5
cordes, 3 clés, 2 doigts, et pour mettre tout ça en musique, 1 trou du cul :
moi.
Au départ, le peintre a une toile. L'écrivain a une feuille de
papier. Le musicien, lui,
a le silence. (Life, 2010)
C’est l’un des trucs fabuleux de la composition de chansons : ce n’est pas une expérience intellectuelle. On peut évidemment avoir à se servir de son cerveau ici et là mais, au fond, c’est surtout la capacité à saisir des moments.
C'est vers 1958 que j'ai écouté John Lee Hooker pour la
première fois, à peu près à l'époque où je commençais à piger Muddy Waters et
les autres bluesmen de Chicago. Je devais avoir quinze ou seize ans et les
disques circulaient entre les apprentis guitaristes et chanteurs de blues que
nous étions - des Blancs de seize ans qui traînaient leur ennui.
Ce petit con est futé. Je lui reconnais cette qualité (à propos de Mick Jagger).
Certains
voudraient qu'on réalise des concerts pour les aveugles. Pourquoi pas des
concerts pour les sourds pendant qu'on y est !
Chuck
Berry a son caractère. J’aime son travail, mais le type ne me réchaufferait pas
le cœur, même si on était incinérés côte à
côte. (1993)
Des millions de personnes adorent Metallica et Black Sabbath
mais j'ai toujours pensé qu’ils ne sont que des rigolos. Leur musique est
linéaire, sans relief et ce n'est qu'un bruit sourd. Jouer un rythme syncopé
est au-delà de leurs capacités (septembre 2015).
Donnez-moi une guitare, donnez-moi un piano, donnez-moi un balai
et une corde ; je ne m’ennuierais nulle part.
Elvis
était devenu une caricature tellement pitoyable, un gros pantin hideux… Elvis
Presley, c’était quand même le premier héros, un performer phénoménal, une
idole. Mais je crois que sa mort n’a pas ému plus que ça les gens qui aiment le
rock’n’roll. (1983)
Il
est un peu tard pour nous recycler. Plombier ? Je n’y arriverai jamais.
Pas la peine de m’appeler, chérie, je suis incapable de réparer des tuyaux.
(1995)
Il faudrait que tout le monde naisse avec une guitare - il y aurait
beaucoup moins de suicides.
Il m'arrivait d'être à court de drogue. On devait donc se rendre
du côté Est de Manathan armés. Juste au cas où... (novembre
2015).
Il n'y a rien d'héroïque à prendre de la dope, mais tu peux
devenir un héros en arrivant à décrocher. J'adorais cette merde mais à un
moment j'ai dit basta. Ça rétrécit terriblement ton horizon, tu ne fréquentes
que des junkies comme toi. J'avais besoin d'élargir mon espace, mes intérêts.
Tout ça, évidemment, tu n'en prends conscience qu'une fois sorti du trou. Parce
que c'est comme ça qu'elle agit, la came: je l'ai dit, c'est la salope la plus
séductrice qui existe (Life,
2010).
Il
y a une différence entre se gratter le cul et se l’arracher en morceaux. (1993)
J’ai accompli tout ce que je voulais accomplir en étant dans les
Rolling Stones et en faisant des disques.
J'ai eu trois docteurs qui m'ont dit "Si vous continuez comme
ça, je ne vous donne pas six mois". Je suis allé à leur enterrement à tous
les trois.
J'ai
jamais été fan des solos de guitare. M'intéresse pas. Les solos de guitare,
c'est de la branlette. (1992)
J'ai jamais fait d'overdose dans la baignoire de
quelqu'un d'autre. Je considère que c'est le comble des mauvaises manières.
J'ai ouvert l'urne de mon père, et des cendres sont tombées à
côté de la table. Je les ai regardées et je me suis dit que je ne pouvais pas
profaner les restes de mon père avec un balai et les mettre dans une
poubelle... Donc je m'en suis mis dans le nez avec un peu de dope, pour me
shooter... Le reste, je l'ai mis au pied d'un arbre. Je suis sûr que mon père
me bénit toujours !
J'ai pour projet un livre
qui retracera ma vie, mais je ne parviens pas à me souvenir de ce que j'ai fait
cet après-midi.
J’ai toujours été suspicieux par rapport à la télévision. J’ai
toujours trouvé que la musique et la vidéo représentent un mariage malheureux.
J’ai
vraiment un système immunitaire incroyable. Je me suis guéri de l’hépatite C
tout seul.
Je connais peu de gens aussi pleins de ressources que Mick.
C'est pour ça que je l'aime. Il peut discuter philosophie avec Jean-Paul Sartre
en français. Il est très bon avec les autochtones (Life, 2010).
Je
n'ai jamais eu de problème avec la drogue, seulement avec les flics.
Je ne considère pas que le ciel soit un endroit particulièrement
intéressant pour y passer l'éternité. En fait, je pense que Dieu, dans son
infinie sagesse, ne s'est pas cassé la tête à installer deux trucs distincts.
C'est un même et seul endroit. Le paradis, c'est l'endroit où on te donne tout
ce que tu veux, où papa et maman et tes meilleurs amis sont là, où tout le
monde s'embrasse et joue de la harpe. Et l'enfer c'est exactement pareil - ni
feux ni supplices éternels -, à la différence que personne ne te voit. Tu n'es
rien, personne ne te reconnaît. Tu gesticules et tu dis « C'est moi, ton
père », mais tu restes transparent. Tu es sur un nuage, tu as ta harpe à
toi, mais tu ne peux jouer avec personne parce que personne ne te voit. C'est
ça, l'enfer (Life,
2010).
Je ne deviens pas vieux, j'évolue (Radio Times, juillet 2016).
Je n’oublierai jamais que l’une d’elles m’a embrassé, un jour –
on devait avoir six ou sept ans -, et qu’elle a dit : Keep it dark ! (Garde ça
secret !) Il me reste encore à écrire cette chanson. « Keep It Dark ! » (Life, 2010).
Je
suis sagittaire, mi-homme, mi-cheval, avec un permis de chier dans la rue.
Je tombe malade uniquement quand j’abandonne les drogues.
Je
trouve inquiétant que les plus grosses firmes de disques soient les mêmes qui
vendent les lecteurs de cassettes et les tourne-disques. Aujourd’hui, la
tendance est à se passer de musiciens. Pourquoi prendre un batteur puisqu’il y
a des boîtes à rythmes ? Si ça
continue les disques se feront avec des machines à écrire. (1990)
Je veux que mes filles sniffent mes cendres. Je leur fournirai
la paille ! (Daily
Mirror, septembre 2015).
La bonne musique vient de gens qui jouent ensemble, qui savent
ce qu’ils veulent faire et foncent. Vous devez transpirer et vous donner à
mort. Vous ne pouvez pas le faire en appuyant sur des boutons et en regardant
un écran de télévision.
La
chose la plus étrange que j'aie jamais sniffée ? .... Les cendres de mon père.
La
pression, c'est par exemple quand tu vas te réveiller le matin, il y a une
sonnerie, tu cherches ce foutu réveil et tu t'aperçois que c'est les flics qui
sonnent à la porte. (1979)
Le dessin technique, la physique, les maths ? Barbant, parce que
malgré tous leurs efforts je n’y comprenais que dalle et je ne voyais pas
pourquoi j’aurais dû. Avec un revolver sur la tempe, au pain, à l’eau et au
fouet, j’aurais peut-être pigé, mais quelque chose en moi me disait que ça ne
me servirait à rien et que si tu voulais vraiment apprendre ça devait venir de
toi, de toi seul (Life,
2010).
Le rap est fait pour ceux qui n'ont aucune oreille. Tellement de
mots et si peu de choses à raconter... Ce que le rap a fait d'impressionnant,
c'est de montrer à quel point il y a des gens qui n'y connaissent rien. Tout ce
dont ils ont besoin, c'est de quelques beats de batterie et de quelqu'un qui
crie par-dessus pour que ça les rende heureux. Il y a un énorme marché pour
ceux qui ne peuvent pas distinguer une note d'une autre (septembre 2015).
Le truc le plus dingue dont je me souvienne sous acide, c'est un
vol d'oiseaux, des nuées d'oiseaux de paradis que je regardais passer et
repasser devant mes yeux, sauf qu'ils n'étaient pas là. En fait, c'était des
feuilles d'un arbre agitées par le vent. On était sur un chemin de campagne,
tout était très vert et je pouvais presque voir chaque battement d'ailes
individuel. C'était décomposé au point que j'aurais pu dire : « Hé moi
aussi je peux voler ! C'est pour ça que ça ne m'étonne pas que des gars sautent
par la fenêtre de temps à autre : parce que tu as l'impression d'avoir compris
d'un coup comment on fait (Life,
2010).
Le
rock est énormément fait de souvenirs,
des trucs dont on se souvient et qu’on associe à des chansons… baiser sur la banquette arrière
avec « Satisfaction » à fond sur l’auto radio ! Combien de bébés
conçus à cause de
« Satisfaction » ! Moi-même, il m’arrive d’être nostalgique en
écoutant de vieux disques. (1983)
Les Beatles étaient géniaux quand ils étaient les Beatles, mais
dans cet album, il n’y a pas grand-chose. Je pense qu’ils se sont égarés ici.
Certains pensent que cet album est génial, moi je pense simplement que c’est un
ramassis de détritus (à propos de l’album Sgt. Pepper's Lonely
Hearts Club Band des Beatles, août 2015).
Les Beatles étaient principalement un groupe vocal (Keith
Richards).
Les
gens me racontent les années 60 parce que nous on était trop raides pour s'en
souvenir.
Les gens n'ont aucune idée de ce qu'on ressent quand on est en
manque. C'est épouvantable, vraiment horrible. (...) Ton corps se retourne
comme un sac et se fait la guerre à lui-même trois jours durant. Après ça se
tasse, mais ce sont les trois jours les plus longs de ta vie, et tu n'arrêtes
pas de te demander pourquoi tu t'infliges ça alors que tu pourrais être en
train de vivre ta putain de vie normale de rock star bourrée de fric. Mais non,
tu as choisi de vomir tes tripes et de grimper aux murs. Pourquoi tu t'infliges
ça ? Je me le demandais bien. Et je me le demande toujours. Ça grouille de
bêtes sous ta peau, tes intestins se révoltent, tu ne peux pas empêcher tes
membres de s'agiter dans tous les sens, tu te dégueules et te chies dessus
simultanément, et il y a de la merde qui s'écoule de ton nez et de tes yeux. Si
tu es raisonnable, la première fois que tu vis ça, t'es bien obligé de
reconnaître: « Je suis accro. » Mais ça ne t'empêchera quand même pas
de replonger, aussi raisonnable sois-tu (Life, 2010).
Les seules choses sur lesquelles Mick et moi ne sommes pas d’accord sont le groupe, la
musique, et ce que nous faisons.
Lever une bouteille de vodka et jouer de la guitare sont les seuls
sports que je tolère.
L’important,
ce n’est pas ce que vit quelqu’un, c’est de savoir ce qu’il y a dans son art.
L’image n’a rien à voir dans toute cette
histoire. Il faut savoir si tu
t’intéresses à la musique ou si tu vas
te contenter d’acheter dix grammes de poudre en pensant que c’est ainsi que tu
vas me ressembler. (1990)
Mais
quand Epstein n’a plus été là, les
Beatles se sont retrouvés avec plein de fric et des idées totalement défoncées.
Ils ont voulu prendre Allen Klein comme manager alors que nous avions tout fait
pour nous en débarrasser. C’était la fin pour eux. C’est une fichue honte de
devenir si énorme qu’on ne peut plus continuer. (1982)
Marianne (Faithfull) n'a pas grimpé aux
rideaux, avec Mick (Jagger) et son petit zizi. Je sais qu'il a une énorme paire de
couilles. Mais on ne peut pas dire que ça compense...
Mes cheveux n’ont jamais été coupés par qui que ce soit, je le
fais moi-même.
Mick adore tout contrôler. C’est son côté Hitler. Ou Napoléon, si
vous préférez puisque vous êtes Français.
Mick et moi on n'est peut-être pas des amis « trop de
frottements et d'usure pour ça » mais on est proches comme des frères, et
c'est quelque chose qui ne peut être brisé. Comment peut-on décrire une
relation qui remonte si loin ? Les meilleurs amis restent des amis. Mais les
frères se battent entre eux. Je me suis senti trahi, Mick le sait très bien,
même s'il ne mesure pas bien la profondeur de ce sentiment. Mais c'est du
passé, tout ça s'est produit il y a très longtemps. Je peux dire tout cela,
parce que ça vient du cœur. En même temps, je ne laisserai jamais personne dire
quoi que ce soit contre Mick en ma présence. Je lui trancherais la gorge (Life, 2010).
Mick était beaucoup plus chaleureux avant. Il s’est un peu enfermé
dans un frigo, avec une mentalité d’assiégé.
Mick
Jagger ne sait pas se détendre. Il faut toujours qu’il fasse quelque chose.
S’il se laisser un peu aller, il se sentirait mieux. Il est un peu comme un
maniaque. Il veut en faire trop, avoir la main mise sur tout : qui fait
quoi, le business, les T.Shirts… et la musique en pâtit. (1989)
Nous,
on n'a jamais annulé un concert pour une affaire de dope ! (à l'attention d'Amy Winehouse)
On me demande souvent : « Tu ne comptes pas t’arrêter
? » Je ne pourrais pas, je prendrai ma retraite quand je passerai l’arme à
gauche.
Oui, j’ai été trépané. C’est une expérience vraiment
intéressante, surtout pour mon neurochirurgien qui a vu mes pensées voler dans
mon cerveau.
Peu après cette période d'expérimentation, les magnétos à
cassette ont été équipés d'un limiteur qui t'empêchait de saturer l'enregistrement.
Toujours la même chose : dès que tu t'éclates avec un truc, on te met un
cadenas dessus (Life,
2010).
Pour faire un disque rock’n’roll, la technologie est la chose la
moins importante.
Pour moi jouer le blues était un
moyen de m'évader de l'alignement méticuleux des portées, avec leurs mesures
comme autant de barreaux de prison et leurs notes entassées derrière comme des
détenus à la mine triste.
Quand
j’écoute le rock actuel, mec, où est passé le roll ? Ce putain de roll ?!?
Quand
vous ne savez plus où aller, vous pouvez toujours venir au Blues et y trouver
quelque ... satisfaction.
Que tu le veuilles ou non, un camé est quelqu'un qui attend sans
arrêt son livreur (Life,
2010).
Quoi
que vous pensiez d'un concert, le rôle du groupe c'est de soutenir le gars qui
est devant. Tout autre comportement n'a aucun sens. Si vous êtes là pour le
casser, si vous n'êtes pas là pour le soutenir, vous n'êtes pas un groupe.
Si
je savais ce qu’était le péché originel, je le ferais d’abord et je vous en
parlerais ensuite. (1989)
Si vous ne connaissez pas le blues, ça n’a pas de sens de
prendre sa guitare et de jouer du rock and roll ou toute forme de musique
populaire.
Tout
le monde parle du rock de nos jours. Le problème est qu'ils oublient de
parler du roll.
Un jour, notre Manager frappa violemment à la porte
et se mit à hurler : Keith ! Ron ! la
POLICE est là ! C'était la panique, on a donc balancé tout ce
qui trainait dans les chiottes. Lorsque la porte s'ouvrit, c'était Steward
Copeland et Sting qui passaient nous rendre une petite visite.
Vouloir être la plus grande star du show-bizz de la planète, ce
qu’il était, ça me dépasse. À un moment, on avait l’impression que c’était Sa
Majesté et que nous bossions pour lui, au cacheton ! Quand il était dans la
pièce, nous évoquions "cette pétasse de Brenda" pour qu’il ne comprenne
pas qu’on parlait de lui. (à propos de Mick Jagger)
Vous avez le soleil, vous avez la lune, vous avez l’air que vous
respirez et vous avez les Rolling Stones.
Vous ne commencez pas à jouer de la guitare en pensant que vous
allez mener une organisation qui générera peut-être des millions.
« X Factor » et toutes ces compétitions de merde, c'est
juste pour les gens qui veulent devenir célèbres. C'est la célébrité que tu
veux ? Bonne chance, tu ferais mieux d'apprendre à vivre avec (mars 2016).
A
PROPOS DE KEITH RICHARDS |
Avec
Keith Richards, parfois on finissait la chanson et pas la bouteille, parfois la
bouteille... et pas la chanson. (Tom
Waits, 1993)
En
1998, Keith Richards, guitariste culte et nihiliste des Stones, se casse un
bras en tentant d'attraper un bouquin de sa bibliothèque. A un journaliste qui
demande son sentiment sur l'accident à Mick Jagger, ce dernier répond
laconiquement : "J'ignorais que Keith savait lire".
J'ai
beaucoup d'enfants, sept, mais Keith (Richards)
est le pire de tous ! (Mick Jagger)
Je
ne comprends par pourquoi les punks s'évertuent tant à être punks. Le punk
ultime, c'est quand même bien Keith (Richards),
non ? (Mick Jagger, 1978)
Je
ne pisserai pas sur Keith Richards s’il était en feu. (Sid Vicious)
Keith Richards peut aller se faire foutre, comme tous ces gusses qui ont survécu aux années 60, qui se baladent en jet privé et qui entretiennent leur réputation de durs à cuire en allant tringler des mannequins dans les meilleurs hôtels de Paris. Lemmy, pendant ce temps-là, vous savez ce qu’il fait ? Il écluse des whisky cocas et il écrit un nouvel album... (Dave Grohl)
Nous avons été, dans l’ensemble,
assez déçus par Mick Jagger et Keith Richards... par contre les autres sont
humainement sympas et le contact a été plus amical. Il faut quand même
reconnaître que Richards est le même dans la vie que sur scène. Il n’y a pas
une once de frime dans son image, c’est vraiment la même gueule, le même mec
qui se défonce... (Trust, 1977).
Nous ne sommes qu'à deux rues de notre destination, un
restaurant clinquant à la limite de Chelsea et d'Earls Court, quand Keith
repère un vieil homme qui vend le Evening Standard dans un kiosque. Sur la
couverture du journal, il y a une photo du leader de T.Rex, avec en
titre : « Marc Bolan déclare être toujours le plus grand ». La
phrase a été reproduite sur une affiche fixée juste à coté. Keith voit ça et
pile net. Il saute sur le trottoir et se met à donner de grands coups de pied
dans l'affiche avec une ardeur préoccupante. Le vieux type sort la tête de sa
cahute et commence à houspiller Richards en lui parlant de destruction de bien
d'autrui. Keith réagit en pointant un doigt menaçant dans sa direction :
« Écoute vieux, tu devrais avoir honte de vendre des conneries pareilles. Marc
Bolan n'a jamais été le putain de plus grand. C'est juste une petite tante
bavarde dont le quart d’heure de gloire est passé. Tu trompes le public ».
Puis il remonte dans sa voiture et démarre sans un mot, furibond (Extrait de Apathy for The Devil de Nick Kent,
2012).
Si j’avais bu autant que j’ai fumé, mon Dieu, je serais
comme Keith Richards (George Michael).
Un
jour, Simon Le Bon du groupe Duran Duran entre dans un studio où les Rolling
Stones enregistrent leur prochain album. Effaré par leurs techniques de
composition ou chacun répète dans son coin avec des instruments classiques
(guitare, basse, batterie), cherchant l'inspiration et le titre qui tue, il
leur demande : "Mais qu'est ce que vous faites, là ?" Et Keith
Richards de répondre laconiquement : "Tu vois des mecs qui font de la
musique, mec !".
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