CITATIONS

À un pauvre il lui faut peu de chose pour que ce lui soit de l'extraordinaire (Félix Leclerc).

Aux États-Unis, les voies rapides ont des numéros et à Los Angeles, il y a la 110 , le long de laquelle il y a beaucoup de sans-abris. Leur nombre a explosé sous l’administration Obama. Ils ont toujours été là, mais le nombre a vraiment augmenté. Donc vous avez cette juxtaposition ironique des Bentleys et Rolls Royces qui roulent au-dessus des pauvres, c’est une analogie de ce monde où cinq familles richissimes ont plus d’avoirs que deux milliards de pauvres. « Living On The 110 » montre la situation comme le ferait un miroir. Comment réagir à ça ? Est-ce que vous baissez les yeux, ou allez-vous faire quelque chose ? Nous, en réponse, on a joué là-bas. « Living On The 110 » veut ouvrir les yeux de ceux qui ne veulent pas voir le problème croissant de la pauvreté (Tom Morello, Prophets of Rage, Metal Hammer, juillet 2017).

Certains événements font ce que vous êtes, et moi c'est la pauvreté qui m'a fait (James Brown).

Il n’y a pas grand-chose à faire contre la misère du monde, moi, je me sens totalement impuissant à modifier le cours des choses. Mon seul but est de trouver un endroit qui ne soit pas trop corrompu, un endroit où je puisse élever mon fils dans les meilleures conditions. C’est vraiment tout ce que je peux demander à l’existence. (Nick Cave, 1992)

La crise, on la sent partout où on passe. Les gens ont de plus en plus de mal à venir aux concerts. La musique devient un luxe. Les disques se vendent dans des magasins de fringues, parce que ça fait chic.
- Miossec, Interview Télérama, Laurent Rigoulet, février 2015.

Là tu vois on est sur une grande et belle Avenue parisienne, t’as des belles boutiques et tout, et moi ça m’gêne de voir qu’il y a des mecs la nuit qui dorment devant ces magasins et qui n’ont rien. Je trouve ça anormal, ça me dérange et j’en parle comme je peux. Après c’est la conscience de chacun qui parle. Mais moi ça m’casse les couilles de voir ça. (Bernie Bonvoisin, Trust, 2014)

Le comble de la misère c'est l'absence de papier cul. (Serge Gainsbourg)

Parfois, ma femme me demandait comment on allait faire pour manger et je tentais de la rassurer. Et vous savez quoi ? Le Seigneur y a pourvu… Un jour j'ai reçu un appel, on me demandait de retourner en studio pour ré-enregistrer mes vieux succès… (Stanley Beckford).

Quand je vois des dizaines de mecs qui dorment dans des encadrements de boutiques, ça me casse les couilles ! J’ai un très bon train de vie, je suis heureux, je vis bien mais ça me casse les couilles ! Et en tant qu’artiste, j’ai le privilège d’avoir par moment des espaces pour exprimer mon truc. Je le fais parce que c’est important. C’est une nécessité. C’est pas parce que le monde est comme ça qu’il faut l’accepter et s’y plier. (Bernie Bonvoisin, Trust, Marianne, 2014)

Si le but de ta vie c’est de finir ton cul posé chez Michel Drucker, bon bah tant pis, chacun sa forme de misère... (Bernie Bonvoisin, Trust, Marianne, 2014)

Une foule qui a faim est une foule en colère (Bob Marley, « Them Belly Full »).