A
chaque fois que les choses vont mal, j'écoute un disque d'Elvis et les choses
s'arrangent.
Après la séparation des Beatles, nous étions tous égaux en
quelque sorte. George a fait un disque, John aussi, j’ai fait le mien et Ringo
le sien. Mais quand John a été tué, en plus de la pure horreur de l’événement,
le truc c’était : « John est un martyr. Un JFK ». Finalement, la mort
de Lennon l'a élevé au dessus de Starr, Harrison et moi-même (Esquire, juillet 2015).
Aucun d’entre-nous ne voulait être le bassiste. Dans nos
esprits, c’était le gros mec qui joue toujours à l’arrière.
C'est
aux toilettes que j'ai composé mes meilleures chansons.
C’est Elvis qui m’a réellement accroché à la musique. Quand j’ai
entendu « Heartbreak Hotel », j’ai pensé : « C’est ça ! ».
Chez les écrivains, il n’y a rien de mal avec la mélancolie.
C’est une couleur importante dans l’écriture.
Comment
ça je suis mort ? Et je suis le dernier au courant ! (à la suite des rumeurs sur sa
mort)
Écrire
des chansons, c’est un peu comme écrire un livre, un poème, une pièce. On a
tendance à remettre cela au lendemain jusqu’au moment où cela doit être
vraiment fini. (1966)
Enfin nous avons un président qui
sait lire et écrire. Tout ira mieux avec lui (à propos de
Barack Obama).
Être dans le public à un concert
a l'air d'être très amusant !
George a écrit « Taxman » et je joue de la guitare
dessus. Il l’a écrit en colère en découvrant ce que l’agent des impôts faisait.
Il ne savait pas avant cela ce qui pouvait arriver à votre argent.
Historiquement,
c’est le concert du Bangladesh de Georges Harrison qui fut le véritable inspirateur du Live Aid. C’était
sympa de voir tous ces musiciens, qu’on aurait cru inconscients, se sentir
autant concernés. C’est devenu quelque chose d’important aujourd’hui, avec les
concerts d’Amnesty International. On s’aperçoit que les musiciens se montrent
plus efficaces que les gouvernements. (1988)
Il a dévoilé le mauvais côté de l'Amérique. Les gens pensent
maintenant qu'ils peuvent librement devenir violents, opposés aux personnes de
couleurs ou d'une race différente (à propos de Donald Trump,
août 2017).
Il n'y a que quatre personnes qui
savent de quoi les Beatles parlaient de toute façon.
Il n'y a rien de plus glamour pour moi qu'un magasin de disques.
J'ai l'air beaucoup plus occupé
que je ne le suis en réalité. Je suis en fait une personne sporadique, je joue
quelques concerts et puis je disparais pour un bout de temps.
J’avais l’habitude de penser que tous ceux qui font des choses bizarres sont bizarres. Maintenant, je sais que ce sont les personnes qui en appellent d’autres bizarres qui sont bizarres.
J'étais déprimé. Vous l'auriez été, si vous vous étiez séparés
de vos amis de longue date. Alors j'ai pris de la gnôle. J'ai pris des shots de
whisky. C'était bien au début, puis, tout à coup, je ne m'amusais même plus. Je
voulais revenir à la case départ, alors j'ai formé les Wings (BBC, mai 2016).
J’étais terrifié après le meurtre de John Lennon, j’étais dans
un état de panique et quelques jours après, alors que j’étais sur la terrasse
de ma propriété, j’ai aperçu plusieurs hommes armés. Ils marchaient à proximité
de mon jardin. J’étais terrorisé, je voulais appeler la police avant de
m’apercevoir que ce n’était que des chasseurs, l’endroit étant peuplé de
renards (Uncut, août
2015).
Je déteste cette chanson des
Beatles qui s'appelle Helter Skelter et
qui est complètement ridicule. On l'a composée comme ça parce que j'aime le
bruit.
Je ne me suis jamais bien entendu avec Yoko. Bizarrement, j’ai
commencé à la connaître après le mort de John.
Je ne peux pas vivre sans homéopathie. En fait, je ne vais nulle
part sans des remèdes homéopathiques. J’en prends souvent.
Je ne suis pas religieux mais je suis très spirituel.
Je pensais que tous mes trucs avec les Wings étaient des trucs
de seconde zone mais j’ai commencé à rencontrer des gamins plus jeunes, pas des
gamins de la génération Beatles, qui m’ont dit : « Nous aimons
vraiment cette chanson ».
Je pense que si je devais dire
quoi que se soit sur John je m’assiérai là pendant 5 jours et je dirai tout.
Sinon je préfère ne rien dire du tout.
Je suis un éternel optimiste. Peu importe la difficulté de la vie, il y a toujours une lumière quelque part. Peut-être que le ciel est nuageux, mais le simple fait de voir un peu de bleu me fait avancer.
L'animation ce n'est pas
seulement pour les enfants c'est aussi pour les adultes qui prennent de la
drogue.
Les
critiques, en général, me détestent parce que j’emmène ma femme en tournée et
ils ne supportent pas de la voir sur scène avec moi… Et je les emmerde :
ils nous haïssent ? Qu’ils restent chez eux ! Vous savez à quoi me
font penser ces petits mecs ? A des profs aigris, à des curés hypocrites,
à des juges vicieux. (1993)
Les
drogues ont coloré nos perceptions et nous nous sommes rendu compte qu’elles
coloraient tout.
Les
excès de la période Beatlemania auraient pu nous réduire tous les quatre en
cendres. Grâce à je ne sais trop quoi qui tient à notre enfance, à notre éducation en milieu
ouvrier, peut-être à notre humour un peu
particulier de rockers liverpudliens, on y a survécu. Plutôt pas mal,
finalement quand on songe à tellement
d’autres figures des années soixante. (1993)
Les films d’animation ne sont pas que pour les enfants, ils sont
aussi pour les adultes qui prennent de la drogue.
Les micros sont comme les gens. Quand vous leur criez dessus,
ils ont peur.
Les rumeurs concernant ma mort
ont été grandement exagérées.
Lorsque j'étais jeune, on était raciste sans le savoir (juin 2016).
L’un de mes plus grands frissons encore aujourd’hui et de m’asseoir
avec une guitare ou un piano et de faire surgir une chanson de nulle part.
Ma soi-disant carrière est
complètement liée au hasard.
Mes petits-enfants me battent toujours à Rock Band. Je leur dis
: « Vous me battez peut-être à Rock Band mais j’ai fait des chansons
originales. Donc fermez-la ».
Mettre deux chansons ensemble, j’ai toujours aimé ce truc et ça
marche.
Nous étions des gosses sauvages de Liverpool, pas pacifistes ou
végétariens. Mais je sens que j’ai dépassé cela et que j’étais immature de
croire à tous ces stéréotypes.
Oasis était encore très jeune, relativement neuf et avait un bon
son. Je pense que la plus grande erreur qu'ils aient faite fut de dire
« Nous serons plus grands que les Beatles. » J'ai pensé : « Tant
de gens disent cela et, c'est comme embrasser la mort. » Soyez plus grand
que les Beatles ! Mais ne le dites pas. À la minute où vous prononcez ces mots,
tout ce que vous ferez sera comparé en regard de ce que vous venez de dire
(Paul McCartney, juin 2016).
Pensez global, agissez local.
Pourquoi je prendrai ma retraite
? Rester à la maison à regarder la télévision ? Non merci je préfère être
dehors à jouer de la musique.
Quand j’étais enfant, j’ai immédiatement admis, en fréquentant les
pubs, que le communisme était l’avenir du monde. Je n’ai plus le même point de
vue aujourd’hui. Je crois définitivement aux vertus du capitalisme. (1989)
Quand on était gosse, on se
disait « celui qui meurt en premier envoie un message à l'autre ».
Quand John est mort je me suis dit « peut-être qu'il va m'envoyer un message
parce qu'il connaît le deal ». Mais je n'en ai jamais reçu.
Quelqu'un m'a dit : « mais
les Beatles était anti-matérialistes ». C'est un énorme mythe. John et moi
nous avions l'habitude de nous asseoir et de nous dire « allez, on écrit
une piscine. »
Réduire
sa consommation de viande, ne serait-ce
qu’une fois par semaine, peut-être vraiment bénéfique pour la planète.
C'est plutôt facile à faire. Vous avez trop mangé ce week-end de toute façon et
vous vous précipitez tous au club de gym pour essayer d'éliminer tout ça, alors
essayez un lundi sans viande. (Liberation.fr, 16 juin 2009)
Si je veux dire quelque chose, j’écris une chanson.
Si les abattoirs avaient des murs en verre, tout le monde serait
végétarien.
Si les enfants étudient le XXe
siècle alors je suis dans leurs manuels.
Si vos morceaux peuvent être
diffusés dans une pub télévisée alors vous êtes dans un bon groupe.
Steven Tyler est l'un des géants de la musique américaine, il a
influencé des générations entières d'aficionados du rock'n'roll.
Une
fois, j’ai dîné avec Lady Di. Au cours du repas, elle m’a confié le nom de son
artiste de jazz favori. Je m’attendais à
John Coltrane ou Miles Davis… Billy Joel. Amusant, non ? (1993)
Vous pouvez juger du véritable caractère d’un homme à la façon
dont il traite son animal de compagnie.
A
PROPOS DE PAUL McCARTNEY |
Avant, je fantasmais sur le fait que Paul McCartney épouse ma
soeur (Ozzy Osbourne).
J'aime
forcément Paul Mc Cartney, parce que je suis chanteur, bassiste et gaucher, ça
crée des liens. (Calogero)
Je l'ai rencontré en 2002 alors que je participais à une fête à
Buckingham Palace. J'avais avec moi un des premiers exemplaires du livre
« The Beatles » d'Hunter Davies et je lui ai dit : « Hey
Paul, je peux te demander de signer mon exemplaire ? » Il a répondu -
il était en compagnie de sa femme de l'époque Heather Mills - : « Oh
Heather, regarde il semblerait que notre petit Phil soit un peu fan des
Beatles... ». Je n'en revenais pas ! Vous savez McCartney est l'un de
mes héros, c'est certain, mais il a ce petit quelque chose quand il vous parle.
Il vous fait ressentir les choses du genre « Je sais que ça doit être
difficile pour toi parce que je suis un Beatle. Je suis Paul McCartney et ça ne
doit pas être évident de partager une conversation avec moi » (Phil
Collins, Sunday Times, octobre 2016).
Paul McCartney m'a appelé et il n'était pas content. Il m’a dit
qu'il serait mieux que chacun vive sa vie sans se mêler de celle de l'autre.
Bon, je suis désolé que ça l'ait énervé d’avoir dit qu’il était condescendant.
Mais si on ne peut plus dire aux gens que leur attitude pourrait être
meilleure, alors personne ne va s'améliorer, non ? (Phil Collins, Billboard, octobre 2016).
Je ne ferai jamais de duo avec Paul McCartney. Je suis devenu trop important pour ça aujourd'hui. (Noel Gallagher, Oasis, 1997)
Je
ne suis pas véritablement obsédé par mon propre passé. Pas comme McCartney, par
exemple, qui va jusqu’à racheter des objets et des effets ayant appartenus aux
Beatles. Le passé n’est que le passé. (David Bowie, 1993)
Je n’oublierai jamais quand Paul McCartney m’a accusé de tuer
d’innocents animaux, parce que je mange de la viande. J’ai juste répondu que je
ne me mêlais pas de ce qu’il mangeait, mais que je le remerciais pour
l’excellente musique qu’il a créée (Ted Nugent, WABC Radio, avril 2017).
John
Lennon était définitivement mon Beatle favori, il n’y a vraiment pas photo. Je
ne sais pas avec certitude qui écrivait quoi dans les chansons des Beatles,
mais aujourd’hui Paul McCartney m’ennuie plus qu’autre chose. (Kurt Cobain,
Nirvana, 1992)
Maintenant
que j’ai un peu travaillé avec McCartney, je comprends mieux pourquoi c’est
encore Lennon qui me fascine : Paul est un mélodiste plus doué que John et
il est des paroliers plus constants, des chanteurs plus impressionnants que
John, mais ce sont ses chansons qui me font littéralement perdre la tête quand
j’entends les Beatles. (Elvis Costello, 1990)
Paul McCartney, l’un des meilleurs songwriters de tous les
temps, n’a produit que du fumier depuis ces 25 dernières années (Noel Gallagher).
Qu'on
m'apporte la tête de Paul McCartney piquée en brochette sur la jambe de bois de
son ex-femme ! (Anton Newcomb, The Brian Jonestown Massacre)
Si
McCartney avait moins d’argent en banque, il ferait de meilleures choses. Il semble
avoir besoin de beaucoup de reconnaissance. Comme si la société savait ce qui est
bien… (Sting, The Police, 1983)
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