Des
fois t'es le pare brise, des fois t'es le moucheron. (Mark Knopfler)
Il
y a la théorie et la pratique, la politique politicienne... Dès qu’elle sert
à renforcer un pouvoir, elle ne
m’intéresse plus. Ma philosophie en ce domaine est très simple : si chacun
foutait à la paix à son voisin, le monde
serait sans doute beaucoup plus vivable. Malheureusement l’homme est une
créature curieuse qui veut se mêler de tout... (Mark Knoffler, 1985)
J'ai dû écrire un article sur la mort de Jimi
Hendrix en 1970. Je l'ai fait, puis je suis allé me bourrer la gueule.
(Mark Knopfler)
Je
ne me gêne pas pour descendre dans la rue. Tous ces trucs qu’on raconte sur ces
gens qui doivent s’isoler à cause de leurs succès, c’est vraiment n’importe
quoi. C’est ridicule. Tout se passe dans leur tête. Il est facile de sortir et
de sourire aux gens. On ne m’a jamais pourchassé, pas une seule fois. Ces trucs
de rock’n’roll stars, c’est du caca. (Mark Knopfler, 1981)
Je
pense qu’on plonge plus facilement dans la drogue quand on est jeune, et cela a
visiblement démoli pas mal de gens. Aujourd’hui cela arrive plutôt moins dans
la musique et plus dans d’autres sphères. Il y a probablement plus de
consommation de cocaïne et autres à Wall
Street que dans tout le music business. (Mark Knopfler, 1989)
Lorsque
nous étions numéro un avec le premier album, nous avons décidé de verser
l’intégralité de nos royalties sud-africaines à
Amnesty International. Lorsque j’ai reçu ce chèque d’Afrique du Sud, je
me suis dit qu’il était plus intelligent de le reverser à Amnesty : je ne voulais pas de ce blé,
il me choquait. Mais tout cela n’est pas très important, je ne veux pas en
faire un cheval de bataille politique. Pourtant, l’Afrique du Sud est peut être
l’unique pays au monde où le racisme est posé en loi fondamentale et c’est
insupportable. (Mark Knopfler, 1983)
On
dirait que la musique devient de plus en plus périssable. Peut être que des
gens en font leur business : créer de la musique pour cinq minutes, comme
n’importe quel produit jetable. Je m’estime heureux de ne pas avoir à vivre de la musique de cette façon, mais j’en
connais d’autres qui y sont proprement condamnés. (Mark Knopfler, 1982)
Un jour, je suis allé dans un bistrot, et j'ai
lancé un bon vieux blues sur le jukebox. Cette musique m'a tellement touché,
elle était tellement simple et parfaite à la fois que j'ai réalisé que toute la
technologie qu'on a utilisée avec Dire Straits a été inutile.
(Mark
Knopfler)
Dire Straits : un groupe très ennuyeux, des gens très ennuyeux adorés par des
tas de gens très ennuyeux. (Steven Morrissey, The
Smiths,1987)
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