À mes yeux,
l’opium n'était pas une drogue sale de la rue. C'était une potion magique au
sujet de laquelle on avait écrit. C'était Kubla Khan, Thomas DeQuincy, Oscar Wilde (The Independent, novembre 2014).
Chaque homme détruit les choses qu’il aime. Je reconnais cela en
moi, dans les relations, avec les guitares, les belles choses que j’ai eues et
que j’ai sciemment détruites.
Désolé d'être en retard. Mais en sachant que j'ai dû
enterrer l'un de mes chats sur le bord de la route, je me suis quand même débrouillé
pour être là ce soir.
Donner des concerts était devenu un cauchemar, tous mes morceaux
étaient si sombres. Comment étais-je supposé les jouer si je n'étais pas défoncé
? C'est là que j'ai su que j'avais besoin d'aide. Je suis allé aussi loin que
je le pouvais. La prochaine étape, si je ne me faisais pas aider, c'était de me
suicider (The Independent,
novembre 2014).
En habitant à Paris je prouve que je veux m'en sortir. Parce
que c'est dur de trouver de la bonne came ici.
Il n’y a aucune drogue au monde qui puisse être comparée à la musique.
J'ai
de l'arthrite dans la main gauche, ce qui n'est pas évident pour jouer de la
guitare.
J'ai de très mauvaises relations avec le futur. On ne
s'entend pas. On se contente de s'ignorer.
J’ai fait cette fête à Paris et j’ai fini par essayer de me
jeter du toit de l’hôtel. Je n’étais pas heureux d’avoir 30 ans.
J’ai toujours eu l’ambition d’être en couverture d’un magazine
gay gratuit.
J'aimerais vraiment me débarrasser de ces satanées drogues.
Elles détruisent toute ma créativité (Daily Star, juin 2014).
Je connais les informations basiques sur moi parce qu'elles
m'ont été répétées encore et encore ces derniers mois et ces dernières années,
dans toute une variété de bureaux de commissariats : je mesure 1,90 m, j'ai les yeux marron
verts. Signes distinctifs : grains de beauté. Tatouages : nombreux. J'ai un
loup, une sirène, un coeur avec un K à l'intérieur.
Je
me fous des mensonges que la presse anglaise écrit sur moi, c'est du foutre et
je m'en branle. (Entrevue, n°166)
Je me souviens qu'après avoir signé
pour notre premier album, on m'a offert une ligne de coke. Et puis j’ai
rapidement commencé à me défoncer en fumant du crack (The Independent, novembre 2014).
Je ne peux pas lui acheter des diamants, ma bite est trop
petite (à propos de Kate Moss).
Je
ne triche pas. Je ne fais pas semblant d'être quelqu'un d'autre, ni de me
planquer derrière qui que ce soit.
Je ne sais pas ce qu’intellectuel veut dire mais si ça veut dire
que vous avez le désir d’apprendre, le désir de chercher des choses que l’on ne
vous a pas apprises, alors je pense qu’intellectuel est un mot bien exclusif.
Je pense que ça s’applique à quiconque a soif ou faim de s’améliorer, ou aspire
à s’échapper d’un endroit pour en trouver un meilleur.
Je
ne suis pas si drogué que ça.
Je ne suis pas du tout une personne suicidaire mais, dans les
journaux, il semble que je le sois.
Je ne vois pas pourquoi les gens disent que je suis une
mauvaise influence. Je rencontre beaucoup de gamins qui font de la musique. Je
passe autant de temps que possible avec eux. J'écoute leur démos et je les
encourage. Personne ne m'a jamais demandé le numéro de téléphone d'un dealer.
C'est de la musique et rien que de la musique. C'est ça mon influence ! (Pete
Doherty).
Je sais où est le bouton d'autodestruction. Je dois juste
résister à la tentation d'appuyer dessus.
Je suis un musicien. Mais pour beaucoup de gens c’est : les
drogues, les drogues, les drogues, les drogues, les drogues, les drogues, les
drogues, les drogues, les drogues. Et encore plus de drogues. Je n’aime pas ça.
Je suis vaniteux parce que je suis imparfait.
Je tombe amoureux tous les jours de la Grande Bretagne avec ses
ponts, ses bus, ses ciels bleus… mais c’est un monde brutal.
Je vais
essayer d'être moins violent, mais avec ces types [les paparazzis], il n'y a pas de solution : autant essayer
d'arracher une par une les mauvaises herbes d'un champ immense. Vous savez,
c'est très dégradant d'être l'objet de l'attention de ces gens, mais moi aussi
je peux devenir très dégradant.
Jennifer Lopez a changé son nom en J-Lo. Je vais faire
pareil et devenir P-Do et comme ça mes fans seront des P-Dophiles.
Jusqu'à mes neuf ans je pensais que le mot conne était un
terme affectueux.
Kate Moss est une vieille peau méchante. J'étais avec elle
parce que c'est un très bon coup et qu'elle est multimilliardaire.
La minute d'avant j'étais dans un jacuzzi à attendre Kate
(Moss) pour une soirée romantique. Mon premier souvenir après ça c'est moi en sevrage
brutal dans une cellule remplie de vomi.
La prison, c'est l'idéal pour composer car il n'y a vraiment
rien d'autre à y faire.
En prison, je me suis dit que c’était une bonne chose d’être
enfermé parce qu’au moins j’aurais du temps rien que pour moi.
Le but de notre musique n’est pas d’être britannique ou
américaine, nous écrivons sur le monde.
Le monde qui m’entourait me dégoûtait à un tel point que j’ai
choisi d’en inventer un à moi.
Londres devient un tout petit village. Nous sommes à court
d’endroits.
Même la vie sans drogue doit être meilleure que ces
conneries.
Mon côté français n’est pas une attitude, c’est dans mon sang.
J’ai de la famille enterrée au Père Lachaise. Je pourrais probablement me
qualifier pour l’équipe de water polo française.
Nous avons tous nos faiblesses. Je vis une putain de vie
honorable. Je suis très discipliné maintenant. Mon chaos n’est pas vraiment le
véritable chaos. Je suis très sûr de ce qui fonctionne et de ce que et qui je
dois éviter.
On a soudain beaucoup d'argent. Je me suis dit : « Ok,
dorénavant je vais faire tout ce que j'ai toujours voulu faire ». Donc je
me suis acheté un scooter et un appart (The Independent, novembre 2014).
Parfois elle m'appelle quand elle est bourrée et elle
raconte des bêtises. Mais c'est une femme mariée et heureuse. Pourquoi elle
veut me parler ? Peut-être qu'elle est toujours amoureuse de moi... Non elle
me déteste quand même (à
propos de Kate Moss).
Quand les gens vous détestent en France, ils vous détestent pour
une bonne raison. En Angleterre, il n’y a aucune profondeur dans l’aversion des
gens.
Quand me suis-je shooté pour la dernière fois ? Je serais un
menteur si je ne disais pas que, jusqu’à mon dernier jour, je serai mal à
l’aise de répondre à une telle question.
Si
je n'arrête pas la drogue, surtout l'héroïne et le crack, il est fort probable
que je meure, perde tout mon argent, devienne fou, ou passe ma vie dans une
clinique spécialisée.
Si je veux de la drogue je n'ai pas besoin de faire un
concert pour en obtenir. Je fais un concert quand je me sens mal parce que j'ai
besoin de jouer. Il n'y a pas de drogue au monde qui puisse tenir la
comparaison avec le fait de jouer de la musique.
Si tu perds fois en l'amour et la musique alors la fin sera
proche.
Tout
ça est très étrange. Un jour, je fais la queue dans la cantine d'une prison
pour une assiette de riz-poulet. Le lendemain, je sors en boîte en costume Dior.
Toutes mes guitares ont disparu. Je les ai détruites moi-même et
je me déteste pour cela.
Un jour, j’ai cru que l’IRA était sur mon toit et essayait
d’entrer. C’était une crise de psychose. La seule façon pour que ça passe, c’est
de s’allonger sur le ventre pendant deux jours.
Vous ne pouvez pas simplement blâmer les gens. Nous devons nous
soutenir les uns les autres, nous sommes tous dans le même bateau.
Vous pensez toujours que ça va aller, que le corps se réparera
de lui-même. Vous savez, quand vous pouvez jeter une pièce et l’attraper sur
votre coude, la renvoyer et l’attraper sur l’arrière de votre tête ? Quand vous
ne pouvez même plus l’attraper avec vos deux mains, vous réalisez que quelque
chose ne va pas.
Vous regardez les journaux et vous voyez des personnes
mutilées, et c'est ça le vrai sujet. Ce n'est pas de dire un truc du genre
« Oh, j'ai baisé Noel Gallagher ! » Ce que j'ai déjà fait.
De toute évidence, ils n'aiment pas ce qu'ils font, et c'est
comme ça qu'on se tourne vers la drogue (John Lydon, PIL, à propos d'Amy
Winehouse et Pete Doherty).
On n'entend parler que de ses bouffonneries et de ses
problèmes. Je n'ai jamais entendu une seule de ses chansons (Jon Bon Jovi, Bon
Jovi).
Pete Doherty a besoin d'une baffe.
Et plus tôt il l'aura, mieux ce sera (Liam Gallagher, Oasis).
|