A la fin des années 60, les gens considéraient les groupes de rock comme des dieux philosophes qui détenaient les réponses à leurs problèmes. C’était une période d’espoir exalté et de quête intense pour un « autre chose » dont nous ne savions même pas s’il existait… Mais ensuite est venu le temps des désillusions et ce que nous connaissons maintenant : la confusion, l’ennui, l’insatisfaction face à on ne sait même pas vraiment quoi… (Paul Kantner, 1978)
C’était le bordel. On devait passer vers dix heures du soir. En fait on est monté sur scène à l’aube. Y’avait rien à bouffer (Paul Kantner, à propos de Woodstock).
Je me suis mobilisé contre la faim, contre les sans-abri, contre
l’obésité, contre la cigarette, contre la drogue… et j'ai perdu sur tous les
fronts (Paul Kantner).
On voulait alors créer notre propre lieu, nos propres lois,
notre propre mairie, notre propre démocratie puis, de temps en temps, aller
toquer à la porte des institutions pour dire « excusez-nous, on ne fait
pas de mal, on veut juste discuter avec vous ». L’idée était vraiment de
débattre. On avait conscience qu’on ne devait pas amener des problèmes même si,
de temps en temps, l’un des nôtres faisait un peu de prison. En même temps, on
recrutait des volontaires pour faire une révolution (Paul Kantner).
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PROPOS DE JEFFERSON AIRPLANE |
Jefferson Airplane vivent ensemble dans une maison qui est une espèce de palais des mille et une nuits du Rock. Nous, nous vivons dans un ranch, une sorte de grande ferme à la campagne. Mais sur les bases, nous sommes tous d'accord (Jerry Garcia, Best, 1971).
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