A
une époque, nos fans m’étonnaient dans leur démarche, dans leur amour exclusif.
Maintenant, ça m’étonne moins, car la base de fans est là, elle est solide, et
on s’y est habitués. J’ai toujours considéré qu’ils étaient fous, mais dans le
bon sens du terme ! (Martin L. Gore)
A une époque, on ne pouvait plus parler entre nous. Pourtant, il
faut dire ce que tu penses, même si tu n’obtiens pas ce que tu veux, il faut
être capable de s’exprimer. (Dave Gahan)
Andy
Fletcher ne sait pas particulièrement jouer d’un instrument. Il le fait juste
sur scène. Quand nous jouons en live, nous devons toujours lui apprendre tout
ce qu’il doit jouer. (Martin L. Gore)
Avant
la sortie du premier single de Depeche Mode, Dreaming of Me, je suis rentré à la maison, très excité. J’ai
branché la chaîne hi-fi, au premier étage, et j’ai crié : « Maman,
écoute, c’est notre disque ! » Elle était au rez-de-chaussée, en
train de passer l’aspirateur, elle a répondu : « Vas-y, mets-le, je
peux l’entendre d’ici ! ». Elle n’a pas arrêté l’aspirateur. Voilà le
rapport de ma mère avec ma musique. (Martin L. Gore)
Je
crois que parfois, tu as besoin d’un peu de pression. Pendant des mois, il peut
m’arriver de rester assis à ne rien faire. C’est seulement quand on me fait
comprendre que les fans nous aiment et attendent de nouvelles chansons que je
me mets au travail. En pestant aussi à chaque fois contre moi-même car j’aurais
pu m’y mettre plus tôt ! (Martin L. Gore)
Je
parie que les mômes qui achètent nos disques n’ont jamais mis les pieds à un
concert. Ça ne les tente pas. Ils aiment dix fois mieux voir nos visages à la télé ou dans les magazines. Je sais que
c’est l’archétype de l’attitude pop, mais nous n’avons rien prémédité. (Andy
Fletcher, 1985)
Je
peux citer deux disques qui m’ont marqué et que j’emmènerais sur une île
déserte : les Sun Sessions,
d’Elvis Presley, et l’album blanc des Beatles. Ce sont des disques que je peux
me mettre en boucle sans jamais me lasser. (Martin L. Gore)
La
façon dont nous avons réussi à obtenir du succès pendant 17 ans, tout en
faisant une musique plutôt bizarre, m’a toujours déconcerté. (Martin L. Gore)
Si
je jette un coup d’œil sur notre carrière, je crois que c’est essentiellement
par chance que nous sommes encore là. Ça m’est apparu l’autre jour en écoutant
quelques-uns de nos vieux compacts, ce que je n’avais pas fait depuis des
années. C’est essentiellement de la chance, car nous étions des naïfs complets
qui n’avaient aucune idée de ce qu’ils faisaient. (Dave Gahan)
Un
album solo où je composerai tout à 100 % ? Ce n’est pas envisageable, pour
une raison simple : je suis un compositeur lent, peu prolixe. Si je me
lançais, je n’aurais pas assez de matière pour Depeche Mode, et les autres
m’engueuleraient. (Martin L. Gore)
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