Dans les années 1980 avec Pigalle, on allait à la castagne avec les groupes frontistes. On voulait montrer que, oui, il fallait se battre contre le système, mais sans propager des idées nauséabondes. Quand j’ai fait une chanson qui s’appelle “Homosexuel” en 1985, c’était un thème dont on ne parlait pas encore.
Je dénonce la fainéantise des journalistes qui ne vont voir les
artistes qu’à Paris ou sur les gros festivals comme les Charrues ou Bourges
(Longueur
d’Ondes, 2006).
La
révolution est une réaction vis-à-vis de la mort de tout ce qui est idéal et de
l’individualisme. Elle n’est pas faite pour changer la vie, mais plus pour
changer les têtes. C’est un besoin qui disparaît et c’est dommage car cela
engendre une autre vision plus romantique que l’intérêt de la réussite individuelle.
(1994)
Le
rap est un problème grave. Les mômes qui croient s’y intéresser sont moins
branchés par la musique que par certains aspects revendicatifs… Si un style de
musique est un cri de ralliement, ok, mais pourquoi renient-ils tout le
reste ? (1993)
Les slogans comme « La jeunesse emmerde le Front
National » c’est bien, politiquement je suis d’accord, mais je pense que
ce n’est pas à l’artiste de le dire, mais plutôt de le suggérer (Longueur d’Ondes,
1994).
S’il fallait résumer ma vie, je peux dire que, avant la musique, je faisais de grosses bêtises. Le punk m’a permis de me calmer. Mais c’est le vin qui m’a sauvé.
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