A
mes débuts, on me reprochait d’être hystérique et de débaucher la jeunesse, on
me traitait de voyou. Aujourd’hui j’ai vieilli. On me reproche d’être un
monsieur qui veut gagner trop d’argent, un parvenu. Quoi que je fasse, mes
détracteurs (les mêmes dans tous les cas) trouveront à redire. Pour eux, ma
réussite d’adolescent et mon rétablissement acrobatique à mon retour du service
militaire sont incompréhensibles, donc inadmissibles. Ces gens-là, de toute
façon ne pardonnent jamais à un « jeune » d’avoir réussi. Il n’y a
donc qu’une seule chose à répliquer à leurs sarcasmes : « Je m’en
fous ». (Elvis Presley, 1976)
Au cours de mes quarante-six années d'activité professionnelle,
les deux tiers des journalistes auxquels j'ai eu affaire m'auront posé des
questions insipides pour mettre ensuite mes réponses à leur sauce, dénaturant
ainsi, consciemment ou non, mes propos. Trop souvent, lorsque je tombe sur
l'une de mes interviews, je suis sidérée tant par la médiocrité de la mise en
forme que par le décalage entre ce que j'ai dit et ce qui en a été fait : rien
qu'un mot à la place d'un autre peut modifier le sens général d'une phrase ou
la rendre triviale (Françoise Hardy, Le
désespoir des singes et autres bagatelles, 2008).
Aujourd’hui
les critiques disent que Freddie Mercury était merveilleux, qu’il n’avait pas
de rival au firmament des performers. Mais soyons sérieux, ils ne disaient rien
de tout cela à l’époque. (Brian May, Queen, 1993)
Beaucoup de gens dans les médias et des gens de la vie de tous
les jours ne sont pas vraiment à la recherche de la vérité. Ils sont à la
recherche de quelque chose de pire que cela : l’argent. Les médias sont le
genre d’endroit où la vérité ne gagne pas parce que ce n’est pas drôle. La
vérité n’est pas drôle (Jack White, The
White Stripes).
Beaucoup de journaliste me
donnent du fil à retordre quand ils parlent de mon look, mais je n'ai jamais
rencontré un journaliste à qui j'aimerais bien ressembler (Robert Smith, The
Cure).
Beaucoup
de mes oeuvres qui n'ont pas marché ont été victimes de réactions extrêmes de la
part des gens, en particulier des critiques. Peut-être n'ont-ils pas assez pris
le temps de vivre avec ces albums et d'accepter que chaque oeuvre possède sa
propre intégrité. (Elvis Costello)
Bon
sang, mais pourquoi les journalistes insistent-ils toujours pour proposer une
explication freudienne de seconde zone de mes textes, alors que, neuf fois sur
dix, ils ne les ont pas retranscrits correctement ? (Kurt Cobain, Nirvana)
C'est
dingue ce que ces fouille merde (les
médias) peuvent faire en toute impunité. Je comprends pas. Si j'avais su ce
que c'était toute cette merde, j'y aurais pensé à deux fois avant de me mettre
autant dans la ligne de mire du public.
Je n'avais pas idée que les gens pourraient abuser de moi comme ça. (Kurt
Cobain, Nirvana, 1992)
C’est
dur de s’attabler avec quelqu’un, de faire de ton mieux pour répondre à des questions que tu as entendu mille fois,
et ensuite, en lisant l’article de constater qu’on t’a poignardé dans le dos.
Tant que ça concerne le rock, ce n’est pas important. Ce qui me gène c’est la
façon qu’ont certains, désormais, de s’en prendre à moi sur un plan personnel.
Un jour on fait de toi une figure quasi mythique et le lendemain on te traite
de gros lard. Quand on prétend parler d’art, le minimum c’est de traiter les
gens avec un peu de respect. (Franck Black, ex Pixies, 1993)
C’est vrai, parfois je
réinventais complètement certaines interviews, j’étais tellement déçu. Il y a
des types que j’ai rencontrés, qui étaient tellement merveilleux, mais la
plupart.... des gens comme ENO par exemple, qui m’a parlé de cybernétique
pendant 1 heure.... Je ne voulais pas décevoir les kids qui croyaient à ces
mecs là... Je me disais « il m’a raconté des conneries, et si j’avais été à sa
place voilà ce que j’aurais dit », c’est un des trucs, qui m’a poussé à faire
un groupe, parce que j’en avais marre de donner des idées aux autres, je
voulais les garder pour moi... (Patrick Eudeline, Asphalt Jungle, 1977).
Ce qui nous nourrit à travers les médias, je ne l’accepte pas.
Tant que vous ne l’avez pas vu de vos propres yeux, vous ne pouvez avoir
confiance en rien (PJ Harvey).
Cela
doit être du fascisme musical d’affirmer
qu’un disque est merdique à partir du moment où il a du succès.
Malheureusement, c’est souvent le cas. (Joey Petters, Grant Lee Buffalo, 1994)
Celui
qui contrôle les médias contrôle les esprits. (Jim Morrison)
Certains journalistes de ce que j’appelais « le triangle des
bermudas », c’est-à-dire, des gens de chez Télérama, Libé et Les Inrocks, m’ont
un peu « chahuté ». Pour eux, j’étais l’auteur qui avait fait les vilaines
chansons de Bashung. Pour les intégristes de Bashung, sa vie commence à partir
de Play blessures. Mais comme j’ai
fait l’album Novice en 1989 (7
chansons en tout), ils sont bien emmerdés d’avouer que c’est le même homme qui
a écrit « Gaby Oh ! Gaby ! » et « Vertige de l’amour »
(Boris Bergman).
Croyez-moi,
dans le monde moderne, si vous n’êtes dans aucun classement, si vous ne faites
gagner d’argent à personne, si vous ne faites perdre d’argent à personne, vous
présentez alors très peu d’intérêt pour la presse. Dans cette situation, je
serais un homme beaucoup plus heureux. (George Michael)
De nos jours, vous ouvrez un quotidien et n’y trouvez plus d’information
: de toute façon, c’était hier sur Internet, mais ça reprend les flatulences
d’Internet. Où est passée la vraie info ? (John Lydon, PIL, 2014).
Des connards m’ont attaqué parce que
je me moquais de l’Hymne Français avec « Aux Armes etc. ». D’abord le « etc. »
est dans le texte, dont j’ai acheté le manuscrit une fortune. Rouget de l’Isle
ne voulait pas réécrire le refrain à chaque fois, quoi. Bon. Ensuite, c’est une
version révolutionnaire que j’ai fait, non ? (Serge Gainsbourg, 1985).
Écrire
des critiques sur de la musique, c’est comme expliquer comment il faut faire
pour baiser. Qui veut en discuter ? Mais peut être qu’il y a des gens que
ça intéresse. (John Lennon, 1980)
Écrire
sur la musique, c'est comme danser sur l'architecture. C'est quelque chose de
très stupide. (Franck
Zappa)
En interview, on ne me demande
jamais quel est le dernier bouquin que j’ai lu, on a trop tendance à prendre
les guitaristes de rock pour des benêts écervelés, tout juste bons à saccager
des chambres d’hôtel en sautant des groupies à la chaîne (Joe Satriani, 1988).
Est-ce
que je vais encore casser la gueule à certains journalistes ? Oui !
Comme je l’ai déjà dit, je ne suis qu’humain. (Kevin Rowland, ex Dexy’s
Midnight Runners, 1988)
Il y a eu des articles dans les journaux racontant que des
couples s'étaient séparés parce que l'un aimait Oasis et l'autre Blur... Une
femme a quitté son mari parce qu'il avait mis notre CD dans le micro-onde
(Damon Albarn, Blur).
Ils
écrivent constamment sur moi et rapportent le moindre de mes mouvements, mais
d’une façon générale tout ce qu’il y a de plus offensant et dommageable sur le
plan personnel. Ils sollicitent des interviews tous les jours. Mais je n’en
accorde pas si fréquemment ! C’est une situation très étrange. Ils
prétendent que je suis fini, que je n’ai plus d’espoir, ils ont l’air de me
détester et en même temps, ils ne veulent pas me laisser tranquille. Ma tête ne
leur revient pas. Je ne peux pourtant pas en changer ! (Morrissey, ex The
Smiths, 1992)
Ils établissent leurs sommaires en fonction de ce qu’ils lisent
dans les journaux anglais. Ils n’ont aucune curiosité pour ce qui se passe
autour d’eux. C’est malheureux (Les Thugs, à propos de certains magazines
musicaux, Longueur d’Ondes, 1990).
Il faut collectionner les pierres qu'on vous jette. C'est le
début d'un piédestal (Hector Berlioz).
Ils vous aiment quand vous êtes
en couverture des journaux. Quand vous ne l'êtes plus, ils aiment quelqu'un
d'autre (Marilyn Manson).
J'ai dis des vacheries bien plus
dégueulasse sur beaucoup de gens, Liam lui est beaucoup plus à plaindre, il est
poursuivi, ça lui apprendra d'avoir épousé une star. (Noel Gallagher, Oasis,
1997, à propos de tabloïd)
J'ai été blessé par ce que j'ai lu, je
n'aime pas que ma femme lise que je baise à tour de bras dans son dos, je ne me
suis jamais plaint quand on raconte que je me drogue ou que je bois, parce que
c'est vrai mais qu'on ne raconte pas de conneries. (Liam Gallagher, Oasis, 1997)
J'ai
été dégoûté par la frilosité et la nervosité de la censure New Yorkaise sur
toutes mes chansons et mes ballades, alors j'ai repris la route vers les États
du Sud. (Woody Guthrie)
J’ai
eu tellement de mauvaises critiques, si je les prenais au sérieux, je serais
incapable de refaire une chanson ! (Mick Jagger, The Rolling Stones, 1993)
J'ai
fait croire à un journaliste que j'étais Paris Hilton ! (Pink)
J’ai
lu et entendu dire que je n’avais pas d’image. C’est justement ça qui est
devenu mon image. Je suis un gars normal. Les gens ne peuvent pas s’empêcher de
faire beaucoup de bruit pour rien. Le matin avant de partir, je dois nourrir
les chats, faire la vaisselle… Alors je me dis : « Je parie que
Michael Jackson ne fait pas la vaisselle, lui ! » C’est ce qui fait
toute la différence. (Phil Collins, 1989)
J’ai
toujours été critiqué. Quand j’étais avec Police, on me traitait d’arrogant.
Puis, on a dit que j’étais prétentieux, parce que j’avais avoué que je lisais
Marcel Proust. Je n’attache plus d’importance à
ce que l’on dit sur moi. J’utilise ma notoriété pour défendre des causes
mais cela n’interfère jamais dans mes compositions. Mes chansons sont avant
tout des chansons d’amour. Mais j’imagine qu’il est normal, quand on est un
artiste qui s’expose, d’être la cible des journalistes. (Sting, 1995)
J'en ai rien à foutre de ce que
la presse a dit de Bob Dylan. Je prends mon pied, ça me suffit (Renaud, 1977).
Je dénonce la fainéantise des journalistes qui ne vont voir les
artistes qu’à Paris ou sur les gros festivals comme les Charrues ou Bourges
(François Hadji-Lazaro, Pigalle, Longueur
d’Ondes, 2006).
Je garde une bonne mémoire des noms et des articles de presse.
Le premier article de « l’Huma » est paru au lendemain du 7 janvier 1981. Dans
la rubrique ... Faits divers (Tai-Luc, La Souris Déglinguée, L’Humanité, avril 2015).
Je lis toujours avec amusement ma réputation d’homme à femmes.
Mes amis trouvent ça drôle aussi car ils connaissent ma vie (Leonard Cohen).
Je
me fous des mensonges que la presse anglaise écrit sur moi, c'est du foutre et
je m'en branle. (Pete Doherty, Entrevue, n°166)
Je mens comme je respire, tout le
temps. Mais c’est seulement lorsque je constate que ce genre d’affirmation a
une certaine gueule quelques semaines plus tard que je m’efforce de la consolider
(rires). Je me suis rendu compte que si je m'étends dans les journaux, cela
prend des allures de rabâchage après deux ou trois fois. Je finis par me
paraphraser, et ça n'a plus de sens réel. Alors j'ai commencé à ajouter des
éléments incongrus pour éviter de me mettre à radoter (David Bowie, Rock & Folk, 1976).
Je n'ai jamais cru la presse musicale. Les seules fois où j'ai acheté des magazines c'était pour voir qui faisait quoi et les chroniques que j'y ai lues sont les opinions personnelles d'un seul type, pas du public. Je ne lis donc pas les chroniques. S'il y en a une bonne, tant mieux, mais en général, nous ne perdons pas de temps avec ça.
(Angus Young, AC/DC)
Je
n’ai pas l’habitude de tendre l’autre joue quand on m’envoie une baffe. Aussi,
quand je lis des conneries sur moi dans la presse, je réplique. Je lis le
papier sur scène et je commente. Je sais qu’attaquer la presse n’est pas la
chose la plus intelligente à faire mais je suis comme ça. Faut pas me chercher.
(Billy Joel, 1983)
Je
ne parle pas aux journalistes, je réponds juste aux questions. (Jacques
Dutronc)
Je ne pense pas que nous ayons sauvé les gens avec notre presse
alternative (International Times, Oz). Nous disions une vérité différente,
et montrions d’autres sortes d’images. Je pense qu’à l’époque nous avons eu un
impact important. Sinon ils n’auraient pas tenté si fort de nous coller en
cabane. C’était aussi très difficile, réclamant beaucoup de créativité (Mick
Farren, ex-The Deviants, Vapeur Mauve n°7, 2009).
Je
sais que la presse britannique va nous encenser, puis probablement nous
descendre l’année prochaine. Ils commenceront alors à nous envoyer des journalistes qui ne nous
aiment pas pour chroniquer nos concerts. Nous le savons tous, alors qui s’en
soucie ? C’est ridicule de se plaindre de ça. Cela fait partie du jeu.
(Noel Gallagher, Oasis, 1994)
Je suis arrivé au moment où Springsteen, les Stones, Dylan et
les Beatles étaient toujours dominants. Pour une couverture de magazine avec un
nouveau groupe, il y en avait cinq avec l’un de ces mecs (Beck).
Je ne déteste pas les interviews, je fais simplement partie de
ces gens qui font de la musique parce qu’ils trouvent qu’il est difficile de
parler (PJ Harvey).
Je ne suis pas du tout une personne suicidaire mais, dans les
journaux, il semble que je le sois (Pete Doherty).
Je
suis une personne très forte et je pense que c'est pour ça que ça me rend
furieuse quand je lis "Elle a fait une dépression nerveuse" ou
"Elle n'est pas très stable mentalement, juste une faible, fragile petite
créature. (Kate Bush)
Je vais
essayer d'être moins violent, mais avec ces types [les paparazzis], il n'y a pas de solution : autant essayer
d'arracher une par une les mauvaises herbes d'un champ immense. Vous savez,
c'est très dégradant d'être l'objet de l'attention de ces gens, mais moi aussi
je peux devenir très dégradant (Pete Doherty).
L’année
dernière, j’ai lu dans un torchon que, pour l’anniversaire de mon fils, j’avais
fait remplir la piscine de yaourt avec des billets de cent dollars plantés
dessus pour que les gosses aillent les chercher. Quelle super connerie. (Rod
Stewart, 1991)
La
critique, art aisé, se doit d'être constructive (Boris Vian).
La critique n'a aucun intérêt. Une bonne critique fait du bien,
mais une mauvaise ne fait pas de mal (Boris Vian, En avant la zizique, 1997).
La musique est créée en premier et les interviews ou les photos
pour la maintenir en vie arrivent plus tard comme un mal nécessaire (Jack White,
The White Stripes).
La
musique n’est qu’un bruit de fond et les gens attendent trop du rock, la presse
anglaise en tête qui fait croire que tout groupe a un contenu alors que la
plupart font de la musique sans réelles motivations. (Richey Edwards, The Manic
Street Preachers, 1991)
La
plupart des journalistes mériterait d’être au chômage. Beaucoup de journaux
sont une perte de temps. Un gâchis d’arbres. Je préfère encore lire un arbre.
Tu risques même d’attraper le cancer du colon si tu te torches avec le papier.
(Shane Mac Gowan, The Pogues, 1989)
La
presse anglaise a tellement besoin de stars pour vendre son papier qu’elle en
fabrique en deux mois. Et ce n’est pas facile pour un jeune mec de passer du
stade de jeune branleur à celui de vedette. La plupart d’entre eux ne sait pas
comment maîtriser tout cela. Si par bonheur ils réunissent à rester maîtres et à devenir vraiment des
vedettes populaires, alors cette même presse qui les a montés en épingle les
démolit car elle sent qu’ils lui échappent vu qu’ils peuvent désormais survivre
sans elle. (Brian May, Queen, 1978)
La presse
française fait preuve d'une partialité révoltante et ne traite jamais que les
mêmes sujets : les hommes politiques et les autres criminels (Boris Vian).
La
presse, je m’en fous. Quand on me demande une interview, je la fais. Sauf quand
c’est avant midi. (Frank Zappa, 1971)
La
presse me descend constamment en prenant ses grands airs, pensant que mes idées
n’ont aucun sens. Mais une de mes plus grandes fiertés, c’est de voir que dix
ans après, on étudie les textes de « The Wall » dans les écoles du
Danemark. (Roger Waters, ex Pink Floyd, 1992)
La
presse musicale est complètement déphasée par rapport à ce que les gosses
veulent écouter. Ces jeunes travaillent peut-être dans une usine de merde toute
la semaine, ou alors, ils sont peut-être malheureusement au chômage. Quand le
week-end arrive, tout ce qu'ils veulent, c'est sortir et s'amuser, boire et
s'éclater. Nous, on leur donne l'occasion de faire ça. (Bon Scott,
AC/DC)
Laissez-les écrire ce qu'ils veulent, ils
ne savent pas qui je suis, parce qu'ils n'ont jamais pris la peine de demander
qui je suis. Tout ce qu'ils font c'est d'écrire leurs petites merdes dans leur
coin, dans leur tête ils ont cette putain de petite version de Liam et c'est un
fou. (Liam Gallagher, Oasis, à propos des
tabloïds, 2000)
Le
bonheur, c'est d'ouvrir le journal et de ne pas se voir dedans (George
Harrison).
Le nom même de Public Image Limited est tiré d’un livre de
Muriel Spark, intitulé « The public image », que tout le monde devrait lire. Il
parle de la théorie de la publicité mensongère et des monstres que cela a
engendré. Et je connais personnellement quatre monstres ainsi créés, oh oui ! (John
Lydon, 2014).
Les
critiques, ça fait partie du jeu. Parfois on a l’impression que le journaliste
a écouté le disque de quelqu’un d’autre ! Ne croyez pas tout ce que vous
lisez, les gamins ! (Stefan Olsdal, Placebo)
Les
critiques, en général, me détestent parce que j’emmène ma femme en tournée et
ils ne supportent pas de la voir sur scène avec moi… Et je les emmerde :
ils nous haïssent ? Qu’ils restent chez eux ! Vous savez à quoi me
font penser ces petits mecs ? A des profs aigris, à des curés hypocrites,
à des juges vicieux. (Paul McCartney, 1993)
Les
critiques font mal ? Etre critiqué, c'est déjà commencer à être aimé, non ?
(Jacques Dutronc).
Les
critiques ne manquent jamais de me faire remarquer la faiblesse de l’écriture,
et ils ont presque toujours raison. Ce n’est pas une excuse de dire :
« Après tout, ça n’a pas d’importance, c’est du rock’n’roll. »
D’accord, mais n’est-il pas possible de faire en sorte que ça sonne bien et que
ça signifie quelque chose ? Et puis il y a ces terribles fautes de goût,
sous prétexte qu’on s’adresse à des personnes jeunes et pas très évoluées…
(Mick Jagger, The Rolling Stones, 1981)
Les
critiques rock sont des musiciens frustrés qui n'ont pas réussit. On rêve de
devenir musicien, on ne rêve jamais de devenir critique. (Steve Lukather,
Toto)
Les
critiques semblent parfois savoir mieux que moi les disques que je devrais
enregistrer, alors pourquoi ils ne le font pas hein ? Puisqu’ils en savent
autant. La vie est trop courte et il y a trop de travail fourni pour duper les
gens ou se laisser duper. (Elvis Costello, 1993)
Les
chroniqueurs de rock sont des gens incapables d'écrire, interrogeant des gens
incapables de parler, pour des gens incapables de lire. (Franck
Zappa, 1992)
Les gens ont totalement tort de penser que Chuck Berry est allé
en prison. Ça a pu être dit dans de grands journaux dans les plus grandes
villes. Mais si vous regardez la presse locale, vous verrez que j’ai été
acquitté. Je ne suis jamais allé en prison (Chuck Berry).
Les Inrockuptibles c’est vraiment devenu un torche cul
infect, je ne peux plus les saquer, ni les lire, je suis en guerre avec eux (Jean-Louis
Murat, 2003).
Les journalistes, spécialement les journalistes anglais, ont été
très cruels avec moi. Ils disaient que je ne connaissais que trois accords
alors que j’en connaissais cinq ! (Leonard Cohen).
Les journaux balancent des titres du
genre : Oasis et la drogue : le choc.
Franchement, un choc pour qui ? Ce serait bien plus surprenant si d'un seul
coup nous décidions d'aller à l'église chaque dimanche. Oasis et l'église : le Choc. (Noel
Gallagher, Oasis, 1996)
Les journaux manipulaient l’opinion, et quels que soient nos
propos, ils étaient systématiquement déformés. C’était un univers de mensonges
pernicieux, et pour avoir survécu à ça, on devrait tous recevoir la médaille
des anciens combattants (John Lydon, ex Sex Pistols, PIL, 2014).
Les
mauvaises critiques me touchent autant que les bonnes. Parfois, ça peut faire
très mal… Si le mec a un style fulgurant, je me dis c’est un bon, si c’est
dégueulasse comme style, je supporte pas. Mais il y a aussi des critiques qui
me donnent les larmes aux yeux. (Serge Gainsbourg, 1989)
L'HOMME
DE MARS est une œuvre transversale, comme on se plaît à dire aujourd'hui. Je
suis ravi de l'accueil qui lui est fait dans les webzines, ce nouvel
underground qui est en train de rendre obsolète à vitesse grand V les caciques
médiatiques classiques. Ceux-là même qu'il faut traiter en prince pour qu'ils
daignent s'intéresser à vous. Qui se demandent dans quelle catégorie traiter un
tel objet, disque ou livre, rock ou variété, chasse, pêche ou traditions. (Kent
Cokenstock, 2008)
Lire
ce que je raconte ou l’entendre sortir de ma grande gueule sont deux choses
différentes. Si vous imprimez tout ce que je hurle sur scène, vous lirez le
plus consternant paquet d’absurdités sexistes qu’on n’ait jamais laissé
publier. Si vous êtes là au moment où je le dis, ce sera hilarant, émouvant où
quelque chose entre les deux. (David Lee Roth, ex Van Halen, 1986)
Lors
d'une interview, un journaliste a demandé à Angus en quel animal ce dernier
souhaitait être réincarné. Angus lui a répondu « Une abeille ! » Ce à quoi, le
journaliste a ajouté « Mais pourquoi une abeille ? ». Angus, agacé, lui a
rétorqué « Pour pouvoir te piquer le cul ! » (Angus Young, AC/DC,
1985)
N'écoutez jamais un critique. Aucune statue n'a jamais été élevée à un critique (Jean Sibelius).
Nous avons subi les attaques ignobles de la presse de Murdoch. lmpossible de lutter, de briser ce mur de haine, de mépris et de mensonges. Les autres groupes punk n'étaient pas en première ligne comme nous. Ils ont juste adopté le drapeau. En arborant le même uniforme ils ont détruit le sens de l'individualité que je prônais. C'était l'horreur. On n'a pas gagné un rond et on s'est fait haïr par le pays entier. (Johnny Rotten, 2013)
On a publié un jour un article dont le titre disait : « Le
porte-parole nie être un porte-parole. » J'avais l'impression d’être un
bout de viande qu'on avait balancé aux chiens (Bob Dylan, Chroniques : Volume 1, 2016).
On
enregistrait The Raven à Paris pour
faire des économies d’impôts. Ce jeune reporter (Philippe Manœuvre) nous harcelait et j’ai accepté de lui accorder
une interview s’il venait avec nous. Je l’ai embarqué au premier étage de
la tour Eiffel, lui ai baissé son froc et l’ai attaché à une poutrelle avec du
gros scotch. Puis je l’ai planté là. (Jean Jacques Burnel, The Stranglers)
On n'a pas de relation particulière avec
la presse. Ce sont eux qui nous appellent pour des interviews, pas nous. Cela
dit, c'est vrai que nous avons eu besoin d'eux à nos débuts. Pendant à peu près
7 minutes ! (Liam Gallagher, Oasis, 1995)
On
n’avait pas de label, mais les gens faisaient la queue pour assister à nos
concerts. A Londres, 100 personnes ont escaladé trois étages d’échafaudage pour
entrer par les toits et la presse n’en a pas parlé. Au NME, ils avaient reçu l’ordre de ne jamais chroniquer les Damned.
Jamais. (Dave Vanian, The Stranglers)
Parfois
les journalistes musicaux peuvent être magnifiques, car ils mettent en mots
leur passion. Le revers de la médaille, c’est qu’ils peuvent détruire en un
article l’oeuvre d’une vie. (Will Champion, Coldplay)
Parfois,
tu sens quand tu lis un article qu’avant de l’écrire, c’était fait d’avance.
Dans ces cas-là, ça ne sert à rien
qu’ils écoutent l’album ou qu’ils viennent nous voir. Ça leur économiserait de
la parlotte ! (Denis Barthe, Noir Désir, 1994)
Pitchfork,
c'est le nouveau Rolling Stone : ils exercent une espèce de diktat débile sur
les indie kids. Tous les mois, ils te pondent un groupe sorti de nulle part
pour en faire le next big thing. Sérieux, c'est quoi cette merde-là, Vampire
Weekend ? En un mois c'est devenu LE phénomène ! Concerts sold out, des
articles partout, mais franchement : ça ressemble à rien ! (Efrim Menuck,
Zee Silver Mt Zion)
Pourquoi
m’emmerder à aller faire des télés minables ? Quand à la presse et à la
radio, si je leur refuse globalement les interviews, c’est que j’ai le
sentiment, à tort ou à raison, que je n’ai rien d’intéressant à raconter sur ma
vie, sur ma carrière, ni sur le monde. Et puis, pour vivre heureux, vivons
cachés. (Renaud)
Quand
j’habitais à Ghost Town, au milieu de toutes ces tôles, avec le cimetière juste
en face, il n’y avait personne pour me rendre visite. Alors je suis allé dans
les beaux quartiers, et les journalistes sont venus. (Bob Marley)
Quand
j'ai fait Fun House en 1970, personne ne voulait m'interviewer. C'était génial.
(Iggy Pop, 1996)
Que fait Thom Yorke dans la vie ? Il geint (Légende d’une photo
de Radiohead sur le New Musical Express,
1997).
Cette photo nous a suivis et a défini notre image pendant deux
ans. Je dois être sensible, car j’en suis resté blessé pendant des années (Thom
Yorke, Radiohead).
Qu'on en
dise du bien ou du mal, quand tout le monde en parle, c'est un succès (Boris
Vian).
Quoi
que je fasse, je suis toujours critiqué. Quand je joue dans des stades, on me
dit que c’est trop grand et que personne ne voit rien. Quand je joue dans des
clubs, on râle parce que c’est trop petit ! (David Bowie, 1989)
Tous
les journalistes devraient aussi être musiciens, ça leur ferait réaliser que
c’est difficile d’écrire des chansons, de monter un groupe et de le faire exister…
La plupart deviendrait amer parce que leur musique aurait été refoulée partout.
(Robert Smith, The Cure, 1993)
Un
critique de rock est une personne ne sachant pas écrire, qui interviewe des
personnes qui ne savent pas parler pour des personnes qui ne savent pas lire. (Franck
Zappa)
Un
maquereau est à peine mieux qu’un critique de rock. (Lester Bangs, critique
rock)
Voleurs d'images, violeurs d'intimité, violeurs de vie, votre
sale « métier » me débecte au plus haut point. Votre comportement ces
jours derniers prouve s'il en était besoin que vous n'êtes visiblement que ce
que vous étiez hier, essentiellement de la MERDE ! (Renaud, sur les paparazzis,
Facebook, février 2016).
|