Il
ne reste plus que quelques grands talents. Il y a Elvis Presley, Chuck
Berry, Charlie Rich, B.B. King... Je ne
suis pas en train de dire que je suis l'un d'entre eux ; je suis en train de
dire que je suis le principal.
Je
pense que don't be cruel est la plus grande chanson que j'ai jamais entendue.
Je
suis un fils de pute diabolique, fracassant et joueur de piano. Un méchant fils
de pute.
Le
rock’n’roll durera toujours ! Le rock’n’roll ne mourra jamais… Au début,
dans les années cinquante, ils disaient ça en cassant nos disques en direct
à la télé : « ça ne
durera pas ! » Et merde ! Le rock est toujours là, plus fort que
jamais et ça ne cessera pas ! Il est là pour toujours ! Si ce truc
avait dû mourir, il serait déjà mort. (1992)
Si
je vais en Enfer, j'y vais pour jouer du piano.
A
PROPOS DE JERRY LEE LEWIS |
Je
ne connais d’autre maxime que celle de Jerry Lee Lewis : « Le
rock’n’roll, c’est un chant de bouseux blancs sur des rythmes d’esclaves
nègres, que ceux qui n’aiment pas ça aillent se faire foutre ! »
La
roue tourne, mais qui dit mieux ? (Huey Lewis, 1991)
Le
sud des États-Unis possède une longue tradition d’excentricité en matière
religieuse. Le principal problème de Jerry Lee Lewis fut de concilier le
rock’n’roll qui est une musique de sexe avec des sentiments dévots. Mais c’est
précisément le genre de contradictions qui peut rendre la vie intéressante. Je
suis agnostique, je ne crois pas en Dieu, mais vivre dans le Sud est une
expérience religieuse en soi. (Michael Stipe, Rem, 1985)
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