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Haine Brigade


Haine Brigade est un groupe de punk français. Né fin 1981 à Lyon, le groupe participe à de nombreuses compilations et sort son 1er et seul album, Sauvages, sous forme d'un 33 tours en 1987.

Biographie de Haine Brigade

Site Officiel

MySpace

 

CITATIONS

 

A l'origine c'était 3 accords joués dans le désordre. Aujourd'hui on a un peu évolué. Ça ne suffit plus de jouer tout le temps la même chose, à part si dans un groupe la musique ne compte pas du tout.


A Lyon, on a mauvaise réputation partout. Mauvaise réputation chez certains punks à cause de notre engagement. Mauvaise réputation auprès des skins qui savent qu'on ne les aime pas. Parmi les anars on ne fait pas non plus l'unanimité.


Au début c’était vraiment dur ! Je chantais en murmurant. Les autres m’ont soutenue et m’ont bien aidé à déstresser. Du coup, j’ai appris à crier, mais pas à chanter pour autant ! (Alexa)


Au départ j’étais baba-cool/Peace & Love. J’ai changé de look par la suite parce que je trouvais que le punk correspondait plus à mes idées et mes envies de “tout casser“. Ça n’a pas plu à mon père qui me traitait de fasciste ! (Alexa)


— Ce n’est pas courant dans le rock ‘n’ roll, déjà d’avoir une fille qui chante, mais en plus avec une voix claire ?
— Ce n’est pas courant non plus d’avoir une fille qui chante faux, du premier morceau de l’album jusqu’au dernier ! On a tout de même innové dans ce domaine… ! (Alexa)


Dans le groupe chacun écoute des trucs que les autres n'écoutent pas et mis ensemble ça donne Haine Brigade, et tout le monde s'y retrouve. On trouve que c'est bien que l'on soit tous différents. Si on écoutait, si on aimait les mêmes choses, ça restreindrait la créativité. Dans ce genre de groupe où tout le monde aime la même chose, soit tous les membres évoluent en même temps, soit il y a cassure rapidement.


Des concessions, il y aura toujours des gens pour trouver qu'on en fait. Nous on en fait pas. Et surtout pas pour devenir des rock stars !!


Être punk en France n'a pratiquement jamais été synonyme de rébellion et de rupture avec le système, mais beaucoup se sont crus rebelles parce qu'ils avaient un cuir et les cheveux en l'air.


Gardez vos espérances et ne vous laissez pas embringuer dans une vie sans combats. Fun & Enjoy ! (Alexa)


Il ne faut pas faire d'opposition entre groupes funs et groupes sérieux, mais plutôt entre gens intéressants, funs ou pas, et sombres crétins. Quant à nous, c'est vrai que nos textes ne sont pas toujours à mourir de rire. Ce n'est pas un choix, on parle peut-être plus facilement de ce qui nous indigne. En tout cas, il ne s'agit pas de "parler sérieusement de choses sérieuses", mais plutôt d'appréhender souvent de façon dérisoire des choses vivantes qui se passent en nous ou ailleurs. De toute façon on n'est pas des punks ténébreux.



J’ai confiance en nos mômes, je pense qu’ils seront beaucoup plus tolérants et plus intelligents que nous. (Alexa)
Réflexion de 2017 : J'ai l'impression de m'être trompée sur ce coup-là, surtout en ce qui concerne la tolérance...
 


Jamais de compte à rendre, juste des comptes à régler… Ta vie propre, comment tu la mènes, comment tu fais ton groupe, comment tu parles aux gens, aux filles, comment tu les respectes… À partir de là, tu as des affinités avec les gens, pour nous, c’est politique, c’est une façon de faire. Après, savoir si tu es de telle ou telle obédience, ce n’est finalement pas si important que ça. C’est sûr qu’on n’est pas à droite… (Laurent)



Je suis incapable de bosser 35 heures par semaine et encore moins de bosser plus pour gagner plus, comme dirait l’autre ! L’argent n’a jamais été une source de motivation pour moi. (Alexa)
 


La façon de faire passer un message compte autant que le message !


Le monde n'est qu'une division. Arabes/Juifs, Est/Ouest, Français/Immigrés... Certains s'en éloignent et tant mieux. Certains l'oublient parce qu'on est conditionnés et que de toute façon on ne va pas changer l'histoire humaine. L'absurde aussi joue un rôle : on arrive à s'émouvoir plus pour 8 pélots en otage au Liban que pour un peuple qui meurt.


Le punk c'est la manière moderne de jouer le blues quand on est blanc et qu'on habite une cité industrielle. (Gagou)


Les anars avaient de bonnes idées mais dans la pratique c’était différent. On les ressentait finalement assez sectaires… Ils étaient très directifs et nous, on n’avait pas envie de ça. On voulait rester libre de nos pensées et de nos actes. (Alexa)


Les querelles de clocher existeront toujours, même au sein des soi-disant révolutionnaires tant qu'ils n'auront pas compris qu'avant de changer le monde il faut d'abord se changer soi-même. La règle première doit être la tolérance et l'esprit d'ouverture vers tous les autres individus, même d"idéologie" différente. Personne ne détient la vérité et il ne sert à rien de rester figé sur les mêmes idées toute sa vie. On apprend 10 fois plus en cherchant à comprendre les motivations des autres qu'en les rejetant. Tant que certains ne seront guidés que par des idéologies plutôt que par leur réflexion et leurs sentiments, il y aura de l'intolérance. Par exemple Crass n'a jamais dit "Soyez tous anarchistes" mais "Pensez par vous-même".


Même si quelque part on admet que le rock est un chant de révolte, pas spécialement peace ou innocent, ce n'est pas une raison pour se prendre pour les héros des temps modernes en lutte continuelle aux marges de la société. On sent ici l'importance d'un peu de fun et de dérision.


Moi qui n'ai pas écris le texte, j'ai pris le dernier couplet comme de l'honnêteté, parce que jusqu'à présent, ni celui qui a écris le texte, ni aucun membre du groupe n'a pris une kalashnikov pour descendre dans la rue. Un groupe qui dirait "prenez les armes, etc" et qui ne le ferait pas serait malhonnête. Après tu peux disserter si c'est un manque de courage, de volonté ou de ce que tu veux... (Stef, manager, à propos de Face à Face)


Notre premier concert a lieu en 82, un truc organisé par les anarchistes du coin. C’était un concert antimilitariste. Il y a comme chaque année des mecs qui viennent avec leurs guitares sèches chanter des trucs politiques… Et on a joué là-bas, avec un autre groupe lyonnais, “Sordid Blanket”, qui, comme nous, avait un petit following de quelques copains. Et là on fait un concert chaotique, c’était plein de punks, et on a joué n’importe quoi. Il n’y avait pas un seul morceau construit. Chacun faisait ses trucs dans son coin… Et devant, c’était le pogo général, l’émeute. Et quand on a arrêté, les mecs nous gueulaient : encore, encore !!! (Gilles)



Nous étions révoltés, rebelles et tout ce que vous voulez, mais nous étions avant tout pacifistes. Nos guitares et nos textes étaient nos fusils. (Alexa)
 


On a tous une gêne par rapport au nom d'Haine Brigade. On a toujours la haine mais Haine Brigade est un nom violent alors que nous ne le sommes pas. "Haine" nous semble péjoratif. On le ressent tous comme ça. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a fait une telle pochette, avec une photo tendre. Mais on ne la ressent pas si tendre que ça en fait. C'est pour ça que le titre est "Sauvages". On n'a pas mis un titre super-cool, genre "vive la vie", "vive l'amour". D'ailleurs on a un texte d'humeur dans lequel on dénonce les mecs qui ne parlent que de haine. Dans la vie, tout ce qui est racisme et intolérance, c'est de la haine à l'état pur, de la haine négative.


On est pauvres, envoyez vos dons !!!


On n’a pas créé le groupe pour flamber devant la punkette du dimanche. On avait des trucs à exprimer et la vague punk avait répandu l'idée que le rock pouvait être autre chose qu’une simple musique de danse...


On n'a pas l'impression de faire de la politique lorsqu'on joue dans HB. La musique ou un zine c'est de la communication et il est donc normal qu'on exprime ce qui nous tient à coeur et ce qui nous motive. On ne fait pas de militantisme. On n'affirmera jamais que l'anarchie est la seule solution car en fait on n'en sait rien, on n'a jamais pu l'expérimenter...


On n’aurait jamais signé avec un Major. On avait dans l’idée que l’on pouvait se servir… en faisant tout par soi-même : groupe, fanzine, label, concerts, magasin de disques, etc. L’alternative concernait surtout le fait de ne rien attendre ou quémander, sûr de nos convictions et de nos envies. Musique punk et radicalité conjuguées sur un mode « do it yourself ».  (Laurent)


On ne faisait pas de la musique pour gagner de l’argent, mais pour exprimer des idées. (Alexa)


On ne va pas attendre que ça change, retroussons nos manches, prenons le maquis, rockons mes frères, demain sera un autre jour.


On ne voulait pas imposer nos idées, on voulait juste montrer aux gens que la vie n’était pas forcément telle qu’ils la voyaient. On voulait aussi qu’ils comprennent qu’un punk qui joue du rock ce n’est pas qu’un déjanté qui se bourre la gueule à la bière et qui sniffe de la colle à rustine, mais que c’est aussi quelqu’un qui pense, qui a des idées, qui crée et qui sait avoir l’esprit ouvert. (Alexa)


On revendique, on dénonce, on participe aux manifs, on se fait gazer par les CRS, (on leur envoie 1 ou 2 parpaings quand même), mais nous sommes des gentilles personnes, cool et bien élevées !  (Alexa)


Par la musique on touche des gens, toujours les mêmes. En écrivant, en dessinant, on espère en toucher d'autres.


Peu de gens nous avaient vus en concert, mais tout le monde avait l’impression qu’on avait créé les Brigades Rouges à Lyon… (Laurent)


Plusieurs groupes étaient réunis pour jouer toute la nuit dans une usine squattée. On pouvait craindre une intervention de la police, c'est les skins qui ont foutu la merde.


Pour nous, ce n'était pas du tout envisageable de rentrer dans un système dogmatique, quel qu'il soit. Dès qu'on commence à me dire : il faut faire ci ou il faut faire ça, la première chose dont j'ai envie, c'est de faire le contraire. (Gilles)


Pour nous le rock est un acte terroriste (de terroriser l’ordre établi, les conventions etc.). (Laurent)


Que les Jeunes (Pas) Cons sans Frontière grandissent et changent le monde en faisant oublier purement et simplement un des plus vilains mots de la langue française : égoïsme. (Alexa)


Rock terroriste c'était un peu l’hymne, le morceau le plus sauvage qu'on faisait sur scène. Facile à jouer, facile à brailler ! (Gilles)


Signer avec un Major ? Cette place on ne la voulait pas. Si on nous l’avait offerte, personnellement je n’aurais pas suivi. (Alexa)


Tu peux bomber "A bas l'armée", c'est inutile si les gens ne comprennent pas pourquoi ils n'ont pas besoin d'armée.


Un jour tu te dis "Merde et pourquoi on ne pourrait pas faire un disque nous-mêmes ?" Tu te poses tous les problèmes de tunes, etc., et tu te dis que c'est facile. Et ça, il faut que ce soit clair, tout ce qu'on a fait, que ce soit le disque, le label, le zine, le magasin, n'importe qui peut le faire. On n'est pas des dieux. Le tout c'est d'avoir l'idée et la volonté.


— Vos positions par rapport au fascisme, racisme, impérialisme ?
— Anti. Qu'ils soient de droite ou de gauche. Ces mots ne se rapportent qu'à une réaction violente.

 

 

 

 

 

 

 

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