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CITATIONS

 

À la fin des années 60, les gens considéraient les groupes de rock comme des dieux philosophes qui détenaient les réponses à leurs problèmes. C’était une période d’espoir exalté et de quête intense pour un « autre chose » dont nous ne savions même pas s’il existait… Mais ensuite est venu le temps des désillusions et ce que nous connaissons maintenant : la confusion, l’ennui, l’insatisfaction face à on ne sait même pas vraiment quoi… (Paul Kantner, Jefferson Starship, 1978)


À l’époque, nous jouions de la musique pour le plaisir. Aujourd’hui, personne ne prend une guitare à moins qu’il ne soit payé pour le faire (Leonard Cohen).


Après la séparation des Beatles, nous étions tous égaux en quelque sorte. George a fait un disque, John aussi, j’ai fait le mien et Ringo le sien. Mais quand John a été tué, en plus de la pure horreur de l’événement, le truc c’était : « John est un martyr. Un JFK ». Finalement, la mort de Lennon l'a élevé au dessus de Starr, Harrison et moi-même (Paul McCartney, Esquire, juillet 2015).


Ça va être dur de réussir. Par exemple notre maison de disque, et c’est certainement partout la même chose, quand nous demandons ne serait-ce que des affiches, c’est le veto. Ou alors des trucs du genre « Écoute Coco on vient de mouiller 25 bâtons sur Téléphone, il faut attendre... etc. etc.» Tu vois c’est dur. Tu as un mec comme Hergot à la promotion chez Pathé, c’est bien malheureux pour Pathé mais ce genre de mec en a rien à foutre des groupes. Par exemple on a fait un gala au Touquet un dimanche et on a reçu des affiches le lundi. C’est ça un responsable de la promotion chez Pathé... (Trust, 1977).


C'est complètement démotivant de faire un album quand on sait que personne ne va l'entendre (Françoise Hardy).


Ce qui me sidère, ce sont ces gens qui déclarent qu’ils ne peuvent plus écouter ma musique depuis que Kim et moi sommes séparés. Que j’aurais tout gâché pour eux. C’est dingue. Pourquoi écoutaient-ils Sonic Youth, alors, c’est à se demander… Qui peut prétendre savoir ce qui se passe réellement lorsqu'un couple se sépare. Personne ne connaît la vérité, ne peut en donner une explication rationnelle ni objective. Même pas Kim dans son livre… Il y a beaucoup de peine et de douleur des deux côtés quand un couple fort se sépare. Pour moi, cela n’entraînait pas automatiquement la fin de Sonic Youth. Les gens sont déçus, je le conçois. Mais je ne crois pas qu’un groupe doive forcément durer éternellement (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Dans les 80's j'ai eu l'honneur d'être un has-been jeune et la chance d'avoir pu m'évader du grenier. Un magazine d'époque que l'on qualifiait de branché m'avait rangé dans la liste « out » des personnalités à éviter. C'est le sort souvent réservé aux ex-quelque chose qui ont la prétention de continuer d'exister. Il fait le tri dans le carnet d'adresses, il nous apprend l'humilité et la pugnacité, il nous fait perdre nos illusions et c'est tant mieux. Attention, ne pas confondre perdre ses illusions et être désillusionné. Dans le premier cas, le regard se dessille, dans le second, il s'obscurcit. Ne plus avoir d'illusions est une force dans le monde d'aujourd'hui bâti uniquement sur le paraître. La réalité s'étale au grand jour, bête et indémodable. On l'arrange selon ses humeurs et ses convictions (Kent , 2008).


Dans les années 1960, nous avions des valeurs communes, dont les drogues, douces et dures. Notre trilogie : hasch, rock, Vietnam (et droits civiques.). Tu faisais le signe de paix, ton voisin opinait du bonnet, tu lui disais : « Tu as envie de planer, vieux ? Tu as un joint ? » Et c'était merveilleux. Aujourd'hui, on ne sait plus ce que les gens pensent. Aujourd'hui, je vois des types dans la rue et je ne sais pas s'ils vont m'embrasser ou m'agresser. Je me fous de dialoguer par Internet, SMS ou Twitter. Nous, on allait dans le cosmos ! D'accord, j'ai l'air d'un vieux con, mais je me demande juste pourquoi des types comme moi deviennent si aigris... La planète court à sa perte, tout le monde est résigné, baisse les bras. En plus, ils ont supprimé le base-ball l'après-midi (Steven Tyler, Aerosmith, Est-ce que ce bruit dans ma tête te dérange ?, 2011).


De 1958 à 1988 il y a eu : Elvis, les Beatles, Led Zeppelin, Pink Floyd, Michael Jackson, Metallica... Citez-moi aujourd'hui seulement cinq noms. Les Foo Fighters ? Oui mais ils ont 20 ans d’existence (Gene Simmons, Kiss, juin 2015).


En ce temps-là, on chantait encore, on fredonnait dans la rue, partout. On sifflotait, c’était joyeux. Il y a longtemps que je n’ai plus entendu un « ouvrier du bâtiment » siffler. Il est vrai que les échafaudages sont de plus en plus hauts, les éventuels sifflets couverts par le bruit des villes. Comme c’était bien les chanteurs des rues, avec leur porte-voix ! Tout le monde alentour reprenait en chœur et les vieux porte-monnaie de cuir s’ouvraient pour acheter des partitions ornées des stars de l’époque. Ça bougeait, ça guinchait, ça dégingandait, ça chaloupait, ça énamourait, ça déclamait férocement, ça peinturlurait l’hôpital, ça racontait l’amour d’une mère, le corps chaud d’un homme, les roses du dimanche, les hanches des filles, les hommes à rouflaquettes ou en haut-de-forme, chaussés de leurs vernis à guêtres, ça politiquait ferme, c’était la criée du quotidien, le journal de pas d’heure en plein air (Barbara, Il était un piano noir..., 1999).


Ils ont préféré Jean-Paul Goude à Jean-Michel « Bad ». (Jean-Michel Jarre, répondant à Thierry Ardisson sur le spectacle du bicentennaire qui lui a « échappé », Lunettes Noires pour Nuits blanches, 1989).


J’ai eu ma première désillusion dès que j’ai signé sur une major… Je me suis rendu compte que les gens du business musical, sont complètement différents de ce qu’ils sont dans la réalité. C’est vraiment difficile de composer avec ça (Ben Harper, 2013).


Je chante dans des villes où des tocards remplissent le Zénith du coin, tandis que moi, j'ai beaucoup de mal à attirer 250 personnes (Jean-Louis Murat, Télérama, 2014).


Je n’ai jamais revu Bob. Il a sa vie. Bob était indépendant, impatient et infatigable. Je l’ai vu en concert, mais je ne lui ai jamais parlé. Je ne voulais pas le déranger. De toute façon, il ne parlait à personne. Il ne parlait jamais de sa famille, de sa petite amie... Et quand on lui posait une question, il vous ignorait (Leroy Hoikkala, premier batteur de Bob Dylan, 2017).


Dans les ruines de l’école où brûle un tableau noir, une craie s’est brisée en écrivant espoir. (Hubert-Félix Thiéfaine)


Donnez-moi un rêve où vivre parce que la réalité est en train de me tuer (Jim Morrison, The Doors).


Il y a un mépris de l’artiste qui est effectivement extrêmement banalisé par les médias. Surtout dans la mesure où n’importe quel petit jeune qui passe un casting peut devenir une star en quelques mois. Le statut de chanteur est devenu quelque chose de très banal qui ne laisse plus la place dans les médias aux gens qui font ça par amour, par passion, par gratuité et non pas forcément pour être célèbre (Buzy).


J’ai perdu confiance. J’étais cramé, après toute l’excitation du punk rock. Et puis, je suis un gros fainéant. (Joe Strummer, The Clash, 2001)


J’ai trouvé ça dur de ne plus être à la mode, mais il faut bien se rendre compte que tu ne peux strictement rien y faire. J’aurais dû partir vivre en France ou en Espagne et rassembler mes esprits. Lorsque tu descends de cette énorme montagne russe qu’étaient les Clash, il faut du temps pour t’en remettre. (Joe Strummer, The Clash, 2000)


Je crois que j’ai apporté quelque chose de positif non seulement au monde mais aux Sex Pistols : je leur ai donné un cap, le sens de la sape, et j’ai écrit toutes leurs paroles. J’aurais aimé de leur part un petit peu plus de gratitude, plutôt que de tenter de me voler mon nom de scène ! (John Lydon, PIL, 2014).


Je dois me rendre à l'évidence : le public de masse n'a pas compris grand-chose à Nirvana (Kurt Cobain, Nirvana).


Je me suis senti trahi. Non seulement Verlaine était mon meilleur ami, mais j’avais autant contribué que lui à rendre le groupe pertinent. Il est allé au-delà du manque de tact pour plonger dans la pire condescendance aveugle et narcissique et la méchanceté tordue (Richard Hell, Television).


Je pense que le monde aura toujours besoin d'un Guns N' Roses. Je leur souhaite bonne chance, j'espère qu'ils vendront plein d'albums. J'adorerai les voir... s'ils me laissent entrer cette fois (Slash, ex Guns N' Roses, 2002).


Je rentre. C’est décidé, je rentre en France. (...) L’élection de ce pourri de Trump dont l’immeuble se dresse à quelques blocks de l’appartement où j’ai emménagé il y a quinze ans, a contribué à changer la donne. Un sentiment de malaise me donne des hauts le cœur chaque fois que je vois sa gueule de con proférer des ignominies. Mais au fond, il n’est que l’incarnation de la métamorphose d’une ville qui depuis 2001 est devenue celle des gens d’argent, des investisseurs, des banquiers et traders, des startups numériques et autres virtual winners. Elle n’est plus celle des «démerde-toi-et-le-ciel-t’aidera », des « le-talent-suffit », des « n’importe-quoi-vaut-mieux-que-rien » et autres rebelles inventifs qui trouvaient toujours un moyen pour se faufiler dans les interstices de la pensée au sein de cette ville infinie. New York est devenue celle des multimilliardaires internationaux et des programmes informatiques contrôlant nos moindres comportements, surveillant nos pensées les plus secrètes (Charlélie Couture, Facebook, 19 mai 2017).


Je suis enterré profond dans la Masse-Production (Iggy Pop).


L’album pour Johnny, je l’ai composé dans l’urgence, il y avait peut-être des chansons moyennes, mais j’ai tout donné pour Johnny et tout le monde le sait. Et puis, ce disque a sonné sa résurrection. Après son passage à Las Vegas, il était quand même très mal parti. Je l’ai sorti du trou et il manque un peu de reconnaissance sur ce coup. Mais bon, je le laisse avec sa conscience. (Pascal Obispo)


La musique, c'est terminé pour moi. La musique a fait ça. M'a rendue invisible y compris à l'égard de mes enfants. Tué mon âme. Je ne retournerai jamais à la musique (Sinead O'Connor, Facebook, 28 novembre 2015).


La prison a été pour moi le début de la descente. Tout allait bien jusqu’à The Raven. Après c’est devenu très difficile, très sombre. […] À peine libéré, je me retrouve à nouveau en prison en France, ce qui m’a vraiment foutu les boules. C’était immonde, vraiment crasseux, il y avait des cafards partout. Et on était emprisonnés à tort. On a vraiment accumulé la malchance. Au lieu de contrôler les évènements, ce sont eux qui nous ont contrôlés. On était trop naïfs (Hugh Cornwell, The Stranglers).


L'environnement était toxique, surtout en la présence de David et Rick. Ils essayaient tout le temps de me rabaisser, de me dénigrer, en disant que j'étais sourd et que je n'y comprenais rien à la musique. « Oh, lui, c'est juste le prof ennuyeux qui nous dit ce qu'on doit faire, mais ne sait même pas accorder sa propre guitare ». Mais je ne vais pas dire du mal d'eux à mon tour. Pendant les années où nous avons bossé ensemble, je sais que nous avons fait du bon boulot (Roger Waters, à propos de son départ des Pink Floyd, novembre 2016).


Les années 80 me sont restées en travers de la gorge, je crois qu’elles ne laisseront aucune trace. C’était une décennie affligeante placée sous le signe du matérialisme. Les eighties sont pour moi comme un long tunnel sans vie, un mauvais rêve dont je n’aurais pas le moindre souvenir à mon réveil. (Paul Simonon, ex-Clash, 1991)


Les gens ne savent pas qu’ils ont le choix. Ce qui me rend enragée, c'est de savoir qu’il y a tout un public potentiel qui apprécierait s’il avait la chance de connaître (Anne Sylvestre).


Lorsque j'ai atteint la quarantaine, tout est allé de travers. En 1987 il semblait que plus rien ne marchait pour moi musicalement. J'avais perdu le fil. Je me suis senti vraiment mal. Je me suis senti nul en tant qu'artiste. Et j'ai probablement commencé à travailler sur le côté visuel des choses (la peinture en particulier) d'une façon presque désespérée pour trouver une forme de salut en tant qu'artiste (David Bowie, New York Times, juin 1998).


Lorsque Magma a démarré, il y avait tant d'énergie qu'en moi-même, j'imaginais le public tellement envoûté qu'il ne penserait même plus à allumer une cigarette. Et bien je me trompais totalement. Alors aujourd'hui je réalise qu'il faut agir différemment (Christian Vander, Magma, 1978).


Même les musiciens rocks français ne forment pas une famille, c’est chacun pour soi... (Bernie Bonvoisin, Trust, 1977).


Nous ne faisons pas du heavy metal. Nous étions un groupe de rock'n'roll. Nous le sommes toujours. Tout le monde nous décrit comme faisant du heavy metal alors que je leur dis que c'est le contraire. Pourquoi les gens n'écoutent pas ? (Lemmy Kilmister, Motörhead The Independent, 2010).


On a bossé dur pour que Generation X marche. Mais tout foirait toujours pour une raison ou une autre. On était pourtant un bon groupe. Je suis vraiment fier de ce qu’on a fait (Billy Idol).


On a un background très lourd à porter en France : tous ces poètes comme Piaf ou Brel sont un héritage très pesant. Je me dis que je leur ressemble quelque part mais personne ne me voit… (Denis Bortek, Jad Wio, Longueur d’Ondes, 1994).


On aime les jeunes qui plaisent aux jeunes et les vieux chanteurs qui rappellent d'autres jeunesses. Quel que soit le genre abordé, on est festif avant tout. La poésie, les expériences, les remises en question, ça fait intello, c'est mal assorti avec l'i-Pod. C'est dommage, j'aime bien l'i-Pod (Kent Cokenstock, 2008).


On attendait sans doute de moi que je fasse danser les gens, que je fasse le show. La version de The Magician n’a rien à voir avec moi, ça ne me ressemble pas. J’ai décontenancé le public, je pense que beaucoup se sont dit qu’il y avait erreur sur la marchandise (Lykke Li, Les Inrockuptibles n°963, mai 2014).


Pourquoi le monde boude-t-il tout ce qui n’est pas chanté en anglais alors que la plupart des auditeurs non anglophones ne comprennent rien aux paroles ? Quand on est français et qu’on fait de la « chanson », c’est triste de se dire que les tournées ça va être les Smac, la Suisse, pourquoi pas Bruxelles et avec un peu de chance les Franco de Montréal… C’est quand même une drôle de malédiction, ce monopole US/UK (Barbagallo, Aquaserge, Le Nouvel Observateur, mars 2015).


Quand ce gars s’est amené, qu’ils ont appelé « Roi de la Pop », ce Presley, c’était une sacrée insulte. Une insulte qui me démolissait. Je pense que c’était un tabou pour les gens d’écouter cette musique quand elle était faite par des Noirs, mais ce type blanc est arrivé et BAM ! vous avez eu le rock’n roll... La vérité doit être dite, qu’elle soit acceptée ou non. Ce fut l’affaire de ma vie et ça l’est encore. C’est une part d’un enjeu, une contribution à ce pays. Nous sommes venus an tant qu’esclaves . Nous n’avons pas demandé à venir ici et nous avons apporté notre contribution en dépit de toutes ces saletés pour nous rabaisser. Nous devons être fier de ce que nous avons fait, mais nous devons savoir ce qu’était ce que nous avons fait. C’est très important pour moi que notre peuple, les jeunes, puisse piger eux-même et sachent comment apporter leur contribution (Horace Tapscott, Revolutionary Worker, mars 1999).


Quand Ziggy est tombé en disgrâce et qu'il a perdu tout son argent, il a eu un fils avant de mourir... Johnny Rotten ! (David Bowie à Philippe Manoeuvre, 1977).


Quoi que je fasse je suis toujours critiqué, quand je joue dans des stades on me dit que c’est trop grand et que personne ne voit rien, et quand je joue dans des clubs on râle parce que c’est trop petit. (David Bowie)


The Smashing Pumpkins avait juste sorti un album, qui avait eu un beau succès, mais pendant la promo de celui-ci, Nirvana a sorti Nevermind, un album gigantesque, puis Pearl Jam avec le fantastique Ten. Donc, dans un très court laps de temps, je suis passé de la certitude que mon boulot était valable, à un monde musical où toutes les règles avaient changé. Tout ce que j'avais construit moi-même n'était plus pertinent. J'ai sombré dans une étrange dépression, persuadé de ne plus être en adéquation avec le reste du monde. Je n'étais pas préparé à ça. Je ne pouvais plus écrire de chansons, et je cherchais vraiment une sortie à cet enfer. J'en ai déjà parlé à quelques reprises. Mais je suis allé jusqu'aux idées suicidaires. Je me battais avec mes émotions, mais certains matins, j'avais envie de sauter par la fenêtre (Billy Corgan, The Smashing Pumpkins, mars 2017).


Tom Verlaine ne voulait pas enregistrer mes chansons. Je n’étais plus qu’une ombre (Richard Lloyd, Television).


Tout le monde s’est déguisé, mais rien n’a changé (John Lennon, Rolling Stone, 1970).

 

 

 

 

 

 

 

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