La musique de Magma doit inciter
les gens à donner. Donner leur énergie, donner leur talent, leurs idées, etc. À ceux qui les entourent. Quand on se promène dans une
rue, la fête devrait être à chaque pas. Pourquoi une boucherie, une épicerie,
n'importe quel magasin ne pourrait-il pas être beau, tenu avec amour ? (Christian
Vander, 1978).
Lorsque Magma a démarré, il y
avait tant d'énergie qu'en moi-même, j'imaginais le public tellement envoûté
qu'il ne penserait même plus à allumer une cigarette. Et bien je me trompais
totalement. Alors aujourd'hui je réalise qu'il faut agir différemment (Christian
Vander, 1978).
Magma devait naître, par moi ou quelqu’un d’autre (Christian Vander, juillet 1996).
Nous jouons une musique élaborée
et tout de même assez difficile d'accès, alors si en plus il faut se fermer au
public plus large... ! Notre ambition est de toucher de plus en plus de gens.
La marginalité est un terrain glissant, bien dangereux. Il y aura toujours des
gens qui regretteront le « temps de... ». 1 % regrette Janik, 1% regrette
Claude Engel, 1 % regrette Cahen ou Moze. Mais en fait c'est surtout le passé
qu'ils regrettent tout simplement parce qu'ils étaient plus jeunes de cinq ans.
Simple question de nostalgie (1978).
Un concert ne doit pas être
uniquement du rock, ou uniquement du jazz... Nous voulons offrir à chacun ce
qu'il aime ; un concert doit être varié pour amener une certaine aération. Il y
a du rhythm'n'blues dans notre show, ainsi que le fameux « Meditation » en
hommage à John Coltrane. Dans l'avenir, nous comptons rajouter des morceaux «
climats », des morceaux rapides et courts, de trois minutes environ. Notre
évolution aujourd'hui se tourne vers la musique pour la musique (René, alias
Stündehr, 1978).
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