Avec Iron Maiden, on a toujours accepté de jouer dans des lieux
« dangereux », mais cela fait toujours l’objet d’une discussion au
préalable. Il faut que la balance « risques/plaisir » penche du bon
côté. Pas question de faire prendre des risques à notre public. Pas question
que nos fans soient blessés, ou massacrés, juste parce que nous voulons jouer
aux machos, du genre « Ouais, ouais, nous l’avons fait, et on a reçu des
menaces, mais on s’en fout ! ». C’est une mauvaise attitude, et le jour où
une catastrophe arrive, et où vous avez sous les yeux des hommes et des femmes
qui ont perdu la vie à cause de nous, c’est le drame. Maintenant, lorsque le
lieu est sûr, assurer notre concert quoi qu’il arrive, peut apporter bonheur et
espoir aux gens qui en ont besoin. Avec le message clair « non, ils ne
nous arrêteront pas » (Bruce Dickinson, Sarajevo, avril
2016).
Je
pense que la façon, dont la majorité des gens envisagent leur propre vie est
une illusion. C'est à dire, qu'ils ont l'illusion, que la vie qu'ils mènent est
celle qui leur était destinée. En fait, ils ne regardent pas assez loin et leur
projet originel est perverti par l'illusion de leur propre vie. II y a
tellement de choses qui arrivent sur cette terre et à côté desquelles trop de
gens passent, abusés par des artifices. (Bruce
Dickinson)
Les
ballades servent seulement à vendre plus d'albums. On aime bien composer des
morceaux plus calmes, plus lents mais ils n'ont jamais l'aspect sucré et gentil
des vraies ballades. Ça ne nous intéresse pas de faire ce genre de chose pour
vendre des disques, on ne veut pas devenir comme Bon Jovi. (Steve
Harris)
Nous
ne sommes pas un pop band commercial. C'est terrible, certains de ces groupes
n'ont que deux morceaux valable sur tout un album ! Le pire, c'est qu'ils
vendent bien parce que les deux morceaux en question sont des hits singles.
Chez nous, ce n'est pas possible : deux mauvais morceaux sur un album d'Iron
Maiden et les fans se plaignent. C'est ça la différence entre de la daube
commerciale et de la vraie musique. (Steve Harris, 1992)
Que se passera-t-il quand nous raccrocherons nos vieilles
guitares ? Qui va prendre la relève ? (Steve Harris, Kerrang, mai 2017).
Question
sur la scène métal actuelle (à propos du mélange techno-metal, rap-metal,
neo-metal) Réponse
de Steve Harris et Janick Gers :
Bof,
ça ne nous intéresse pas trop. Nous sommes là depuis longtemps et on fait ce
qu'on aime. Toutes ces modes vont et viennent et on ne veut pas en faire
partie. Les étiquettes ne sont pas très importantes si la musique est bonne
mais ce n'est pas trop notre truc. La plupart de ces styles nous emmerdent,
surtout le rap. Je vais pas dire que j'aime le rap parce que c'est à la mode,
en fait je peux pas supporter le rap, c'est franchement chiant, ce n'est pas le
genre de chose avec lequel j´ai grandi. On ne s'y intéresse pas du tout. C'est
très à la mode actuellement, surtout aux USA, de mélanger le rock avec le rap
ou la techno mais ça ne nous intéresse pas, ce ne sont pas des musiques qu'on
aime. Tous ces groupes essayent de suivre une mode et c'est franchement une
mauvaise idée, il est préférable de se trouver à l'avant plan que de faire
partie des suiveurs. On ne s'est pas vendus à une mode ou aux radios. On est ce
qu'on est et on fait ce qu'on aime, on est honnêtes envers nous même et nos
fans.
Toute
cette attitude de l'Occident vis-à-vis du Tiers Monde est répugnante. On leur
refile tous nos déchets. L'Europe voit vert ? Déposons nos saloperies en
Corée du Nord ou du Sud. Ils s'en foutent. Mais la merde, elle reste sur Terre.
On la transfère c'est tout ! (Bruce Dickinson, 1991)
David
Bowie à dit qu'il ne jouait plus ses classiques... Iron Maiden fait la même
chose... Pauvres petits pédants ! (Francis Rossi, Status Quo, Rock-Hard)
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