Au
fond, si les Beatles ont bougé tant de trucs, c’est sans doute d’abord parce
qu’ils donnaient aussi du bonheur. Comme John dans « You’ve Got To Hide
Your Love Away », qui est un exorcisme de douleur dans un impérieux désir
de beauté. (Ray Davies, 1981)
En Angleterre, il y a un gouffre de plus en plus grand entre les
riches et les pauvres, un océan, c’est comme s’ils étaient sur deux continents.
Et pourtant, si tu vas à Liverpool ou
dans les endroits où il y a beaucoup de gens pauvres, tu te marres plus en
allant dans les pubs que nulle part ailleurs. Ils sont pour la plupart au
chômage, leurs enfants sous éduqués mais ils rient, ils vivent. (Ray Davies,
1993)
J’admire
les gens qui vivent leur sexualité sans réserve. Je suis sûr qu’on en a
plusieurs, et c’est là qu’on se brime, qu’on a peur. Les plus grandes
réalisations sont les plus audacieuses, les barrières à abattre sont nombreuses, il y en a tant, et
surtout sexuelle. (Ray Davies, 1979)
J’ai eu plusieurs occasions de voir des OVNIs au cours des
années, notamment en Angleterre. Des lumières et des zigzags très précis dans
le ciel. Après, j’ai voulu en savoir plus, et en fouillant plus profondément,
j’ai pu établir des communications, sous forme de « ressentis
psychiques », avec des extraterrestres. Je suis certain que d’autres
personnes dans le monde expliqueront mieux ce phénomène que moi. Quand vous
avez ce genre d’expérience, que vous l’avez ressenti, elle reste gravée dans
votre inconscient et votre subconscient. Quand j’ai voulu comprendre la nature
de ces sensations, quand je me suis vraiment intéressé à l’ufologie, j’ai pu
décoder que j’avais eu des connections avec Sirius, notamment. Sirius qui est
très connecté à la terre (Ray Davis, mars 2017).
Pour créer cette sonorité, j’ai donné des coups de cutter dans mes
enceintes afin d'obtenir le même son que ferait un chien qui aboie sur un
parking à minuit (Dave Davies, à propos du riff de « You Really
Got Me »).
Simplement mon disque préféré de tous les temps. Un album maudit, qui fût un échec à sa sortie, mais qui emporte la pop ailleurs, haut dans le ciel. C’est de la musique qui rend heureux et en même temps, les Kinks chantent la bizarrerie du quotidien. Les paroles sont géniales, des tranches de vie qui racontent la middle class anglaise. Les paroles sont devenues de plus en plus importantes pour moi. J’essaie désormais d’y faire vraiment attention, et les Kinks y sont pour beaucoup. J’ai passé des nuits à écouter ce disque, il m’obsède : j’ai recherché pendant des semaines le micro avec lequel ils avaient enregistré tel ou tel instrument… C’est mon côté geek obsessionnel du son, je préfère ne pas m’étendre, vous allez avoir peur ! (Ty Segall, à propos de l'album The Kinks Are The Village Green Preservation Society des Kinks, Télérama, 2014)
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