Je
mène la vie que j’aime, j’aime la vie que je mène. (1958)
Je n’avais jamais entendu ma
voix. J’avais l’habitude de chanter comme je le sentais, parce que c’est comme
ça qu’on a toujours chanté dans le Mississippi. Je me suis vraiment entendu
pour la première fois quand Monsieur Lomax a fait tourner le disque, j’ai pensé
: pour sur, ce garçon sait chanter le Blues… Et j’ai été surpris car je ne
savais pas que je chantais comme ça.
Le
rhythm'n'blues est une musique de danse faite par des Noirs pour des Noirs.
Celui
qui a fait le plus, à mon avis, pour le blues, et c'est la raison pour laquelle
on l'a surnommé Le Parrain, c'est Muddy Waters. Quand Muddy est monté à
Chicago, Chicago lui a ouvert les bras. Énormément de jeunes, spécialement des
jeunes Blancs, se sont mis à l'écouter. Tout ça, pour moi, c'est grâce à Muddy
Waters. (B.B. King)
J'étais
en haut, à l'étage, quand les adultes faisaient la fête sur des disques de
Muddy Waters, Elmore James, Howlin' Wolf ou Ray Charles, et après je descendais
en douce pour grappiller des chips et fumer des mégots. Ce son, c'était quelque
chose de pas vraiment diabolique, mais de fort, d'épais. Le premier guitariste
qui m'a marqué, c'est Muddy Waters. J'étais un petit garçon quand j'ai entendu
un de ses vieux disques, et ça m'a flanqué la trouille, tous ces sons qu'il
faisait. Ouah, c'était donc ça ? C'était géant ! (Jimi Hendrix)
|