Ce qui nous nourrit à travers les médias, je ne l’accepte pas.
Tant que vous ne l’avez pas vu de vos propres yeux, vous ne pouvez avoir
confiance en rien.
Certaines personnes, comme Leonard Cohen, écrive un album tous
les 10 ans et travaille sur une chanson pendant cinq ans.
Deux personnes peuvent dire exactement les mêmes mots, raconter
la même histoire, et ça voudra dire quelque chose d’entièrement différent.
Il n’y a pas
énormément de guitaristes femmes. Peut-être que je suis un homme
alors !
Il n’y a rien de plus ennuyeux que de faire des exercices de
chant.
Il y a des gens qui craignent de perdre leur confort. Moi,
c’est l’idée même de sécurité qui me panique.
J’ai
l’impression de découvrir un des côtés de la nature humaine qui reste caché la
plupart du temps. Je suis persuadée que l’instinct de meurtre existe dans
chacun de nous. Surtout n’allez pas croire que je suis un assassin en
puissance, j’en suis bien incapable. Mais savoir que des êtres humains peuvent
tuer de façon si horrible me fascine. (1993)
J’ai toujours été très viscérale, je ressens les choses très
profondément.
J’aime avoir l’air d’une tarte et penser comme un politicien.
J’aime ne porter aucun vêtement dehors et le seul moment où on
peut faire ça, c’est quand le soleil brille. C’est une merveilleuse sensation
de ne pas porter de vêtement.
Je décide immédiatement si j’aime une personne. Si c’est le cas,
je suis moi-même, et si ce n’est pas le cas, alors je ne donne rien.
Je ne crois pas qu’il faille être une âme torturée pour écrire
de la bonne musique.
Je ne déteste pas les interviews, je fais simplement partie de
ces gens qui font de la musique parce qu’ils trouvent qu’il est difficile de
parler.
Je ne me sentirai jamais assez confiante pour exprimer mes
points de vue et mes opinions car je ne pense pas que ce soit simplement
possible. Il y a tant de facettes à tout que personne n’a ni raison, ni tort.
Je pense être une faiseuse de chansons, et les chansons sont
comme des films ou une image : vous les déposez là et elles n’ont rien à voir
avec vous.
Je suis certainement beaucoup plus influencée par les
réalisateurs et les peintres que je ne le suis par d’autres songwriters ou
poètes.
La honte est l’ombre de l’amour.
Le blues,
c’est faire avec le peu qu’on a et avec tout ce qu’on est.
Les gens ont cette idée que je suis une sorte de monstre, et
c’est l’extrême opposé de ce que je suis.
Les gens ont tendance à voir la vie à la campagne au travers de
lunettes teintées de rose.
Mon
travail a encore des côtés sombres, de la douleur et de la peur, mais il
manifeste aussi joie et lumière. Il procède de ces frictions, du désir de les
articuler. Je n'occulte pas mes violences et bouillonnements.
Vous pouvez faire tant de choses en couchant des mots sur un lit
de musique. Vous pouvez complètement changer leur sens selon le type de musique
ou la façon dont ils sont chantés.
Pj
Harvey est un vrai cauchemar. Ce qui lui faudrait, c’est un bon steak. Elle est
maigre comme un parapluie. (Liam Gallagher, Oasis, 1995)
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