C’est
très étrange d’être une pop star. J’ai réalisé bien plus tard que l’on porte un
uniforme comme à l’armée. Je me souviens que je ne pouvais quitter ma chambre
d’hôtel sans ressembler à une rock star. Mon travail quotidien consistait à
avoir l’air étrange. Ça ma pris plusieurs années pour arriver à comprendre que je
ne devais pas ressembler à une créature venue d’une autre planète et que je
pouvais sortir de ma chambre en jeans et T-Shirts. (Stewart Copeland, 1995)
C’est
un coup de pot que Saddam Hussein ne soit pas très sympathique. Il est
agressif. Mais nos troupes ne sont là-bas que pour défendre le pétrole bon
marché. Je ne crois pas que ça vaille le coup que qui que ce soit meure pour
ça. Mon fils a quatorze ans. Dans quatre ans, il serait susceptible d’y aller.
Je préférerais le buter moi-même que de le voir partir. (Sting,
1990)
J’ai
eu une éducation religieuse et je ne la regrette pas. C’est une forme de
protection spirituelle qui évite de tomber dans n’importe quel piège. Quand on
voit la secte de Moon ... De plus en plus de gens semblent se tourner vers
la religion, une résultante de la paranoïa devant un monde qui va de plus en
plus mal. (Sting, 1981)
Je
ne partage pas la parano américaine vis-à-vis du communisme comme une maladie
honteuse, c’est du délire. Dans notre monde surdéveloppé, l’idéologie des pays
de l’Est n’est pas franchement différente du Christianisme ou de l’Islam. Tu ne
combats pas cela avec des tanks et des missiles. C’est là, dans notre quotidien,
ça existe et tu dois apprendre à vivre
avec en acceptant que les gens des autres pays aient une croyance différente de
la tienne. Mais lorsqu’on parle de Cuba, les américains continuent à sortir leur 22 long rifle. (Stewart Copeland,
1983)
La
femme est supérieure à l’homme. Nous sommes vains. Chaque fois que nous devons
faire face à une situation d’oppression, nous ne faisons qu’engendrer plus de
violence et nous ne pouvons plus sortir de la spirale. Tandis que les femmes
ont une façon plus sensible, plus oblique et plus efficace de traiter ce
problème. (Sting, 1987)
La
raison pour laquelle nous avons cassé le groupe, c'est que nous désirions
avancer dans nos vies respectives, avoir de nouveaux challenges, construire de
nouvelles carrières. Alors, il fallait vraiment mettre Police dans une boîte et
l'oublier. (Stewart Copeland, 1995)
La
société moderne ne donne aucune chance de pleurer. Dans beaucoup de sociétés
primitives, à l’occasion d’une mort, le rituel voulait qu’on pleure des jours
entiers, mais dans notre société on retourne au boulot. C’est mauvais. On a
besoin de gestes, de rites. Tout dans notre société prétend que la mort
n’existe pas, on l’ignore, mais il faut vivre avec elle parce qu’on doit y
passer aussi. (Sting, 1990)
Les
analphabètes croient qu’on entreprend une analyse parce qu’on est fou. Mais
c’est le monde qui est fou. J’affirme que chacun de nous a besoin d’une analyse
pour résister à la démence des autres. (Sting, 1985)
Les
Beatles sont l’archétype du groupe populaire. On ne peut pas améliorer ce
qu’ils ont fait. Pas forcément au niveau musical, mais en termes de carrière,
de charisme, de puissance symbolique. A quel point ils ont pu changer la vie de
toute une génération. Nous ne sommes pas capables de ça. Aucun groupe, en fait.
(Sting, 1981)
Si
McCartney avait moins d’argent en banque, il ferait de meilleures choses. Il semble
avoir besoin de beaucoup de reconnaissance. Comme si la société savait ce qui est
bien… (Sting, 1983)
Ce sont des vieilles carcasses molles et mortes (John Lydon,
PIL, à propos de la reformation du groupe Police).
Écouter Sting essayer de chanter Roxane en couinant, c'est pas drôle. C'est un peu comme un ballon
qu'on laisse se dégonfler (John Lydon, PIL).
J'adore
The Police mais Sting...............NON !! (Brian Molko, Placebo)
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