Avec
10 millions en poche pour tourner une vidéo, je prendrais un million pour faire
la vidéo et je mettrais dans ma poche les 9 millions restants… Mais ça aurait
l’air d’un clip qui a coûté 10 millions de dollars parce que je ferais en sorte
qu’il soit classe. Je suis un vrai businessman. (Fieldy)
Il
y a quatre grosses majors du disque à l’heure actuelle. Bientôt trois. Nous
allons souffrir de cette concentration, car les philanthropes n’existent pas
chez ces Big Ones… C’est la rentabilité avant tout, et donc la facilité
immédiate en matière de musique. (Jonathan Davis)
J’adore
tout ce que Jonathan écrit. Je trouve ça brillant. Je ne sais pas comment il
fait. Je crois qu’il va creuser tout au fond de lui-même, qu’il transpose ses
émotions sur du papier et qu’il arrive à les régurgiter sur la musique. C’est
vraiment cool. Je l’admire réellement pour ça. (Munky)
J'aime
vomir, ça me donne une bizarre sensation d'euphorie. (Jonathan Davis)
Je
m’étais mis à boire comme un trou, c’était vraiment tout ce que je pouvais
faire. Paradoxalement, c’est vraiment ce qui m’a permis de garder les idées
claires ! Pression égale picole. La solution pour ne pas perdre la tête…
Je buvais tellement que je ne rentrais pas chez moi. Parce qu’à la maison, il y
a mon fils et ma future femme, et que là je ne me donnais pas le droit de boire
une seule goutte. Je n’avais pas envie de leur pourrir la vie. Et puis parce
que je n’en avais pas besoin. Avec eux, je suis bien, je n’ai pas besoin d’un
soutien artificiel. (Jonathan Davis)
Je
sais que tel ou tel concert de Korn a changé des trucs dans la tête de quelques
gamins. Certains nous l’ont écrit, d’autres sont venus nous le dire. Mon but
est d’ores et déjà atteint. (Jonathan Davis)
La
musique reste l’un des médias les plus efficaces, les plus puissants. Je ne
dirai pas qu’elle est capable de faire changer les mentalités mais au moins de
les faire évoluer. (Jonathan Davis)
Nous
voulons faire en sorte que la musique heavy rentre dans les mœurs et pas
s’abaisser devant les quotas des radios. Nous faisons notre musique, point
barre. Si les autres nous suivent, tant mieux. Je pense qu’avant de bouger les
autres, il faut déjà se bouger soi-même. (Jonathan Davis)
On
essaie toujours d’impliquer nos fans dans tout ce qu’on fait. C’est notre
manière à nous de leur prouver qu’on les aime. On les fait participer et c’est
marrant de les voir si heureux. (Jonathan Davis)
On
est toujours aussi proches au sein du groupe, aussi unis. Depuis le début, nous
sommes de vrais amis. Les gens de Korn sont personnellement les seuls vrais
amis que je possède a fortiori dans ce milieu où les faux frères et les
traitres abondent. Je pense même que, dans une certaine mesure, la célébrité,
le succès ont verrouillé encore un peu plus notre amitié. (Jonathan Davis)
On
rajoute des trucs sur les sorties US car personne n’achète de CD aux
États-Unis. Tout le monde les grave. Il faut donc inciter les jeunes américains
à acheter les disques de Korn. C’est pour ça qu’on y inclut souvent des bonus.
Aujourd’hui, n’importe qui peut se procurer gratuitement nos morceaux sur
Internet. En Europe, nos fans se sentent sûrement plus impliqués et attendent
l’album. Aux États-Unis, ils n’en ont rien à foutre. (Fieldy)
On
veut savoir ce que veulent nos fans et on essaie toujours de se rapprocher
d’eux. Pendant les concerts, il y en a tout autour de nous quand on joue, et ce
sont eux qui ont décidé des titres que l’on devait jouer, sur une moyenne de 4
titres par album. C’est aux fans de dire ce qu’ils veulent de nous car c’est
d’eux que nous vient l’énergie que l’on a à donner en concert. C’est un
échange. (Fieldy)
Je
n’avais jamais vu Korn, jamais jusqu’à avril dernier. On a fait leur première
partie sur deux dates et donc j’ai pu apprécier leur musique par moi-même.
C’est encore pire que ce que j’imaginais. Je regardais ces trucs et je me
disais : si ça c’est du ‘Heavy Metal’ alors qu’est-ce qu’on fait nous ? J’en ai
pas la moindre idée. Ça ressemblait littéralement à du Melvin dilué avec un
beat disco. Affreux ! (Buzz
Osborne, Melvins)
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