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Patti Smith


Patti Smith, née Patricia Lee Smith le 30 décembre 1946 à Chicago, dans Illinois, aux États-Unis, est une musicienne et chanteuse de rock, poète, peintre et photographe américaine. Mariant la poésie Beat avec le garage rock des années 1960 et 1970, elle a été considérée comme la « marraine » du mouvement punk de la fin des années 1970.

Biographie de Patti Smith

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CITATIONS

 

À l'époque de Horses, je me sentais investie d'une mission. Nous venions de perdre Jim Morrison, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Dylan avait plus ou moins disparu, et le rock se fourvoyait, il devenait plus formaté, plus aseptisé. Je voulais ranimer la flamme. (Télérama, 2000)


À mon arrivée à New York, les gens se fichaient de mon attitude. La police ne m'arrêtait plus en me demandant si j'avais de la drogue sur moi, alors que je n'en avais jamais pris de ma vie (France Inter, 2015).


À mon avis, quel que soit le sexe, chacun a ses emmerdes.


Au Max's, quelqu'un m'a demandé si j'étais androgyne. J'ai demandé ce qu'il entendait par là. « Tu sais, comme Mick Jagger. » J'en ai conclu que c'était sans doute cool. Je croyais que le mot voulait dire beau et laid en même temps (Just kids, 1999).


Avant de dire quoi que se soit je m'assure que je sais de quoi je parle.


C'était l'été de la mort de Coltrane. L'été de "Crystal ship". Les enfants fleurs levaient leurs bras vides et la Chine faisait exploser la bombe H. A Monterey, Jimi Hendrix mettait le feu à sa guitare. "Ode to Billie Joe" passait en boucle sur les grandes ondes. Des émeutes éclataient à Newark, Milwaukee et Detroit. C'était l'été d'Elvira Madigan, l'été de l'amour. Et dans cette atmosphère instable, inhospitalière, le hasard d'une rencontre a changé le cours de ma vie. C'est l'été où j'ai rencontré Robert Mapplethorpe. (Just kids, 2010)


Ce groupe (les Rolling Stones) était d'une violence meurtrière. En cinq images lubriques, j'avais mon orgasme dans mes petites culottes vierges. Mon cerveau se gelait, je ne pensais plus qu'entre mes jambes. La secousse. Ils étaient partis et, moi, je me retrouvais dans le vide, comme accrochée à une falaise, comme en train de me branler sans jouir. Papa avait coupé la TV. C'était trop tard. Ils m'avaient eue. J'étais rouge comme de la gelée de groseille, c'était pas de la musique pour fifilles à maman. (1990)


Dans l'art et le rêve il faut procéder avec abandon. Dans la vie il faut procéder avec prudence et ruse.


Dans l’ascenseur pour nous en aller, Fred Hugues, qui s’occupait de la Factory, m’a interpellée d’un ton condescendant : « Ohhh, mais tes cheveux font très Joan Baez. Es-tu une chanteuse Folk ? » Je ne sais pas pourquoi car j’aimais bien Joan Baez, mais ça m’a contrariée (Just kids, 1999).


Depuis l'enfance, c'était mon rêve d'aller là où les poètes et artistes sont allés. Rimbaud, Artaud, Brancusi, Camus, Picasso, Bresson, Godard, Jeanne Moreau, Juliette Gréco, tout le monde... Paris était ma Mecque.


Dès que j’ai empoigné une guitare, j’ai su que c’était ce que je cherchais. J’ai ressenti un pouvoir silencieux et noble à la fois.


En regardant Jim Morrison, j'ai eu une réaction étrange. Tout le monde autour de moi semblait cloué, mais moi, j'observais le moindre de ses mouvements dans un état d'hyper conscience froide. Je me souviens de cette impression bien plus nettement que du concert. J'ai senti en voyant Jim Morrison, que j'étais capable d'en faire autant. Je ne saurais dire ce qui m'a fait penser ça. Rien dans mon expérience, ne me permettait de me dire que ce serait jamais possible, pourtant j'ai nourri cette prétention. J'ai ressenti à son égard à la fois de l'attrait et un certain mépris. Je sentais sa gêne profonde aussi bien que sa suprême assurance (Just kids, 1999).


Il assumait pleinement son travail, explorant l'homosexualité avec grandeur, masculinité et une noblesse enviable. Sans affectation, il créait une présence pleinement masculine sans sacrifier la grâce féminine. Il ne cherchait pas à exposer une revendication politique ou à clamer ses inclinations sexuelles en pleine évolution. Il présentait quelque chose de neuf, quelque chose qui n'avait pas été vu ni exploré de la façon dont il le voyait et l'explorait. Robert cherchait à élever certains aspects de l'expérience masculine, à imprégner l'homosexualité de mysticisme. (Just kids, à propos de Robert Mapplethorpe)


Il avait envers les hommes des pulsions dévorantes, mais je ne me suis jamais sentie moins aimée pour autant. Il n'était pas facile pour lui de rompre nos liens physiques, je le savais. Nous restions fidèles à notre serment, Robert et moi. Aucun de nous deux ne quitterait l'autre. Je ne l'ai jamais vu par le prisme de sa sexualité. Mon image de lui est demeurée intacte. Il était l'artiste de ma vie. (Just kids, à propos de Robert Mapplethorpe)


Il ne faut pas regarder ce qui a été détruit mais ce qui peut être préservé et reconstruit. Il n'est jamais trop tard pour améliorer les choses. On se réveille tous les jours vivant, avec un nouveau souffle, alors il faut toujours penser à ce qu'on peut faire, maintenant. Si tu es sur une plage et que tu vois du plastique que les oiseaux pourraient manger, ramasse-le ! Il  n'y a aucun effort inutile pour améliorer notre environnement. (Patti Smith, 2015)


J’étais complètement éprise des livres. Je voulais les lire tous, et ceux que je lisais généraient de nouveaux désirs (Just kids, 1999).


J'ai souvent pensé à me suicider, mais ça voulait dire rater le prochain Stones.


J’ai toujours aimé les héros. Je ne me suis pas lancée dans l’art parce que j’avais un instinct créatif, mais parce que je tombais amoureuse d’artiste. Je ne suis pas venue dans cette ville pour devenir artiste, mais pour devenir la maîtresse d’un artiste. L’art n’a jamais été un moyen d’expression pour moi. C’était une façon de m’allier à mes héros, parce que je ne pouvais pas entrer en contact avec Dieu. (1973)


J’ai toujours été très Vieux Testament, en ce sens que l’homme du Vieux Testament communiquait directement avec Dieu. Dans le nouveau, la communication avec dieu se fait à travers le Christ.  Moi je suis une fille tout d’une pièce et j’ai toujours cherché à  communiquer avec Dieu par moi-même. (1978)


J'avais choisi John Cale pour sa musique, mais je me suis trompée. Je cherchais un technicien et je suis tombée sur un maniaque. C'était une véritable saison en enfer pour tous les deux. Mais l'inspiration ne vient pas forcément quand on s'envoie un bouquet de roses, elle peut aussi naître de la rencontre du meurtrier et de sa victime...  Il m'a rendu tellement folle que je me suis dépassée. Et que ça donné des choses que je n'aurais jamais imaginées, comme la version de neuf minutes de Birdland. (Rolling Stone)


Je ne me sers pas de ma beauté. Ce sont les autres qui s'en servent (Just kids, 1999).


Je n’ouvre aucune de ces enveloppes, ce sera pour la poubelle recyclable, et cependant j’éprouve une pointe de culpabilité en songeant à la quantité d’arbres qu’il a fallut abattre pour produite ces cochonneries que je n’ai pas souhaité recevoir (M Train, 2016).


Je pense que je suis dans un constant état d'ajustement.


Je préfère écrire et enregistrer quelque chose de bien et qu'il soit peu entendu qu'un travail médiocre et qu'il soit très populaire.


Je suis comme un sculpteur aveugle qui donne des coups de burin dans la masse (Just kids, 1999).


Je veux que nous jouions à Nuremberg. Je veux aller à la porte bleue et faire un solo de guitare là où Hitler se tenait, et je ferai le solo de guitare le plus long de l’histoire. (1979)


Jésus est mort pour les péchés de quelqu’un mais pas les miens.


L'autre après-midi, quand tu t'es endormi sur mon épaule, je me suis assoupie aussi. Mais avant de sombrer, l'idée m'est venue, en regardant tous tes objets, tes œuvres et en passant en revue mentalement des années de travail, que de toutes tes œuvres tu es encore la plus belle. La plus belle de toutes les œuvres. (Just kids, à propos de Robert Mapplethorpe)


Le rock'n'roll c'est de la soupe. C'est quoi votre marque ? La mienne a tourné. Elle colle au fond du bol. (Magazine Cream, 1975)


Les artistes sont traditionnellement  réticents aux labels.


Les gens m'ont appelée la marraine du punk mais je ne me suis jamais donné de titre.


Les gens ont le pouvoir de racheter l’œuvre des idiots.


Les nouveaux artistes qui sortent sont très matérialistes et pas tellement engagés dans la communication.


Les Stones font de la musique de baise, de la viande rouge et crue.


Ma coiffure ou les vêtements n'avaient aucun intérêt pour moi. Je faisais comme j'avais envie. Les ados de mon âge avaient des permanentes, utilisaient de la laque, obnubilées par leurs apparences, moi pas. Mais le fait d'avoir cette attitude rendait les gens nerveux. Ils pensaient que j'étais une beatnik, une rebelle, mais je n'étais pas ça, c'était juste ma manière d'être (France Inter, 2015).


Ma mère répond à tous mes mails de fans.


Même quand j'étais môme je savais ce que je ne voulais pas. Je ne voulais pas porter de rouge à lèvres rouge.


Mon succès était pour Robert l'objet d'une fierté sans mélange. Ce qu'il voulait pour lui-même, il le voulait pour nous deux. (Just kids, à propos de Robert Mapplethorpe)


Nous aussi, nous allions prendre les armes, les armes de notre génération : la guitare électrique et le microphone (Just kids, 1999).


Nous nous approchions de la fontaine, l'épicentre de l'activité, lorsqu'un couple plus âgé s'est arrêté pour nous observer ostensiblement. Robert prenait plaisir à être remarqué, et il m'a pressé affectueusement la main. « Oh, prends-les en photo », a dit la femme à son mari un peu perplexe. Je suis sûre que c'est des artistes. Peut-être qu'ils seront quelqu'un un jour. « Arrête ton charre. C'est rien que des gamins », a-t-il répliqué dans un haussement d'épaules (Just kids, 1999).


Nous nous étions promis de ne plus jamais nous quitter tant que nous ne serions pas tous les deux certains d'être capables de voler de nos propres ailes. Et ce serment, à travers tout ce qu'il nous restait encore à traverser, nous l'avons respecté. (Just kids, à propos de Robert Mapplethorpe)


On a dit beaucoup de choses sur Robert et on en dira encore. Des jeunes hommes adopteront sa démarche. Des filles revêtiront des robes blanches pour pleurer ses boucles. Il sera condamné et adoré. Ses excès seront maudits ou parés de romantisme. À la fin, c'est dans son oeuvre, corps matériel de l'artiste, que l'on trouvera la vérité. Elle ne s'effacera pas. L'homme ne peut la juger. Car l'art chante Dieu, et lui appartient en définitive. (Just kids, à propos de Robert Mapplethorpe)


Parfois je perds vraiment patience et j’ai envie de coller une fessée à Johnny Rotten.


Pour moi le punk rock c'est la liberté de créer, d'avoir du succès, de ne pas avoir de succès, liberté d'être qui tu es. C'est la liberté.


Punk's not dead.


Quand j'étais jeune, je pensais qu'il était de mon devoir de réveiller les gens. Je pensais que la poésie dormait. Je pensais que le rock'n'roll dormait.


Sam m’avait un jour promis qu’il me montrerait les paysages du Sud-Ouest, parce que malgré mes nombreux voyages, j’ai assez peu vu notre propre pays. Mais Sam avait d’autres cartes à jouer, et il a dû faire avec une maladie débilitante. Il a fini par ne plus décrocher, puis il est parti. À partir de là, je lui ai rendu visite, nous lisions, nous discutions, mais surtout, nous travaillions. Pour achever son dernier manuscrit, il avait courageusement puisé dans des ressources mentales pour affronter les défis que le destin lui opposait. Alors que nous écrivions un passage à propos des paysages de l’ouest, il m’a regardé et m’a dit, ”Je suis désolé ! Je ne peux pas t’y emmener”. J’ai simplement souri, parce que quelque part, il l’avait déjà fait. Sans mot, les yeux fermés, nous avons vagabondé à travers le désert américain qui déroulait devant nous ses nombreuses couleurs… Sam est allé se coucher. Il s’est allongé et s’est endormi d’un sommeil noble. Stoïque. Un sommeil qui l’a mené à une issue aveugle, là où l’amour se mêlait à l’air. La pluie tombait lors de son dernier souffle, calmement, comme il l’aurait voulu. Sam était un homme discret. J’en ai connu quelques-uns. Il faut les laisser faire comme ils l’entendent, même à la fin (hommage à Sam Shepard, New Yorker, 28 juillet 2017).


Si j'ai bien des regrets, je pourrais dire que je regrette de ne pas être une meilleure écrivain et une meilleur chanteuse.


Tom Verlaine a un jeu de guitare qui ressemble au cri d’un millier d’oiseaux bleus. (Rock Scene)


Tout ce que je voulais faire depuis que j'étais enfant, c'était quelque chose d'incroyable.


Tout le monde me trouvait bizarre à l’école, alors que j’étais juste romantique, pas rebelle. Ici, personne ne me regardait. New York était comme une immense cathédrale. Je pouvais y venir et me cacher. C’est le seul endroit qui m’a accepté.

A PROPOS DE PATTI SMITH

Au début j’étais influencé par Patti Smith, mais après un temps, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de drogue dans sa tête (Stephan Eicher, Longueur d’Ondes, 1986).


Ce qu'il faut bien voir, c'est qu'elle transcende le côté “culte marginal” pour être à la fois positive et grand public, même si ses chansons vont au delà d'un simple flirt avec la mort et la pathologie. Elle a simplement vu qu'il était temps que la littérature se secoue et que la musique soit porteuse à la fois d'une certaine culture et d'une influence qui ne soit pas bidon. Une telle combinaison fait d'elle un ange coriace typiquement américain, arpentant la rue en claquant des doigts, et pourtant bougeant avec cette ondulation des hanches si semblable à celle des allumeuses pour lesquelles vous avez bavé au lycée. (Lester Bangs, journaliste et critique musical)


Elle était captivée par la “performance”, elle s'essayait à tout. Au cabaret comme au théâtre d'avant-garde. Elle voulait intérioriser toutes les formes de diction pour les restituer à sa manière, les explorer jusqu'à la transe. Elle sentait que le mariage de la poésie et du rock le plus brut pouvait accoucher d'une énergie explosive. (Lenny Kaye)


Il a suffi que je vois une photo d’Iggy Pop ou de Patti Smith pour avoir envie d’entendre leur musique (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


J'étais heureuse mais tellement honteuse. J'ai dit « Je te rembourserai dès que j'en aurai les moyens » mais Patti a insisté sur le fait que l'orgue était un cadeau ... J'ai pleuré (Nico, après que Patti Smith ait racheté son harmonium chez un prêteur sur gage, en 1978).

 

 

 

 

 

 

 

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