C'est un nom que j'ai inventé, pour qu'il ne ressemble à rien. À
l'époque, tous les noms de groupes étaient très signifiants, et je voulais
qu'il ne signifie rien (Denis Bortek, Jad Wio).
Chacun doit réaliser qu’il ne doit pas s’accrocher au passé s’il veut avoir un quelconque futur. Chaque seconde devrait conduire à la suivante. (Joe Strummer, The Clash)
En août 88, j’ai joué à Lhassa, au Tibet, des morceaux de La
Souris avec des autochtones, ce n’était pas prémédité. C’est mieux que tous les
Top 50 du monde, à 4000
mètres, t’es au-dessus de tout. Le jour où j’ai fait ça,
j’ai tout eu d’un coup (Thaï-Luc, La Souris Déglinguée, Longueur d’Ondes, 1992).
J'ai vécu de drôles de trips. A une époque, j'allais au pénitentier de Santa Monica, je passais mon temps au parloir, avec les détenus. On causait. J'vais vous donner un p'tit conseil : n'en faites jamais autant. Car quand ces mecs-là sortent, ils viennent immédiatement chez vous. Et les ennuis commencent. (Eric Burdon, The Animals, 1978)
Je me suis toujours compté au nom des plus grands adorateurs
de Mozart et je le resterai jusqu'à mon dernier souffle (Ludwig van Beethoven).
La musique d’Ekova est forcément féminine puisque je suis une
femme, comme elle est orientale puisque Arach est iranien et Medhi algérien.
Mais il y a aussi du masculin en moi qui ressort à différents moments. Tout le
monde possède ce mélange ; cette androgynie est quelque part un équilibre mental
(Deirdre Dubois, Ekova, Longueur d’Ondes,
1999).
Laisser
les autres s’exprimer à notre place c’est comme recevoir un message d’amour par
téléphone arabe. (Nicolas Godin, Air, 2004)
L'état d'esprit d'un certain nombre d'éducateurs ressemble fort à celui des évêques après le dernier concile. Les programmes des écoles nouvelles ou libérées évoquent les liturgies des messes folk ou rock. (Ivan Illich – Une société sans école, 1971)
On m'a souvent demandé de quel pays je viens, mais je suis
né en France, j'écris en français, je rêve en français (Abd Al Malik).
Tout ce que font les animaux, ils le font parce que c’est vital
pour eux, jamais pour empiéter sur les autres bestioles. En observant leur
comportement, on apprend finalement à connaître son environnement et soi-même
(Benjamin Vaude, Maczde Carpate, Longueur
d’Ondes, 2004).
Vos compositions sont souvent dédiées à quelqu'un : « Waltz for Nicky » , « Tango pour Claude » , « Giselle », « Lili », « Tea for Toots »... Ah oui, c'est vrai, j'ai toujours fait ça. C'est comme une pensée à quelqu'un que j'aime, vivant ou disparu (Richard Galliano interviewé par Mathieu Durand dans Jazz News n°59, février 2017).
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