Au début, tu te dis que le piratage c’est cool, mais je suis
aussi musicien. Ça me fait chier de voir des revenus potentiels partir en fumée
par les temps qui courent. Alors, oui, je suis contre (Christophe Crénel,
2012).
Au dos du premier album des Clash, il est écrit : « Enregistrer
des cassettes tue l'industrie musicale ». Oh ! Wow... (Kurt Cobain).
Avant d'être un gars qui chante et qui fait des disques, je suis
un consommateur de musique, et ce, depuis très jeune. La musique est vivante,
et le but d'une chanson est de papillonner d'un monde à l'autre. En ça, le Net,
c'est dément ! Le téléchargement illégal est un vrai vecteur de communication
qui permet à mon nom et ma musique de circuler. Je ne pense donc pas que ça me
nuise catégoriquement. Il y a des gens qui n'ont peut-être pas acheté mon
disque, mais ils peuvent payer leur place pour l'un de mes concerts. Peut-être
même finiront-ils par acheter le disque d'après, puis tous les autres quand ils
le pourront. Une chanson téléchargée
n'enlève pas de sa valeur intrinsèque. Un gamin peut l'adorer, et grâce
à lui, elle va vivre, et le nom de l'artiste tailler sa route (Alexandre Varlet, Vapeur Mauve, 2007).
C’est
presque un honneur que d’être piraté quand on y réfléchit. Ça veut dire que le
public a envie d’écouter ce qu’on fait. (Adamo)
Ce
n’est pas du piratage ce que l’on trouve sur le Net. Les gens ne font pas de
commerce avec. Je ne considère pas ça comme du piratage. Les gens échangent des
choses qu’ils ne trouveraient, de toute façon, pas ailleurs. Ce n’est pas du
business. (Manu Chao)
Ce n'est pas l'industrie qui a tué la musique, ce sont les fans.
Il y a un nouveau Elvis ou de nouveaux Beatles quelque part. Mais ils ne
peuvent pas développer leur art parce que, leur musique étant gratuite sur
Internet, ils doivent travailler ailleurs pour vivre (Gene Simmons, Kiss, juin
2015).
Cette
chanson est copyrightée aux États-Unis, sous le Sceau #154085, pour une période
de 28 ans, et quiconque sera pris en train de la chanter sans notre permission,
sera considéré comme un bon ami, parce qu’on n’en a rien à fiche. Publiez-la.
Écrivez-la. Chantez-la. Même à la Tyrolienne. Dansez avec. Nous l'avons écrite,
c'est tout ce qu'on voulait faire. (Woody Guthrie)
Cette peine est un non-sens total. C'est de cette manière que
les maisons de disques veulent se protéger ? En poursuivant les mères
défavorisées qui écoutent de la musique ? Pourquoi ne pas imaginer un nouveau
modèle dans lequel les maisons de disques aideraient les artistes à faire de
bons disques tout en donnant la possibilité aux clients de les acquérir à des
prix raisonnables ? (Moby, après qu’une Américaine ait été condamnée à payer
deux millions de dollars pour avoir downloadé une vingtaine de chansons, juin
2009).
Des
gamins stockent 10 000 chansons sur l'ordinateur familial, après les avoir
piquées sur le Net. La société, des députés, des sénateurs trouvent cela
vertueux ! Or, c'est un problème moral : tu ne voleras point, apprend-on à nos
enfants. En outre, ces rapines via le Net s'effectuent dans l'anonymat.
(Jean-Louis Murat, Le Monde)
En
ce qui concerne la musique téléchargeable, je pense que les débats se sont
éloignés de l’essentiel, à savoir que l’artiste doit toujours être rémunéré
pour ce qu’il fait. Sinon, il ne peut tout simplement pas survivre. Le
problème, c’est que la musique coûte trop cher. C’est une vision naïve que de
penser que l’internet est gratuit : il y a toujours quelqu’un qui paie,
quelqu’un qui touche, quelqu’un qui possède l’infrastructure. C’est jouer le
jeu des grands groupes que de proposer sa musique gratuitement. L’argent leur
revient à eux. Internet est tout simplement une nouvelle forme de distribution.
Aux États-Unis, certains artistes ne sont même plus propriétaires de leurs
œuvres. (Robert Smith, The Cure)
Fabrique ta propre musique. Si tu copies trop, tu finiras avec
un groupe de reprise dans des bars à cocktails à jouer jusqu'à pas d'heure
(Kurt Cobain).
Hugo disait : « Il est interdit de déposer de la musique le long de mes vers. » Brahms n’aurait pas aimé que je dépose des paroles le long de sa musique. Mais je ne fais qu’emprunter. Mes essais — qui ne sont que des essais — s’effaceront d’eux-mêmes et Brahms sera restitué. Je l’ai à peine effleuré. (Serge Gainsbourg)
Il
faut qu'on arrête de confondre dans ce pays la garantie des droits et la répression
(...) je ne dis pas que l'oeuvre intellectuelle n'a pas de valeur, mais elle
n'a pas forcément la valeur que la société de consommation décide qu'elle a.
Moi je suis désolé mais mon oeuvre intellectuelle me permet de vivre même si je
ne vends pas de disques demain. (Francis Lalanne, 2009)
Imputer
la crise du marché du disque à ce qu'on appelle le piratage c'est une
imposture. S'il y a eu une crise et il y en a une, ça n'est pas à cause des
gens qui téléchargent de la musique comme il est faux de dire que les gens qui
téléchargent n'achètent pas de disques. Maintenant il y a une telle offre qu'il
est sûr qu'on ne pourra pas tout acheter. (Francis Lalanne, 2009)
Internet apporte un point très intéressant. Je n’ai rien à dire
contre le téléchargement illégal. Laissez-les apprendre et écouter ce qu’ils
veulent. Si ça me rapporte de l’argent à moi et aux miens, tant mieux. Si ce
n’est pas le cas, c’est bon aussi. Au bout du chemin, la récompense sera là
pour tout le monde. Je ne peux pas et ne veux pas tout contrôler. Les chansons
sont comme des enfants. Je les ai créées, et elles sont au monde. Elles
grandissent et rencontrent de nouveaux interprètes, de nouveaux auditeurs tous
les jours. Elles survivront (Vince Martin, ex-The Tarriers, 2009).
Internet
est probablement l’outil qui a le plus contribué à notre succès. Quand on
s’appelait Hybrid Theory, on n’était
pas signés et on a sorti un EP. La seule façon de nous faire connaître des
gens, outre les habitants de L.A., était par le biais de fichiers MP3 et de
chats, au cours desquels on communiquait avec les gens. Sans le savoir, on
s’est constitué une base de fans assez importante dans le monde. (Linkin Park)
J'affirme
que la crise du disque est un leurre, elle n'existe pas : l'offre est intacte,
la demande croissante. Mais, chaque nuit, dans les hangars de la musique, la
moitié du stock est volé. Imaginez la réaction de Renault face à des délinquants
qui forceraient la porte quotidiennement pour dérober les voitures !
(Jean-Louis Murat, Le Monde)
J’ai essayé de voler tout ce que j’ai pu à James Brown (Mick
Jagger).
J’ai repris un des airs de Roland Kirk, « Serenade to a
Cuckoo », au parfum bluesy, qui se prêtait bien à l’improvisation avec
Jethro Tull. En 1969, nous étions programmés au festival de Jazz de Newport, et
j’étais terrorisé parce que Kirk s’y produisait aussi. Il avait une réputation
assez détestable. Il était aveugle et sa méchanceté était notoire. Je me suis
fait tout petit. Et il s’est révélé, en fait, charmant et généreux avec moi.
Aucun dépit, ni mépris. Peut-être avait-il entrevu notre succès à venir et les
droits d’auteurs qui en découleraient… Clairvoyant, l’aveugle ! Aujourd’hui
encore, sa veuve et seconde femme voit encore régulièrement tomber les chèques
de royalties ! Et du coup, j’ai la conscience tranquille (Ian Anderson, Jethro Tull, Télérama, 2017).
J’aime le téléchargement illégal ! C’est un bon antidote au
poison de la cupidité de l’industrie musicale, qui vend et laisse la musique et
l’art sans vie, encule les musiciens, sans les rémunérer correctement. Juste
retour des choses. Et j’aime le fait que les gosses se focalisent sur la
musique, et l’écoutent (Randy Hammon, The Savage Resurrection, Vapeur Mauve n°2, 2007).
J'espère qu'un jour les artistes pourront diffuser leur musique
sans passer par les maisons de disques. J'attends le jour où un nouveau média
redonnera aux artistes leur liberté (Marvin Gaye).
Je crois à la musique gratuite, et j’emmerde les corporations.
Mais les musiciens doivent manger, le problème est là (Mick
Farren, ex-The Deviants, Vapeur Mauve n°7, 2009).
Je déteste toutes ces
grandes rock stars complètement folles qui gémissent à propos du
téléchargement. Au moins les gens téléchargent votre putain de musique, bande
de cons. Ils vous accordent leur attention. Vous devriez
comprendre ça putain. De quoi vous vous plaignez ? Vous avez cinq putains de
grosses maisons, donc fermez-là ! (Liam Gallagher,
Oasis, 2010)
Je dois admettre le fait que si j'en suis là aujourd'hui
c'est parce que mes fans ont partagé mes morceaux légalement comme
illégalement. Je ne serai pas là aujourd'hui sans Internet donc je ne peux pas
en dire du mal (Ed
Sheeran).
Je leur pisse au cul à ces connard qui tirent des chansons
sur le net (Jean-Louis Murat, 2003).
Je
n’ai jamais utilisé d’ordinateur. Tout a changé. Beaucoup de gens volent la
musique maintenant, et s’autorisent à faire n’importe quoi (Ozzy Osbourne,
2017).
Je n'ai rien contre Napster. Mais je peux comprendre sans problème les arguments de Metallica et des autres artistes qui attaquent Napster, qui se battent pour avoir le contrôle de leur production. Mais pour donner franchement mon avis, j'avoue que j'en ai rien à foutre. (Slash, Guns N'Roses, 2000)
Je
ne suis pas d'accord en tant que citoyen pour que les élus de la République
nomment des gens qui ne sont pas élus pour constituer une sorte
d'administration comme ça, des gens qui s'arrogent le pouvoir judiciaire, le
pouvoir policier, et qui vont pouvoir débouler chez les gens, pour couper ton
électricité, couper ton internet... (Francis Lalanne, 2009)
Je
ne vais pas prendre ma retraite en tant que musicien. Je voudrais juste prendre
mes distances vis-à-vis des médias et, grâce à internet, essayer d’avoir un
rapport plus direct avec mes fans, sans avoir justement à recourir à ces
médias. L’idée serait de livrer mes nouveaux morceaux sur un site internet où
il serait facultatif de payer. (George Michael)
Je
pense que si je n’avais pas d’argent pour m’acheter les disques que j’aime, je
téléchargerais aussi comme les autres. Donc je ne peux pas en vouloir à ceux
qui téléchargent, franchement c’est à la portée de la main de tout le monde. Je
n’ai pas envie de combattre contre ça, parce que je trouve que, voilà, c’est un
peu anti-jeunes de combattre contre ça et moi je pense que je suis encore du
côté des juniors. Si j’avais 15-16 ans, je me ferais une discothèque entière
juste en téléchargeant. (Pascal Obispo)
Je
préfère que quelqu'un « vole » ma musique plutôt qu'il ne l'écoute
pas. (Francis Lalanne, 2009)
Je suis entièrement pour le téléchargement le plus débridé
possible. Dans mon cas, c’est une formidable opportunité. En solo, je dois
vendre peut-être 4000 albums. Donc l’ouverture qui se crée grâce à Internet est
extraordinaire. Alors n’hésitez surtout pas ! (Fred Vidalenc, ex-Noir Désir, Vapeur Mauve n°2, 2007).
Je
suis révolté par le copy control, mais soit je mettais le copy control sur le
disque, soit je ne le sortais pas. Je n’ai donc pas eu le choix, mais je suis
contre. Parce que les personnes qui achètent encore des CD sont les premières à
ne pas pouvoir les écouter en voiture ou ailleurs, et je ne trouve donc pas
cela intelligent. C’est irrespectueux et, au lieu de faire cela, faisons plutôt
des beaux objets pour donner envie de les acheter. La solution est là et c’est
mieux qu’un cadenas ! (Matthieu Chédid)
Je suis totalement contre le téléchargement illégal qui tue à petit
feu la musique et surtout leurs auteurs (Dick Rivers, 2009).
La crise, connais pas ! Quoi qu’en dise le marché, la musique n’a jamais aussi bien fonctionné.
(Cerrone, 2009)
La
musique appartient à tout le monde. Il n'y a que les éditeurs pour croire
qu'elle appartient à quelqu'un. (John Lennon)
La
peur du gendarme n'est pas le commencement de la sagesse, mais le commencement
de la violence. (Francis Lalanne, 2009)
La transformation absolue de tout ce que nous pensions de la
musique aura lieu d’ici 10 ans et rien ne sera capable de l’arrêter. Je ne vois
pas l’intérêt de faire semblant que ça n’arrivera pas. Je suis certain que le
copyright, par exemple, n’existera plus dans 10 ans (David Bowie).
Le monde de la musique suit la même évolution que celui des arts
visuels. Je mets un point d’honneur à ne pas me stresser avec ces vols de
droits d’auteur ou de mes créations graphiques. Je les prends généralement
comme un compliment, et ça m’encourage à vite créer quelque chose de nouveau.
Je pense la même chose du téléchargement illégal ou de l’échange de fichiers (Tom Ellis, The
Wildflower).
Le piratage ? Soyons honnête, je l’ai déjà pratiqué. MegaUpload
ferme ? Cinquante autres ouvriront ! Oui, c’est mal de penser ainsi, mais Neil
Young a peut-être raison : le piratage, au fond, n’est-ce pas comme écouter la
radio du XXIe siècle ? (Valli, 2012).
Le téléchargement ? Je suis pour la liberté totale !
Amusant de voir ces pauvres artistes et maisons de disques pleurer sur leur
sort à cause de la copie en oubliant de dire que le plus gros de leurs gains
est en droits d’auteurs. Je pense que les artistes, disons connus, gagnent
beaucoup trop d’argent, que ce soit dans la musique ou le cinéma. Gagner
beaucoup et croire qu’on compense en donnant à l’humanitaire est une erreur
sinon une lâcheté. C’est en gagnant moins que le monde peut changer. Je trouve
que les artistes se comportent comme des aristocrates, réclamant privilèges et
luxe. Mes chansons, les courts métrages auxquels je participe sont toujours
libres de copie. Même si la Sacem n’est pas contente, je m’en tape. Les lois et
décrets votés actuellement sont des arnaques pour enrichir les déjà riches ! (Fernand
Péna, Tac Poum Système, Vapeur Mauve
n°7, 2009).
Le téléchargement est un trop vaste sujet, mais disons que du
point de vue de groupes comme nous, j’ai envie de jeter la pierre à la Sacem
qui s’est toujours contentée de magouiller pour les gros vendeurs sans aucun
égard pour les projets plus culturels. À preuve, le nombre de droits certes
petit qui n’est jamais réparti. Donc idem pour les gros labels qui ont maintenu
des prix exorbitants sur des œuvres largement amorties. Ils n’ont finalement
que ce qu’ils méritent, mais ça ne règle rien et la dématérialisation des
supports, c’est un peu triste quand même (Marc Blanc, ex-Âme Son, Vapeur Mauve n°6, 2009).
Le
téléchargement illégal est intéressant pour faire des découvertes, éviter
l’achat de musique à l’aveuglette et acquérir des documents introuvables. Après
cela, si ce que l’on a entendu nous plait, la meilleure façon de le faire
savoir à l’artiste et de l’en remercier, est de lui acheter son disque. (Kent
Cokenstock, 2008)
Le téléchargement n’est pas une mauvaise affaire si les gens
achètent ensuite la musique. De toute façon, les passionnés veulent toujours
obtenir « le produit » (Dieter Moebius, Vapeur Mauve n°7, 2009).
Les Mp3, je ne m'y connais pas trop alors j'aurais tendance à ne
pas trop me prononcer là-dessus jusqu'à que j'en apprenne un peu plus sur le
sujet. Je n'ai aucun problème avec les bootlegs à partir du moment où ce sont
des morceaux qui sont déjà sortis. Je pense que c'est bien de connaître
différentes versions des chansons. Moi, je suis le roi des bootlegs des Beatles
! J'en ai tellement que je ne saurais même pas par où commencer (Noel
Gallagher, 2000).
Les
téléchargements illégaux me font bien chier parce que je suis pote avec des
groupes qui ne vivent pas de leur musique, qui n’ont pas un sou et qui sont
téléchargés sur le Net. C’est un vrai obstacle au développement des jeunes
artistes. (Benoît, Kyo)
Moi
je suis pour le libre accès à la connaissance et à la culture et moi je vis de
ma musique, et s'il fallait que j'en vive un peu moins bien mais que cela
favorise l'accès plus large à l'information et à la connaissance de ce que je
produis j'en serai heureux parce qu'on ne va pas commencer à mettre des
barrières entre les gens et l'art au motif que l'on voudrait refaire sa piscine.
(Francis Lalanne, 2009)
Nous sommes ici dans un cas où de fausses célébrités veulent
attirer à elle le profit de vraies célébrités, qui ont travaillé, créé, et donc
mérité ce statut. C’est au moins ironique, mais c’est surtout à la fois
moralement, éthiquement, et artistiquement illégal (Jeff Jampol, manager des
Doors, à propos des T-shirts de Kylie et Kendall Jenner (bimbos de la
téléréalité) utilisant des images d'icônes du rock, avec leurs photos Instagram
en surimpression, 2017).
On
a mis notre single sur notre site. C’est inévitable, si tu as un nouvel album
qui sort, de le retrouver sur Internet. C’est une perte de temps que d’essayer
de se battre contre ça. C’est un nouveau média. On finira peut-être par avoir
un classement des dowloads. (Dominic Howard, Muse)
On
distribuait nos tracks sur des forums de discussion et les gens trouvaient ça
atroce. (Figure 8, Omnikrom, 2005)
On
ne peut pas traiter de voleur un jeune qui télécharge, alors que nous sommes
d'abord les voleurs. (Cali, Chez FOG, France 5, 28 mars 2009)
On ne vend pas la
musique. On la partage. (Leonard Bernstein)
Personnellement, j’aimerais que le plus de monde possible écoute
notre musique. Alors ça ne me dérange pas si les gens la téléchargent
gratuitement, et ceux qui voudront payer le feront. De toute façon, il est
impossible de contrer ce phénomène (Stephen Ehret, The Wildflower).
Pour
moi, les MP3, il faut gérer ça au niveau des gens. Des groupes connus qui
luttent contre le MP3, je trouve ça vraiment déplacé. Ces gens-là font déjà de
la caillasse ! On devrait plutôt se battre pour baisser le prix des
disques. Pour les « petits » groupes, le MP3 peut être dur à avaler.
Il faut acheter les jeunes groupes et graver les autres, les
« installés ». Les gens doivent prendre conscience qu’il faut
protéger les « petits » groupes. (Manu Chao)
Robbie Williams a un côté un peu cheesy, un côté un peu
fromage. On lui en veut beaucoup. Rafler 80 millions de livres à EMI, et
déclarer ensuite que le piratage de la musique est un truc fantastique donne
juste envie de lui filer un pain dans la tronche ! (Brian Molko, Placebo).
Télécharger c'est la même
chose que ce que j'avais l'habitude de faire. J'enregistrais sur cassettes les
chansons que j'aimais. Ça ne me dérange pas.(Liam Gallagher, Oasis, 2010)
Une fois que la musique est sortie, chacun peut l'utiliser pour
ce qu'il veut (Neil Young, mai 2016).
Vous êtes en train de chanter mes nouvelles chansons, vous les
avez téléchargées bandes d'enfoirés ! (Axl Rose, Guns N' Roses).
Vous
savez… le piratage… Il faut bien comprendre que les gens qui débutent seraient
prêts à payer pour qu’on écoute leur musique ! (Mick
Jagger, The Rolling Stones, 2001)
YouTube, c'est le diable. Si vous n'êtes pas sur YouTube, vous
êtes foutus. C'est terminé. C'est comme si quelqu'un avait éteint la lumière.
Et c'est du coup devenu difficile de faire payer quelqu'un pour de la musique,
puisqu'elle est gratuite partout ! (Peter Mensch, manager du groupe Metallica,
avril 2016).
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