Je crois qu’on s’est arrêté au bon moment. On n’est pas là, 30
ans plus tard, toujours ensemble, à faire des disques de merde (Télérama, mai 2015).
Je suis peut-être devenu une icône pour certains. Mais je m'en fous, l'important c'est de continuer à écrire de bonnes chansons. Et j'ai l'impression qu'avec le temps elles sont meilleures. (2015)
La culture mod c’est d’abord un super look. Un look intemporel
qui ne cesse de s’étendre. C’est une manière d’observer les choses, de
s’adapter au monde qui nous entoure, ainsi qu’une sorte de philosophie moderne.
Mais le style mod est aussi ancré dans la psyché anglaise, il fait partie de
notre adn, ce qui explique que la culture mod existe encore. Que l’on en ait
conscience ou pas, elle est toujours vivace, depuis son émergence, il y a 60
ans. Elle est issue de la génération des gamins de l’après-guerre, à la fin des
années 50, des gosses qui voulaient en finir avec l’ancien monde, celui de
l’avant-guerre, dont ils se sentaient étrangers, et qui voulaient embrasser
tout ce qui était nouveau à l’époque, que ce soit en terme de mode, d’identité,
de musique, d’art, de films, à tous les niveaux en fait. C’est venu de tout
cela. Le terme « mods » vient de « modernistes », lui-même
issu des fans de jazz, par comparaison aux fans de jazz traditionnel, car le
jazz proposait à l’époque la musique la plus futuriste, et ils s’en sont
emparés car c’était nouveau. Tout est parti de ça. Puis ça a été repris, adapté
dans les décennies qui ont suivi. Même si je ne fais pas du jazz mais de la
pop, ces principes modernistes perdurent vraiment en moi, dans ma volonté de
faire une musique du XXIe siècle, et j’aime l’idée d’incorporer ces principes à
ma musique (Télérama,
mai 2015).
La plus pure des mélodies que j’ai entendue est sans doute
« Riverman » de Nick Drake. Elle semble venir d’une autre dimension,
d’une source différente de toutes les autres (Télérama, mai 2015).
Les
punks étaient obsédés par la même musique que nous. Moi aussi, j’ai crié contre
les Stones et les Who parce qu’ils n’avaient rien fait de bien depuis des
années. Mais nous avons été trop durs avec eux. Eux qui avaient tout fait.
C’étaient des êtres humains avec leurs faiblesses. On n’avait pas à les traiter
comme des businessmen. Mais à force de
vouloir dire que ces groupes étaient finis, que nous voulions retrouver la
passion de leurs débuts, les gens ont compris que nous rejetions toutes ces
racines. C’était un contresens. (1993)
Un gars est venu me trouver une fois à un concert et m’a demandé
si j’avais MySpace. Je lui ai dit que ça, c’était mon espace et qu’il était en
train de l’envahir (avril 2010).
Personnellement je pense que n'importe
qui portant un caleçon de cycliste mérite - pour toute esthétique - de se faire
enfoncer la tête dans une cuve remplie de la sueur de Sylvester Stallone. (Noel Gallagher, Oasis)
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