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Daniel Darc


Daniel Darc (né Daniel Rozoum le 20 mai 1959 à Paris et mort le 28 février 2013) est l'ancien chanteur du groupe Taxi Girl de 1978 à 1986 ; il mène depuis une carrière solo. Le chanteur de Taxi Girl a toujours été inclassable dans la scène rock française dont il est l'une des figures marquantes. Très marqué par l'arrivée des Sex Pistols, l'explosion punk et Kraftwerk, c'est d'abord un faux dandy à la voix fragile et traînante, inspiré par Berlin et le Japon, qui s'habille en rocker et qui pousse l'autodestruction jusqu'à se trancher les veines lors d'un concert au Palace en première partie de Talking Heads en novembre 1979 pour faire réagir le public parisien.

Biographie de Daniel Darc

Site officiel

MySpace

 

CITATIONS

 

C'est classe, de choisir de mourir à vingt-sept ans. Ou à quatre-vingts ans. Entre les deux, ça ne ressemble à rien.


Ce sont des histoires, des chansons. Quand Lou Reed chante « Heroin », ça ne veut pas dire qu'il veut mourir avec une aiguille dans le bras (Libération, 2008).


Comment veux-tu dire le mot « rocker » depuis que Julien Clerc a fait Cœur de rocker ? Comment veux-tu faire ça ? J’ose plus. J’ai plus envie de dire gendarme à Saint-Tropez, quoi.


Contrairement au manque d’alcool, le manque d’héro ne peut pas tuer ou faire tomber dans le coma. Une minute dure une heure, on a trop chaud quand on est à poil, on a froid si on s’habille, mais ce n’est pas grave. Pas grave si on connaît déjà le manque d’alcool. Ça, c’est le pire (Tout est permis mais tout n’est pas utile, 2013).


Dans les années 1970, je faisais partie d'une bande de blousons noirs. Je n'écoutais que du rock des années 1950. Le punk a changé tout ça. J'y retrouvais la même excitation, mais la musique était connectée à la réalité (Le Monde, 2013).


Être encore en vie ? Bien sûr, ça me surprend. Dans mes cauchemars, je me vois vivre aussi longtemps que William Burroughs : 83 ans (Libération, 2008).


J’étais totalement clean depuis un an et demi mais je pesais 95 kilos - là, à 78-79 kilos, il faudrait que j’en perde encore dix… Je bouffais tout le temps, fallait bien remplacer une addiction par une autre (Libération, 2012).


Je me rappelle quand j'étais petit, il y avait trois choses qui me faisaient pleurer : le cirque, j'avais peur des clowns, tout ça ; j'avais peur de Laurel et Hardy, les tartes à la crème je trouvais ça hyper violent ; et puis la troisième chose c'est Georges Brassens. Georges Brassens m'a toujours terrifié : la pipe, la moustache, blom blom blom, je peux pas... Mais on a les Brassens qu'on mérite ! Les Etats-Unis ont Dylan, nous on a Brassens.


Je me suis désintoxiqué bien que j'aime l'idée d'être accroché à  la dope, mais ça ne m'apportait plus rien et je n'avais plus assez d'argent pour en acheter. Sans intoxication, il est évident que jamais je n'aurais pu écrire ce que j'ai écrit. (1995)


Je suis l'anti-Michael Jackson : je deviens noir (allusion à ses bras tatoués) et je me fais des vieilles.


Je suis un Kerouac immobile.


L'âge qu'on veut avoir gâte celui qu'on a.


L'amour c'est la seule chose qui compte un peu. Comme la vérité.


La nudité est l'éloquence de la chair.


La tactique, c'est l'art de se faire demander comme une grâce ce que l'on brûle d'offrir.


La vérité est une dame que l'on replonge volontiers dans son puits après l'en avoir tirée.


La vie, dès que tu sors du ventre de ta mère, c’est un compte à rebours.


La vieillesse, ce n'est pas prendre de l'âge. C'est devenir impuissant, incapable d'accomplir l'essentiel de ce qui est soi (Le Monde).


Le monde est binaire : Elvis et pas Johnny, Chandler et pas Agatha Christie, Gottlieb et pas Bally.


Le sexe c'est une bite dans le cul. C'est un moyen pratique de délivrer son trop plein d'énergie.


Les gens médiocres arrivent à tout, parce qu'ils n'inquiètent personne.


Oui, j'ai gâché une partie de ma vie. Car je n'ai pas su choisir. Au lieu de tout lire jusqu'à 30 ans, les bons comme les mauvais écrivains, je me suis pris pour Sid Vicious (Libération, 2008).


Parfois, je pense au Rose Bonbon. À certains mecs qui passaient là et qui étaient vraiment frappés. Tout était extrême. Un des chefs skinheads, qui s’appelait Rachid. Et un autre, absolument terrifiant, qui était surnommé Amour. Et Couscous Reichführer, avec sa croix gammée tatouée sur le front. Des mecs qui auraient pu être bien si on avait écouté Hugo quand il disait : « Fermez les prisons, ouvrez des écoles » (Tout est permis mais tout n’est pas utile, 2013).


Parler de drogue, c'est toujours mieux que de parler de Sarkozy (Libération, 2008).


Play Blessures a presque changé ma vie.


Pour moi, Bashung est le meilleur chanteur français. C’est un mythe (Les Inrockuptibles, 2008).


Quand j’ai pas bu du tout, c’est une galère… T’inquiète pas, là, j’ai déjà pris une bière. À l’hôpital, ils m’ont filé des bêtabloquants mais ça empêche de bander, c’est tout ce que j’en ai retiré. Alors que la bière, ça agit comme des verres correcteurs (Libération, 2012).


Un alcoolique reste un alcoolique, même à l’agonie.


Un amour suprême en vaut deuxTout ce qui est pair c'est beaucoup mieux Pour un amour suprême, faut être deux A trois, c'est comme jouer à sauve qui peut.


Une vertu qui n'a jamais été tentée n'est pas une vertu : c'est une hypothèse.

A PROPOS DE DANIEL DARC

On se connaît depuis quinze ans avec Daniel Darc. On a toujours rêvé de faire un duo ensemble. On fait partie de la même famille. C'est une chanson très aérienne et malgré nos apparences et nos démons qui sont différents mais présents chez l'un et l'autre on est quand même des gens assez légers. (Buzy, à propos de la chanson Comme des Papillons, chantée en duo avec Daniel Darc)

 

 

 

 

 

 

 

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