Au
tout début, on a emprunté de l’argent à la banque du coin de la rue, pour
acheter notre premier matériel, et aujourd’hui, ils viennent de déménager et on
rachète l’immeuble de la banque ! (Dave Stewart, 1986)
Je
ne me suis toujours pas remis de la disparition de John Lennon. Il m’a fait
réaliser que l’on pouvait être dur et spontané sur un disque tant que cela
demeurait véridique. Si je suis là aujourd’hui, c’est un peu grâce à lui. (Dave
Stewart, 1990)
Je
suis une fille du macadam, j’ai en moi ce besoin de jungle urbaine qui me
pousse en avant. Je n’ai rien contre la campagne, mais je m’y ennuie très vite.
Il me faut ma dose de pollution, de speed, de stimulation. (Annie Lennox,
1989)
On
se sert des mêmes mots pour gémir sur les malheurs du monde et pour vendre des
savonnettes, le rêve n’est qu’un produit, la souffrance est travestie, la
violence ignorée ou bien domestiquée. Comment le rock, qui n’est quand même pas
un véhicule sans danger, peut-il espérer ne serait-ce que survivre en
s’abâtardissant de la sorte ? (Annie Lennox, 1987)
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