquoi a-t-il fallu
que ça foire en route ? (Chrissie
Hynde, 1994)
Je
ne suis pas arrivée où j’en suis sur les ailes d’une colombe. Je ne
m’admirerais pas si j’étais dans le public. L’histoire de Chrissie Hynde n’est
pas un joli tableau. (Chrissie Hynde)
Le
mâle n’est pas monogame. Pas naturellement. Et la femme, si. Elle ne pige rien
à ces mecs qui cavalent par monts et
vaux, courant le jupon. C’est le problème énorme. Alors vous les hommes, vous
mentez ! Ceci dit, je n’ai rien d’une féministe. J’aime les hommes.
Vraiment. En Angleterre, il y a ce slogan féministe qui dit : « Une
femme a besoin d’un homme comme un poisson rouge a besoin d’un vélo. »
Ceci serait vrai pour une lesbienne, mais moi je ne suis ni lesbienne, ni
féministe, ni le symbole triomphant de la femme au pouvoir. (Chrissie Hynde,
1994)
Les
gens se laissent emporter par une satisfaction égoïste s’ils font l’amour sans
avoir d’enfant. Cela ne peut que vous faire dérailler, simplement parce que ce
n’est pas naturel. (Chrissie Hynde, 1993)
On
va dire que je suis une vieille râleuse, mais aujourd’hui, le mode de vie
rock’n’roll, c’est juste un truc yuppie de plus. Ce qu’ils essayent de faire
passer pour du rock, aujourd’hui, je trouve ça vulgaire. Vulgaire, bas,
fabriqué, vénal. (Chrissie Hynde, 1993)
Prince
passe son temps dans son studio à manger des Mars et à penser au sexe. Il n’a
absolument rien à dire. (Chrissie Hynde, 1990)
Quand
les gens prennent des drogues, il y a automatiquement danger, et danger de
mort ; c’est comme rouler très vite en voiture… Je n’ai jamais changé de
position sur cette question… Personnellement, je ne prends pas de drogue, je
l’ai fait quand j’étais plus jeune, comme les autres, à titre d’expérience,
mais… Je crois que si j’avais dix-sept ans aujourd’hui, je ne serais pas
attirée par des drogues… Il me semble que ça n’est plus très à la mode !
(Chrissie Hynde, 1984)
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