Avant
de vouloir faire la révolution pour les autres, faites d'abord la révolution
dans vos têtes.
Avant
Elvis, il n'y avait rien. Ma principale ambition dans la vie était de devenir
aussi célèbre qu'Elvis.
Beaucoup de gens se sont plaints que nous ayons reçu le MBE
(Most Excellent Order of the British Empire) car ils ont reçu le leur pour héroïsme
à la guerre – pour avoir tué des gens. Nous avons reçu le nôtre pour avoir
diverti les gens. Je dirais que nous le méritons plus.
C’est
la CIA et l’armée
qui ont lancé le LSD pour contrôler les gens et en fait, ils ont réussi à nous donner la liberté. Il ne faudrait pas
oublier de les remercier. Le LSD a des
façons mystérieuses de faire des merveilles, en tout cas ça marche foutrement
bien. Si on lit le rapport du gouvernement sur l’acide, les seuls qui sont
passés par la fenêtre étaient des militaires. Je n’ai jamais connu quelqu’un
qui s’est jeté par une fenêtre ou qui s’est suicidé à cause du LSD. (1980)
Dieu est un concept par lequel nous mesurons notre souffrance.
Écrire
des critiques sur de la musique, c’est comme expliquer comment il faut faire
pour baiser. Qui veut en discuter ? Mais peut être qu’il y a des gens que
ça intéresse. (1980)
En tant que Beatles nous avions réussi. Nous avions l’argent, la
gloire, mais plus de joie. J’ai rencontré Yoko, une artiste d’avant-garde. Nous
avons essayé de trouver un terrain commun. Un but commun dans la vie. Elle ne
pouvait pas faire du rock avec moi, et moi, pas d’avant-garde avec elle. Du
moins c’est ce que nous croyions. Ce que nous avions en commun c’était l’amour.
De là est venue l’idée de la paix, et d’oeuvrer à la paix dans le monde (1969).
Est
ce que les personnes qui ont des places bon marché peuvent taper dans leurs
mains et les autres faire cliqueter leurs bijoux ? (Déclaration
faite en annonce du titre Twist and Shout lors de la prestation des Beatles au
«Royal Variety Performance» le 4 novembre 1963 au théâtre «Prince of Wales» de
Londres devant la Reine Elisabeth, la Reine Mère, et la Princesse Margaret.)
Heureusement, il y a toujours une femme derrière chaque idiot.
Il
était une fois trois petits garçons nommés John, George et Paul, de leur nom de
baptême. Ils décidèrent de se mettre ensemble parce qu’ils étaient du genre à
se mettre ensemble. Quand ils furent ensemble, ils se demandèrent pour quoi
faire, après tout. Alors il leur poussa tout-à-coup des guitares et ils
formèrent du bruit.
Il
n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions.
Imagine
qu'il n'y ait ni pays, ni religion.
J’ai
fait de la politique en amateur à la fin des années 60 plus par culpabilité
qu’autre chose. Parce que je me sentais coupable d’être riche et parce que
« Peace and Love » n’était peut être pas assez. Il fallait se faire
tirer dessus ou recevoir un coup de poing dans la figure pour prouver qu’on
était du côté du peuple. Mais c’est vraiment contre mes instincts. (1980)
J’ai
fondé les Beatles et je les ai dissous, c’est aussi simple que cela.
J’essaie
de vivre comme le Christ, et c’est dur, je peux vous le dire. (1967)
Je crois en Dieu, mais pas comme à un vieil homme dans le ciel.
Ce que les gens appellent Dieu est quelque chose en nous tous. Je pense que ce
que Jésus, Allah, Bouddha et les autres ont dit est vrai. C’est juste la
traduction qui s’est mal passée.
Je crois en tout jusqu’à ce que ce soit réfuté. Je crois donc
dans les fées, les mythes, les dragons. Ils ont tous existé s’ils sont dans nos
esprits. Qui peut dire que les rêves et les cauchemars ne sont pas aussi réels
qu’ici et maintenant ?
Je n’ai pas honte des Beatles (c’est quand même moi qui ai lancé
le groupe), mais j’ai honte de toute la merde que nous avons enduré pour en
faire un tel phénomène. Je croyais que nous en avions tous souffert à divers
degrés mais visiblement non (Extrait d’une lettre de John Lennon à Paul et
Linda McCartney).
Je ne vais pas changer mon look ou ma façon de penser pour me
conformer à quoi que ce soit. J’ai été un freak toute ma vie et je vais
continuer à vivre comme ça.
Je
suis paresseux. Physiquement paresseux. Je veux bien écrire, lire, regarder ou
parler, mais les relations sexuelles sont l’unique activité qui m’intéresse
encore. (1966)
Je
veux de l'argent simplement pour être riche.
L’amour est la réponse et vous le savez. L’amour est une fleur,
vous devez la laisser grandir.
L’art est la seule façon d’exprimer sa souffrance.
La
Femme est le Nègre du Monde.
La
musique appartient à tout le monde. Il n'y a que les éditeurs pour croire
qu'elle appartient à quelqu'un.
La
vie, c'est le truc qui passe pendant qu'on multiplie les projets.
Le
christianisme passera. Il s’éclipsera et se ratatinera. Je n’ai pas besoin de
discuter de cela. J’ai raison et il sera prouvé que j’ai raison. Maintenant,
nous sommes plus populaires que le Christ. Je ne sais pas qui partira le
premier, le rock’n’roll ou le christianisme. Jésus était très bien mais ses
disciples étaient épais et ordinaires. (Evening
Standard du 4 mars 1966)
Cela
aurait été pareil si j’avais dit que la télévision est plus populaire que
Jésus. Je suis désolé de l’avoir ouverte. Je ne suis pas anti-Dieu, anti-Christ
ou anti-religion. Je n’étais pas en train de taper dessus ou de la déprécier.
J’exposais juste un fait, et c’est plus vrai pour l’Angleterre qu’ici (aux
États-Unis). Je ne dis pas que nous sommes meilleurs, ou plus grands, je ne
nous compare pas à Jésus Christ en tant que personne, ou à Dieu en tant
qu’entité ou quoiqu’il soit. J’ai juste dit ce que j’ai dit et j’ai eu tort. Ou
cela a été pris à tort. Et maintenant, il y a tout ça. (John Lennon, Conférence de presse à Chicago, le 11 août
1966 en réponse et en excuses aux réactions outrées et violentes à travers les
États-Unis suite à l’interview de l’Evening Standard)
Le postier veut un autographe. Le chauffeur de taxi veut une
photo. La serveuse veut une poignée de main. Tout le monde veut une partie de
vous.
Le
Rock a beaucoup d'importance parce qu'il est assez primaire, et parce que le
vrai rock, ce n’est pas de la merde, et son rythme te pénètre facilement. Va
voir dans la jungle, ils ont le rythme dans la peau, et ils le font circuler
dans le monde entier.... c'est aussi simple que ça.
Le
rock est mort le jour où Elvis est parti à l’armée (en 1958).
Le
Rock français, c'est comme le vin anglais.
Le
vin anglais c'est un peu comme le rock français.
Le surréalisme a eu un effet génial sur moi parce que j’ai
réalisé que les images dans mon esprit n’étaient pas de la folie. Le
surréalisme est ma réalité.
Le temps que vous prenez plaisir à perdre n’est pas du temps
perdu.
Le
travail, c'est la vie, et sans lui il n'y a que peur et insécurité.
Le
vieux gag sur le fric, le pouvoir et la gloire... les Beatles avaient tout
cela, et ils ont réalisé qu'ils n'avaient rien du tout.
Les
Beatles sont plus connus que Jésus-Christ.
Les questions que personne ne se pose sont : « Pourquoi les
gens prennent autant de drogues ? Pourquoi avons-nous besoin de ces accessoires
pour vivre ? Y a-t-il quelque chose de mauvais dans notre société qui nous
mette autant sous pression que nous ne pouvons pas vivre sans nous en protéger
? »
Mon rôle dans la société, ou le rôle de tout artiste ou poète,
est d’essayer d’exprimer ce que nous ressentons tous. Pas de dire aux gens
comment se sentir. Pas comme un prêcheur, ni comme un leader, mais avec une
réflexion commune à tous.
Notre société est dirigée par des aliénés au service d’objectifs aliénants. Je pense que nous sommes gouvernés par des maniaques à des fins démentes et je pense que je suis susceptible d’être enfermé pour oser exprimer cela. C’est ce qui est dément à ce sujet.
Nous avons tous un Hitler en nous mais nous avons aussi l’amour
et la paix. Pourquoi ne pas laisser sa chance à la paix, pour une fois ?
Nous devons maintenir l’espoir en vie, car sans lui, nous
coulerons.
Nous
étions tous dans ce bateau des « sixties », notre génération, dans un bateau
parti pour découvrir un monde nouveau, et les Beatles étaient à la proue de ce
bateau.
Nous
nous méfions de la cuisine française, à cause de l’ail… (1964)
Nous
sommes désormais plus célèbres que le christ.
On
en a eu marre d'être les sidemen de Paul.
On
m’a gratifié d’une seconde chance, être un Beatle m’a presque coûté la vie, en
tout les cas une bonne partie de ma santé - l’alcool et les drogues ayant
démarré avant que nous ne soyons des musiciens professionnels - tout ça dans
une quête effrénée de dépassement de soi. Je ne ferais pas deux fois la même
erreur dans ma vie. Cette fois, l’inspiration devra venir selon les vieilles
méthodes, visibles par tous. Si pour le public, je ne produis plus rien
d’autres que du « silence », ainsi soit-il. Amen. (1978)
On
ne s’amollit pas avec l’âge, c’est un mythe. Lorsque j’étais jeune, 30 ans,
c’était la mort. J’ai 40 ans, et je me sens mieux que jamais. L’équilibre
hormonal est différent lorsqu’on est jeune ; on n’éprouve plus autant de
hauts et de bas lorsqu’on prend de l’âge. Je crois encore toujours à tout
jusqu’à preuve du contraire. Je n’ai pas de réponses préétablies. Je suis
toujours aussi ouvert. Mes hormones ne fonctionnent plus de la même manière,
c’est tout. (1980)
Parler
de musique, c’est comme parler de sexe... Pourquoi en parler ? (John Lennon)
Pour
notre prochain titre, est-ce que les gens installés dans les places les moins
chères peuvent taper dans leurs mains ? Et tous les autres, agitez vos bijoux !
(devant la famille royale britannique au Prince of
Wales Theatre de Londres)
Pourquoi
je vis à New York ? Parce que si j'avais vécu dans l'Antiquité j'aurais vécu à
Rome.
Quand j'avais 5 ans, ma mère me disait toujours que le bonheur
était la clef de la vie. Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que
je voulais être quand je serais grand. J'ai écris « heureux ». Ils m'ont dit
que je n'avais pas compris la question, j'ai répondu qu'il n'avaient pas
compris la vie.
Quand
j’étais en Inde, je m’éditais sur cet album de Yoko et sur la manière de la
présenter. Un jour, j’ai pensé subitement que le meilleur moyen était de la
photographier nue pour la couverture... Elle n’était pas enthousiaste.
Finalement, je l’ai convaincue, et à mon retour en Angleterre, c’est arrivé
tout naturellement, je me suis retrouvé nu sur la même photo... Quand je l’ai
vu, j’ai trouvé cela un peu choquant... que dire de ce qu’allaient en penser
les autres ! (1968)
Quand
j’étais un Beatle, je croyais qu’on était le meilleur groupe du monde. C’est
parce que nous l’avons cru que nous sommes devenus ce que nous sommes devenus !
Quand vous vous noyez, vous ne vous dites pas : « Je
serais vraiment très heureux que quelqu’un se rende compte que je me noie et
vienne m’aider », vous criez ! (John Lennon).
Que Dieu aide Bruce Springsteen. Quand ils décideront qu’il n’est
plus Dieu, ils se retourneront contre lui et j’espère qu’il survivra à ça.
Qu’importe
ce qui t’aide à passer la nuit du moment que tu passes la nuit. (1974)
Ringo
Starr n’était pas le meilleur batteur de Liverpool. Ce n’était même pas le
meilleur batteur des Beatles.
Se
raccrocher au rêve des Beatles ou des « Sixties » toute sa vie, c’est
comme se raccrocher à la deuxième guerre mondiale et à Glenn Miller. Ça ne veut
pas dire qu’on ne doit pas apprécier Glenn Miller ou les Beatles, mais vivre ce
rêve c’est la quatrième dimension. Ce n’est pas vivre aujourd’hui. C’est une
illusion. (1980)
S'il
n'y avait pas eu d'Elvis, il n'y aurait pas eu les Beatles.
Si quelqu’un pense que l’amour et la paix sont des clichés qu’il
faut laisser aux sixties, c’est son problème. L’amour et la paix sont éternels.
Si
tout le monde demandait la paix au lieu d’un autre poste de télévision, alors
il y aurait la paix.
Si
le rock'n'roll ne s'appelait pas comme ça, on l'appellerait le Chuck Berry.
Tout est plus clair quand vous êtes amoureux.
Tout le monde s’est déguisé, mais rien n’a changé (Rolling Stone, 1970).
Tout le monde vous aime lorsque vous êtes six pieds sous terre.
Un rêve que vous faites seul n’est qu’un rêve. Un rêve que vous faites
ensemble est la réalité.
Une partie de moi pense que je suis un perdant, et l’autre
partie pense que je suis Dieu Tout Puissant.
Une
réplique de John Lennon à Cassius Clay (Mohamed Ali) lors de leur rencontre aux
États-Unis : Cassius
: Vous êtes moins con que vous en avez l'air. John
: C'est pas comme toi.
Vous n’avez pas besoin de quelqu’un pour vous dire qui vous êtes
et ce que vous êtes. Vous êtes ce que vous êtes !
Après la séparation des Beatles, nous étions tous égaux en
quelque sorte. George a fait un disque, John aussi, j’ai fait le mien et Ringo
le sien. Mais quand John a été tué, en plus de la pure horreur de l’événement,
le truc c’était : « John est un martyr. Un JFK ». Finalement, la mort
de Lennon l'a élevé au dessus de Starr, Harrison et moi-même (Paul McCartney, Esquire, juillet 2015).
Coté textes, ce que je fais est merdique. Je ne suis malheureusement pas John Lennon. (Noel Gallagher, Oasis, 1996)
J'aurais sans doute détesté John Lennon. Je crois que c'était un sale con. (Noel Gallagher, Oasis, 1995)
J’avais
une guitare de mon père et Yoko me l’a reprise. Un type un jour me l’a donnée
en me disant : « C’est un cadeau de Yoko ». C’était une
superbe Yamaha acoustique noire avec un dragon doré. Apparemment, le type qui
me l’avait donnée travaillait pour Yoko et l’avait volée, car un peu plus tard
un autre type envoyé par elle est venue la reprendre. A présent, elle a tout
bouclé dans des placards. (Julian Lennon, 1984)
J’essaie
d’être plus réel, de ne pas vivre un mensonge. Que je montre trop de moi, ça ne
peut pas arriver. C’est ce que j’ai appris de John Lennon. Donner toute l’émotion,
ce type a signé des putains de chansons, « Mother » sur le premier
plastic Ono Band, « Isolation », « God », « Cold
Turkey ». Tous ces trucs. Le mec se mettait à poil. Se pelait
littéralement la couenne pour qu’on l’écoute. J’aime beaucoup les Beatles, mais
j’ai une véritable passion pour John Lennon. (Lenny Kravitz, 1990)
Je me fous carrément de tout. A part de
ma mère et de John Lennon. (Liam Gallagher, Oasis, 1994)
Je
ne dirais pas que John Lennon était un saint, mais pour moi, ce fut un
personnage capital. Sans les Beatles, je ne serais jamais devenu
musicien ! Lennon a réussi à se forger une image qui n’était pas seulement
celle d’un musicien pop, mais aussi celle d’un musicien pop, mais aussi celle
d’un homme public concerné par les problèmes du monde. Il s’avait faire passer
son message dans une langue que tout le monde pouvait comprendre. (Sting, 1988)
Je
ne me suis toujours pas remis de la disparition de John Lennon. Il m’a fait
réaliser que l’on pouvait être dur et spontané sur un disque tant que cela
demeurait véridique. Si je suis là aujourd’hui, c’est un peu grâce à lui. (Dave
Stewart, Eurythmics, 1990)
Je ne suis pas comme John Lennon qui pensait être le grand Tout
Puissant. Je pense juste que je suis John Lennon (Noel Gallagher).
Je pense que si je devais dire
quoi que se soit sur John je m’assiérai là pendant 5 jours et je dirai tout.
Sinon je préfère ne rien dire du tout (Paul McCartney).
Je
voulais être John Lennon, j’écoutais ses disques toutes les nuits,
religieusement. Je rêvais que les Beatles venaient jouer à Aberdeen,
j’imaginais comme cela pouvoir être grandiose pour moi. Ce n’est qu’en 1976
qu’on m’a dit qu’ils étaient séparés depuis déjà six ans. (Kurt Cobain,
Nirvana)
John
et moi n’étions pas des gens normaux puisque nous sommes des artistes, mais il
ne me tirait pas les cheveux et je ne plaçais pas des crottes de chat sous ses
pieds. (Yoko Ono, 1989)
John
Lennon était définitivement mon Beatle favori, il n’y a vraiment pas photo. Je
ne sais pas avec certitude qui écrivait quoi dans les chansons des Beatles,
mais aujourd’hui Paul McCartney m’ennuie plus qu’autre chose. (Kurt Cobain,
Nirvana, 1992)
John
Lennon était un nomade dans sa propre musique. Il lui fallait tout le temps
changer, tellement des idées nombreuses et différentes se bousculaient en lui.
Il ne pouvait longtemps s’attacher à quelque chose. Des quatre Beatles, c’était
le plus individualiste et le groupe coinçait souvent comme dans un piège qui se
refermait sur lui. C’était un artiste complet, il s’intéressait à tout et y
réunissait en plus : cinéma, peinture, écriture. Un véritable homme-bombe.
(Eric Clapton, 1990)
John Lennon se prenait pour Dieu. Je me prends juste pour John Lennon. (Liam Gallagher, Oasis)
L’année
dernière quand Reggan et Gorbatchev se sont rencontrés et se sont serrés la
main, je me suis dit, au moins, ce que John et moi avons entrepris n’a pas été
complètement vain. (Yoko Ono, 1988)
Lennon
savait exprimer les problèmes de façon très puissante à travers ses chansons. Peut être qu’il
semblait conscient de sa propre destinée et avait une profonde dévotion pour
son œuvre. (Matt Johnson, The The, 1990)
Liam : Dans ma vie, je ne chanterai que tes chansons et celles de John Lennon. Noel : Moi, je ne vois personne d'autre pour chanter mes chansons : ce sera toi ou John Lennon. (Liam & Noel Gallagher, Oasis, 1994)
Liverpool
est dans mon âme et Lennon est probablement la personne que j’admire le plus au
monde, il est incontestablement mon héros. Un musicien génial, un esprit
brillant, j’adorais son humour noir. Il était tout à la fois un trou-du-cul, un
pochtron, un père exceptionnel, et surtout, il était de loin, la plus humaine
des pops stars. (Ian Astbury, The Cult, 1994)
Lorsque
John s’est mis avec Yoko Ono, il s’est nettement amélioré. Peut être que son
désir de dépendance était satisfait, peut être que c’était la drogue. Ça a
toujours été la théorie de John Dunbar, mon mari de l’époque : lorsque
John prenait des barbituriques et de l’alcool, c’était le cauchemar. Quand il
s’est mis au LSD, ça a été mieux - l’éveil spirituel. Quand il est passé à l’héroïne, il s’est enfin contrôlé. Il est
devenu complètement passif et n’a plus causé d’ennuis à quiconque - sauf à lui-même. Ce qui me
conforte dans l’idée qu’il y a une part de contrôle chimique dans chaque drogue
différente : certaines vous font tel effet, d’autres tel autre - et on les
prend pour ça. Lorsque j’ai rencontré John il était très méchant, et le mélange
de l’alcool et du Seconal fait cet effet là. Avec Yoko, ça allait mieux.
(Marianne Faithfull, 1989)
Maintenant
que j’ai un peu travaillé avec McCartney, je comprends mieux pourquoi c’est
encore Lennon qui me fascine : Paul est un mélodiste plus doué que John et
il est des paroliers plus constants, des chanteurs plus impressionnants que
John, mais ce sont ses chansons qui me font littéralement perdre la tête quand
j’entends les Beatles. (Elvis Costello, 1990)
Mon
Beatle préféré, c’est John Lennon. Un vrai caractère, un héros absolu. J’admire
cette faculté qu’il avait de se moquer de tout, hormis des Beatles et des
chansons. McCartney écrivait sans doute de meilleures mélodies mais, à mes
yeux, il n’arrivait pas à la cheville de Lennon. Pourtant, j’aurais sans doute
détesté Lennon si je l’avais rencontré, je crois que c’était un sale con. (Noel
Gallagher, Oasis, 1995)
Nous
ne sommes pas satisfaits des trucs qui ne sont pas un minimum... compliqués.
J'aime bien les gens comme John Lennon qui sont des stars dans un style
anti-star. (Graham Coxon, Blur)
Quand on était gosse, on se
disait « celui qui meurt en premier envoie un message à l'autre ».
Quand John est mort je me suis dit « peut-être qu'il va m'envoyer un message
parce qu'il connaît le deal ». Mais je n'en ai jamais reçu (Paul McCartney).
Quelqu'un m'a dit : « mais
les Beatles était anti-matérialistes ». C'est un énorme mythe. John et moi
nous avions l'habitude de nous asseoir et de nous dire « allez, on écrit
une piscine » (Paul McCartney).
Si
vous écoutez « Cold Turkey », vous entendrez bien que Lennon essaye
de m’imiter. C’est lui qui me l’a dit. Dans le « Live at Toronto », à
la fin de la chanson, on peut entendre John qui dit à Yoko : « Je
n’ai pas réussi à chanter comme lui », et c’est de moi qu’il parle !
(Marc Bolan, T-Rex, 1972)
Vous
savez, Imagine, la chanson de John
Lennon, c’est le thème que j’aime le moins chez lui. Et il représente pourtant
beaucoup pour moi, c’est juste que je ne crois pas qu’imaginer soit suffisant.
Il faut tout d’abord imaginer, mais ensuite il faut bâtir, avec du concret, des
échafaudages, et l’espèce d’aspect non-romantique est pour moi plus intéressant
qu’il ne l’était, disons, lorsque j’étais plus jeune, et que je pensais que le
rêve était suffisant. (Bono Vox, U2)
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