Aujourd’hui, par exemple, un
jeune artiste va s’inspirer de moi sans savoir qui je suis. Il va peut-être
connaître mon nom, mais pas ma musique, pas ce qu’elle signifie ni d’où elle
vient, ce qu’elle porte en elle. Il faut savoir d’où l’on vient (Tricky).
C'est la musique noire américaine, comme Little Richard et John Coltrane dans les années 1950, qui m'a vraiment poussé à faire de la musique et à écrire. (David Bowie, Record Collector, 1993)
C’est simple, finalement : mon
cerveau se compose ainsi : les Kinks à gauche, Syd Barrett à droite… et Black
Sabbath au milieu ! (Ty Segall, Télérama,
2014).
Ce
qui m'a donné envie de monter un groupe n'a pas été le métal mais le rock indé,
avec des groupes comme Nirvana. Je n'aime pas le mot "grunge». A part
Soundgarden ou Mudhoney, je ne vois pas de groupe dont la musique colle vraiment a
cette étiquette. De toute façon cela reste du rock'n'roll. Kurt Cobain a décrit
Nirvana comme une version punk-rock de Motley Crue. C'est une formule que
j'aurais rêvé de trouver pour nous. (Stevo,
Sum 41)
Elvis Presley et Kerouac m’ont mis sur le chemin de la vie. Sans
cela, je me serais probablement engagé dans l’armée, ou j’aurais attaqué des
banques (Mick
Farren, ex-The Deviants, Vapeur Mauve n°7, 2009).
En électronique, il y a deux sources, l’influence de Schaeffer
et l’influence punk (Jean-Michel Jarre, Audio-brunch de Bourges, 12 avril
2002).
Entre
1976 et 1978, au début du Punk, j'étais trop jeune, j'avais onze ans. Un an
après sa sortie, j'ai acheté Never Mind The Bollocks. C'était le premier album
que j'achetais, donc ... C'est une influence massive, vraiment. (Noel Gallagher,
Oasis, 1997)
Il n’y a aucun album qui m’ait particulièrement influencée. Ce qui
m’a le plus influencée, c’est surtout le fait particulier que personne autour
de moi n’ait proclamé que le jazz était meilleur que la pop, ou que l’opéra
était meilleur que le jazz, et ainsi de suite. A l’âge de onze ans, je me
retrouvais naturellement la tête pleine de musiques différentes. (Björk)
J'ai appris à chanter en écoutant les albums The Scream et Kaleidoscope... Aujourd'hui, je peux voir et entendre partout l'influence de Siouxsie and the Banshees. (Shirley Manson, Garbage, 2003)
J'ai commencé à collectionner très tôt (les œuvres d'art). J'ai quelques Le Tintoret depuis de nombreuses années. J'ai un Rubens. L'art est, sérieusement, la seule chose que j'ai jamais voulu posséder. Ca a toujours été pour moi une nourriture stable. Je m'en sers. Cela peut changer mon humeur le matin. La même œuvre peut influer de différentes façons, selon ce que je traverse. (David Bowie, New York Times, juin 1998)
J’ai
des références comme Bob Marley, qui est un maître de simplicité. Ses chansons
sont ultra-simples, mais elles touchent le cour des gens et ne vieillissent
pas. Sinon, il y a des gens que je respecte beaucoup : les habitants du
Chiapas. Leur discours m’a ouvert les yeux. Ce sont les premiers qui m’ont
parlé de mondialisation. (Manu Chao)
J'ai
été si bien imité que j'entends les gens copier mes erreurs.
(Jimi
Hendrix)
J'ai toujours fait attention à
renvoyer l'ascenseur à ceux qui m'ont influencé. Si j'aime un artiste, je tiens
à le faire partager. J'ai fait ça avec Lou Reed, avec Iggy Pop. J'étais très
connu et, comme on m'écoutait, j'en ai profité pour les aider (David Bowie, Les Inrockuptibles, 1993).
J’aimais
tout ce qui était un peu sauvage, un peu différent. J’ai spontanément été
attiré par les groupes psychotiques et sauvages, les trucs affreux et extrêmes.
Le punk a changé toute ma perception de la musique. (Kurt Cobain, Nirvana)
J’aime les I-Threes, Burning
Spear, Big Youth… Toute la musique
jamaïcaine. J’adore le dub. Moi-même, je n’en fais pas beaucoup. Je travaille
plus au côté créatif. Pour les Wailers, le mot dub signifie « right and
tight », le groove parfait. Lorsqu’on dit à nos musiciens : « On
va faire celle-là en dub », ça veut dire qu’on va jouer précis et serré (Bob Marley).
Je
me rappelle avoir demandé à un ami il y a des années : « A ton avis,
quel succès aurait un groupe qui mélangerait du Black Sabbath vraiment heavy
avec les Beatles ? » Je voulais à la fois faire du Led Zeppelin, du
punk-rock totalement extrême et, en même temps, de la pop complètement naïve.
(Kurt Cobain, Nirvana)
Je
n’ai pas vraiment été influencé par d’autres guitaristes. A la limite, j’ai
plus tendance à écouter d’autres instruments. Je préfère presque le saxophone,
ou la clarinette. Ce sont des instruments qui ne font pas d’esbroufe. Ils vont
au cœur de la musique. Je dois dire qui je n’écoute pas beaucoup d’autres
musiques. En terme de Rock, j’adore le jeu de PETE TOWNSEND. Quand il balance
les bras, il attaque vraiment sa guitare ! (Angus Young, AC/DC).
Je ne dirais pas que John Lennon
était un saint, mais pour moi, ce fut un personnage capital. Sans les Beatles,
je ne serais jamais devenu musicien ! Lennon a réussi à se forger une image qui
n’était pas seulement celle d’un musicien pop, mais aussi celle d’un musicien
pop, mais aussi celle d’un homme public concerné par les problèmes du monde. Il
s’avait faire passer son message dans une langue que tout le monde pouvait
comprendre (Sting, The Police, 1988).
Je ne me suis toujours pas remis de la disparition de John Lennon. Il m’a fait réaliser que l’on pouvait être dur et spontané sur un disque tant que cela demeurait véridique. Si je suis là aujourd’hui, c’est un peu grâce à lui (Dave Stewart, Eurythmics, 1990).
Je
pense que nous sonnons comme les Bay City Rollers après un passage de Black
Sabbath. (Kurt Cobain, Nirvana)
Je suis certainement beaucoup plus influencée par les
réalisateurs et les peintres que je ne le suis par d’autres songwriters ou
poètes (PJ Harvey).
Je suis désolé d’avoir pu influencer des groupes tels que Limp
Bizkit. Je me sens mal de savoir que nous avons inspiré toutes ces merdes (Tim Commerford,
Rage Against The Machine, septembre 2015).
Je
suis flatté d’avoir été tant copié. Après tout, ceux qui l’ont fait auraient
très bien pu en choisir un autre. C’est un honneur pour moi qu’ils aient choisi
de piller Chuck Berry et un hommage que ça les ait rendus si riches. (Chuck
Berry, 1986)
Je
suis sûr que beaucoup de groupes actuels ont été influencés par XTC, même si
peu l'admettent. Nous ne sommes pas considérés comme une bonne influence parce
que nous n'avons pas l'air sympa. Mais je trouve que ne pas être sympa, c'est
bien aussi... (XTC)
Je suis très heureux d’entendre que mon travail inspire des
auteurs et des peintres. C’est le plus beau des compliments, la plus belle
récompense. L’art devrait toujours être un échange (Nick Cave).
Je suis un amoureux de tous les genres musicaux. J’aime le
blues et chaque titre que j’ai écouté est devenu une influence (David Gilmour,
Pink Floyd).
Je
vivais Presley, respirais Presley et ne pensais à rien d'autre. Tout ce que je
connais de la musique, je l'ai appris grâce aux disques d'Elvis. Son influence
ne disparaitra jamais. (Tom
Petty)
Iggy
est le seul mec sur lequel je me calque. Je peux écouter un album des Pixies et
dire : 'Oh ouais, il y a du Iggy Pop là-dedans'. (Frank
Black, Pixies)
Les
influences internationales se sont métissées et ont fusionné, poussant le
potentiel de la technologie musicale dans des directions inattendues. (Brian
Eno)
Ma première
influence est le Mississipi Blues... une révélation. L’émotion portée par le
son de la slide-guitare acoustique. De là, je suis tombé complètement amoureux
de la guitare (John McLaughlin, 1997).
Ma principale influence, et pourtant je ne l’ai jamais
rencontré, c’est Jimi Hendrix. Il m’a parlé à travers sa musique et il m’a
enseigné que tout était possible. Il a prouvé que toutes les barrières et
toutes les règles pouvaient être brisées, et ça m’a inspiré (Bootsy Collins).
Nos influences sont hors champ musical. C’est aussi le
gazouillis des oiseaux le matin quand tu te réveilles. On intègre tout ce qui
peut intervenir autour de nous, on le passe à la moulinette. On appelle ça un
« filtre de vie » (Les Tétines Noires, Longueur d’Ondes, 1991).
Notre influence musicale va des
New York Dolls à Aerosmith et à tout ce qui nous branche dans la musique. Pour
nous le mouvement punk est quelque chose d'important mais nous ne nous arrêtons
pas uniquement au côté mode, vestimentaire ou frime. Nous essayons de faire une
synthèse entre l’acquis du rock de ces dernières années et la violence des
paroles des groupes punks actuels. Il est absurde de copier, à l’instar de
Métal Urbain, les Pistols ou autres. Nous avons essayé de trouver une
originalité (Trust, 1977).
Nous
avons des influences du passé, mais nous essayons de les concilier à des idées
futuristes et nouvelles, une sorte de virtualité qui sera plus forte que le
temps et la mort. (Matthew Bellamy, Muse)
On a découvert Nirvana six mois avant la mort de Kurt Cobain. On
est donc une génération de frustrés, mais lui est vraiment notre Jésus. La foi
vient de là (Stuck In The Sound, Longueur
d’Ondes, 2009).
On
a grandi en écoutant Metallica. C’est un groupe qui nous a toujours accompagnés
dans les moments les plus durs de nos vies. On a toujours un peu eu
l’impression de suivre leurs traces. Alors, quel meilleur moyen de le faire que
de partir en tournée avec eux… (Corey Taylor, Slipknot)
Quelqu'un qui a beaucoup d'influence sur moi, David Lynch. Il présente toujours les choses sans les expliquer... (Frank Black, Pixies).
Réduire
nos influences à un seul style musical, ce serait comme obliger un peintre à n'utiliser
qu'une seule couleur. (Sid, Antichris)
Si vous êtes un gamin américain, vous ne pouvez pas ne pas être
influencé par Led Zeppelin, Black Sabbath et les Rolling Stones parce qu’ils
passent tout le temps à la radio (Chris Cornell, Soundgarden, Audioslave).
« The Kids aren’t alright » d’Offspring me semble
proche de notre style. La première fois que je l’ai entendue, je me suis même
dit : tiens, je ne me souviens pas avoir écrit cette chanson… (rires). On a dû
influencer quelques groupes américains de pop-punk, pas forcément les meilleurs
! (Pete Shelley, Buzzcocks, Télérama,
2017).
Un
jour un type m'a dit : "mince les gars, vous sonnez comme
Stravinski". Alors je suis allé acheter trois albums de Stravinski à un
dollar pièce et je n'ai toujours aucune idée de ce que ce gars voulait dire. (Tom Verlaine,
Television)
Un soir, au Milord, je vois Boris Vian. J'encaisse ce mec,
blême sous les projos, balançant des textes ultra agressifs devant un public
sidéré. Ce soir-là, j'en ai pris plein la gueule. Il avait sur scène une
présence hallucinante, mais une présence maladive ; il était stressé,
pernicieux, caustique. C'est en l'entendant que je me suis dit : « Je
peux faire quelque chose dans cet art mineur... » (Serge Gainsbourg).
Vers
treize ou quatorze ans, j’ai commencé à m’intéresser au blues. A l’époque,
c’était une musique presque inconnue. La radio ne la passait pas, sauf par
accident. C’est cette musique qui m’a indirectement poussé sur le devant de la
scène, alors que je ne voulais même pas être un leader. (Mick Jagger, The
Rolling Stones)
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